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 Got me feeling drunk and high. So high. (Mag)


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Marjorie "Maggie" Lou Carmichael


NOM(S) Carmichael, un nom dans lequel on peut sentir, si on tend bien l’oreille, les intonations britanniques qui s’y cachent. Quoique.. De l’origine anglaise de sa famille, Maggie n’en a que le nom et le goût prononcé pour le porridge.  PRÉNOM(S) Marjorie, Lou. Les deux craignent, peu importe ce que vous direz, ceux sont des prénoms qui puent le manque d’originalité. Elle sait pas vraiment d’où ses parents les ont sortis, seulement que son père aurait du lutter un peu plus fort parce qu’à choisir « Little Bean », ça aurait été vachement plus chouette comme prénom. ÂGE Vingt-six ans.. L’âge de raison se rapproche, mais comme elle a jamais été quelqu’un de raisonné, elle a pas grand espoir de voir Jésus entre temps et de se calmer. Dire qu’elle était impatiente de dépasser les vingt-cinq quand elle en avait vingt.. Maintenant elle regrette un peu de pas avoir plus profiter de sa jeunesse débridée.. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Washington, le 29 février 1988.. Si vous la croyez pas, vérifiez.. Que voulez-vous qu’elle vous dise.. Quand on a pas de chance, on en a pas.. Elle a bien cru échapper aux fêtes d’anniversaire, mais on a décidé que pour le coup, on le lui fêterait le 28, elle y a donc malheureusement droit chaque année. NATIONALITÉ Américaine STATUT CIVIL Toujours en couple, mais rarement avec la même personne. La stabilité vous dites ? Pas sûr qu'elle connaisse. ORIENTATION SEXUELLE Aucune de définie. Principalement parce que Maggie refuse de se coller une étiquette sur la gueule, sauf si c'est pour jouer à "qui suis-je".. MÉTIER Serveuse au starbuck.. Vous rigolez, mais elle sait faire des supers dessins avec la mousse .. des très jolis et d'autres que vous voulez pas voir dans la mousse de votre capuccino.. CLASSE SOCIALE moyenne.. instable surtout, parce qu'elle sait pas mettre de côté, elle a tendance à dépenser sans compter. CARACTÈRE délurée - sociable - extravertie - franche - blessante - marrante - déconnectée - sincère - libérée - ouverte - charmeuse - attentive - solidaire - dévouée - tenace - bornée - chiante - grande-gueule - casse-cou(ille) - fêtarde - sérieuse - sincère - menteuse - tricheuse - contradictoire - paradoxale - surprenante - impulsive - râleuse - fainéante - bordélique ..
PSEUDO Medley PRÉNOM Pauline. ÂGE 25 ans PAYS France. INVENTE/SCENARIO Inventée  CRÉDITS ©shiya. DOUBLE COMPTE ? nope. AVATAR Juno Temple.
« Mygale », « Carpette » et « Dr Fantastique ».. Dis comme ça, ça ressemble à un syndrome de tourette, mais ceux sont les prénoms de ses deux rats et de son chat. La cohabitation partait assez mal, mais au final ça se passe plutôt bien, les trois bestioles s’entendent comme larrons en foire, ce qui pousse Maggie à croire qu’ils vont pas tarder à s’unir contre elle. (+) Elle adore les films d’horreurs, pas les pompes à fric qui font un tabac au cinéma, mais les trucs à petits budgets.. Pour le coup, ça, ça lui fout vraiment les chocottes. L’ennui c’est que personne veut jamais aller en voir avec elle, ni même aucun film, parce qu’elle a la sale habitude de parler pendant la séance, soit pour pointer les erreurs de montage, soit pour essayer de communiquer avec l’acteur.. (+) Elle a deux frères et une soeur. Maggie est la seconde de tout ce joyeux bordel et si vous la trouvez bizarre, c’est que vous n’avez pas encore rencontré le reste de la tribu. Y a que l’aîné qui s’en sort, plus ou moins, bien. (+) Son coup de gueule c’est Grey’s Anatomy, parce qu’elle estime que les scénaristes - d’une manière ou d’une autre - lui ont volé sa technique de relaxation, qui est de danser quand elle a les nerfs ou pour accompagner quelqu’un qui a besoin de se détendre.. Rien que pour ça, elle a boycotté la série.. Mais elle se spoile régulièrement sur des sites. (+) Si elle devait participer à une émission de jeune talent, ça serait pour sa capacité étonnante à siffler de tout.. Et bien en plus. Disons que quand elle se met à siffloter un air, y a pas besoin d’avoir l’oreille musicale pour reconnaître directement le morceau, si on le connaît et qu’on a pas la culture générale d’une moule. (+) Son maître à penser c’est Woody Allen et son père adoptif c’est Tim Burton. Oui, parce que pour expliquer sa bizarrerie, Maggie s’est persuadée qu’elle était l’enfant cachée de Tim. On vous parlera pas de son adoration pour Wynona Rider et Christina Ricci, ça serait trop long. (+) Elle est très bonne en macramé et point de croix. On est d’accord, ça sert à rien, mais pensez bien que ça la sauve dans les discussions trop longue. (+) Son abonnement pour Playboy a pris fin et ça.. C’est le drame. (+) Sur sa Gay List il y a; Marilyn Monroe, Eva Greene, Julianne Moore, Cate Blanchett et beaucoup trop d’autres.. (+) Elle a longtemps cru ces bobards qui disaient que les roux n’avaient pas d’âme, du coup elle s’est rasée la tête quand elle avait douze ans. On passera sous silence les cris de son père et les larmes de sa mère. (+) Plutôt que de dire qu’elle ne sait pas danser, Maggie préfère dire qu’elle danse de manière déstructurée.. Elle persiste quand même à croire qu’elle imite bien les danses de Maddie Zigler dans les clips de Sia.. Personne a encore vraiment osé la contredire. (+) Si elle a cessé de croire au Père Noël dès ses neuf ans, elle a continué de penser que le Père Fouettard existait jusqu’à ses dix-neuf ans. (+) Son fantasme aurait été de vivre dans les années 30, parce qu’elle a une vision très romancée de cette époque. Ça explique parfois ses choix vestimentaires, sans doute.. (+) En réalité, Maggie a peur de se faire repérer en public, alors paradoxalement, elle a décidé de se différencier par son attitude et son caractère.. Le pire c’est que la technique est plutôt bonne. (+) Elle fait souvent des concours de rot avec ses colloc..



COLOR Maggie n’est pas forcément une artiste, sauf si être incapable d’associer les bonnes couleurs au niveau vestimentaire et s’inventer des vies sont des preuves de son côté artistique.. Ce n’est pas non plus une idéaliste, disons même qu’elle aurait tendance à être une pessimiste déguisée en optimiste, parce qu’on lui a dis que vivre avec un sourire c’était moins fatigant que de vivre en tirant la gueule. Tout comme il lui arrive de se faire du soucis, mais jamais pour des trucs qui sont vraiment important, parce qu’elle sait simplement pas donner d’ordre à sa vie et se faire une vraie liste de priorités; retrouver sa seconde chaussette dans le tambour de la machine sera toujours plus important, à ses yeux, que les présidentielles ou la bombe atomique. Et c’est en ça que Maggie appartient à ce groupe; elle est décalée, différente, un peu tête-en-l’air, mais surtout loufoque. Si elle avait pu choisir un animal totem, elle aurait pris le chapelier fou d’Alice Aux Pays des Merveilles, même si c’en est pas un, mais elle s’en fout. Elle s’en fout de tout, parce qu’au fond, le plus important c’est l’instant présent, c’est sa vie, sa santé, ses décisions et même si elle a toujours le sentiment de faire le mauvais choix, Maggie ne recule jamais, ne fait pas demi-tour et ne revient pas sur ses décisions. Ce qui est fait et fait. Si ça a le malheur de ne pas lui convenir, elle fait avec et s’enferme dans sa bulle, son « palais des secrets » mental, qui aurait tout d’un palais des délices parce que sous sa caboche, ça carbure constamment et qu’elle finit par s’imaginer des trucs qui feraient pâlir d’envie Lewis Carroll. Son imagination n’a de limites que celles qu’elle s’impose, quand elle en a pas la flemme.
Sans détour, Maggie colle difficilement aux standards qui servent dans tous les domaines, de nos jours; c’est pas un prix de beauté, elle se targue pas d’avoir un QI élevé.. Elle a pas vraiment d’ambition dans la vie, si ce n’est celle de vivre heureuse avant tout, d’être libre de ses choix, de ses actions, de ses pensées, de son corps tout entier et ce que ça comporte. De ce fait, elle rejette les étiquettes, les cases bien ordonnées où chacun doit se ranger pour être identifier non pas comme être à part entière mais par divers moyens ridicules comme sa sexualité, son poids et autre conneries du genre. Maggie est bien dans sa peau, en accord avec elle-même.. C’est probablement ce qui dérange le plus.
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once upon a time

Quelques photos éparses, des instants d’une vie, d’un passé sur lequel un trait a été, plus ou moins, tiré. Des sourires figés, dans un moment de bonheur à tout jamais immortel, capturés sur les papiers glacés qui prennent la poussière, s’entassent sur une commode, se noient dans un tiroir. C’est un heureux bordel où des souvenirs de vacances se mélangent tranquillement à des culottes et des soutien-gorges dépareillés. Une famille discordante, paralysée par l’obligation, par les choix difficiles et la solitude, qui frappe, parfois. Le remords, ou le regret, appelez ça comme vous le souhaitez, qui s’invite quand l’odeur, un peu brutale, de la naphtaline s’accroche à la peau, aux parois  nasales. Moments d’enfances un peu fanés, troubles, qui ressurgissent quand on en a le moins envie, mais le plus besoin. Un drame passé qui construit le présent, colore le futur.

C’est comme ça que ça marche, il paraît, on fait son deuil, on prend le temps de faire le point et une fois que les étapes sont passées, on réalise sa situation, sa place dans l’univers. On prend conscience du peu d’importance qu’on a face à l’immensité des possibilités qui s’offrent à nous, à chaque pas qu’on fait et on relativise. Ou on prend peur. Quand on décide pas de complètement passer à côté et d’ignorer le fait qu’on a une date limite, qu’on finira tous au même endroit, sans la possibilité d’emmerder le serveur pour être déplacé à une meilleure table. C’est la mort qui a fait de Maggie ce qu’elle est ou, plutôt, qui l’a aidé à se laisser aller à ce qu’elle a toujours été; quelqu’un de coloré, d’excentrique et d’un peu hors-du-temps. Un alien au milieu d’une multitude de fade copie, de doublons foireux qui se confortent dans l’idée que ressembler à son voisin leur permettra de mieux s’en sortir. Maggie, elle, elle a toujours refusé d’entrer dans le moule, sauf si on lui autorisait à en déborder.

C’était clairement pas le plan initial de ses parents, de se retrouver à la tête d’une troupe de quatre gamins, tous aussi déjantés les uns que les autres, sans être complètement capable de les gérer pleinement. Bien que paraplégique, Laura ne s’est jamais empêchée d’accomplir ses rêves et, d’ailleurs, elle n’aurait jamais cru que ça serait son mariage avec Carmichael qui mettrait fin à ses illusions d’avenir radieux. Elle n’a jamais juré que par la créativité et l’imagination, apprenant à ses enfants qu’il n’y a de limites que celles qu’on s’impose, alors autant dire qu’en grandissant, Maggie à pris tout ça au pied de la lettre, avec la ferme intention de ne jamais rien s’imposer. Couple un peu bancal, marié par envie mais surtout accommodation, parents maladroits. La famille américaine moyenne qui fait des folies, dépense à foison, en début de mois pour manger des conserves tous les 31.

C’était mal parti, dès le début. Le Destin et le Hasard n’ont pas grand chose à faire dans cette histoire, parce qu’ils n’ont jamais été convié ni à l’apéro ni au dessert, que ceux sont juste deux mots sans véritables consistances qu’on jette comme ça, pour donner un peu de magie à une histoire banale. Parce que c’est pas un conte de fées, que les seules choses qui se sont penchées au-dessus du berceau de Maggie ceux sont deux têtes d’idiots souriants niaisement et, parfois, un biberon plein. C’est pas non plus une histoire d’amour, parce que ça passe, ça vient et ça repart, ça s’oublie et ça se reforme.

Ses parents ceux sont pas mariés par amour, ni par obligation d’ailleurs, mais parce que ça leur convenait comme ça.
Lucas voulait trouver quelqu’un qui lui donnerait l’impression d’être utile, d’avoir un sens et une importance quelconque, pour palier le manque d’intérêt de ses parents à son égard. Deuxième enfant sur trois, il partait mal dans la vie simplement parce qu’il était à la place maudite, celle du gamin qu’on oublie un peu, dont on fait plus vraiment attention parce qu’il est moins beau que le premier et moins intelligent que le dernier. C’est vrai, Lucas n’a jamais été une lumière, mais au moins il n’avait pas cette facilité déconcertante, qu’on les gens malins, pour la méchanceté et ça, c’était un atout. Surtout pour Jolene. Elle venait du même quartier un peu pourri de Washington, dans une baraque fragile et trop petite qu’il avait fallu échanger contre une autre après son accident. La vieille rengaine du chauffard bourré qui rentrait dans la voiture de la pauvre adolescente, fière d’avoir eu son permis du premier coup. Il l’avait pas vu, elle l’avait senti passé. Paraplégique, il lui fallut attendre son accident pour se mettre à rêver de ces trucs qui font trembler les filles des pieds à la tête; l’amour et le mariage. Pour une fille qui préférait écouter Nirvana et manger des pépito en buvant du 7up à tous les repas, tout en réussissant malgré tout à rentrer dans un 38 taille haute, c’était le comble. Alors en tombant sur Lucas, elle s’était dit que ça serait bien, pas parfait, mais pile ce qu’il fallait d’affection pour faire tenir la barque. Il avait trouvé la femme capable de lui donner l’air d’être utile, elle avait trouvé l’homme assez culotté pour voir en elle une casse-couille plutôt qu’une handicapée.
L’association parfaite, autant que l’ananas sur une pizza au poulet.

Garagiste et elle secrétaire dans un cabinet de véto, ils gagnaient leur croûte comme ils pouvaient, avec la facilité et la légèreté des débuts de mois et la précarité des 31. Leur appartement, au rez-de-chaussée, leur suffisait amplement, jusqu’à la première grossesse. Il parut évident qu’élever leur fils dans un deux pièces ne serait jamais évident, alors ils piochèrent dans les économies et s’offrir une vieille baraque dans un quartier pas trop cher de Washington, Lucas s’occupant de la retaper pendant ses jours de repos, pendant que Jolene jouait à la maman gâteau. Une idée de génie, puisqu’ils eurent la place d’y rajouter trois autres mômes et de continuer à vivre tranquillement, en oubliant très vite les règles d’intimités et de solitudes. Ainsi que le silence des week-end reposant, désormais largement effacés par les cris et les disputes de bambins agités et tous aussi effrayants de créativité que les autres. A croire que c’était à celui qui ferait la pire connerie et, généralement, ça se jouait serré entre Maggie et Joey, le petit dernier.

Marjorie elle a jamais été l’enfant prodige, ni l’espoir de toute une famille rêvant d’autre chose que de vacances à l’arrière d’une bagnole, garée dans le garage et les paysages ne changeant que par leur imagination débordante. Elle était dans la moyenne. Moyennement jolie, moyennement bonne à l’école, moyennement attentive. Ça lui suffisait et ça dérangeait pas tellement les autres, alors elle a continué comme ça, sans trop s’occuper du reste. Jusqu’à Ruth.
Ruth c’était la fille du collège la plus badass, les rumeurs allaient bon train sur son compte et il a pas fallu plus de deux mois pour que les deux filles se trouvent, sans même s’être cherchée. Sa meilleure amie, son antéchrist, son premier amour, sa première révélation aussi; Maggie entrait dans aucun moule et ça se confirmait. Elle avait toujours des idées à la con et, évidemment, ça faisait écho aux plans foireux de Marjorie. Une histoire qui dura deux ans. Deux putains de belles années à se marrer comme des truies au fond de la classe, à faire des blagues de merdes, à des paris stupides et à s’aimer comme des adolescents persuadées d’avoir trouvé l’amour de leur vie. Promesses d’éternité. Chute vertigineuse.
Elles avaient dix-huit ans et l’Irlande c’était l’occasion parfaite d’occuper leur année sabbatique ailleurs qu’aux States. Ruth y trouva un petit emploi de femme de ménage dans le motel où elles dormaient et Maggie, elle, servait de jeune fille appaire pour un petit couple d’irlandais absolument charmants.. Qui déchantèrent vite quand leur fils unique se mit à leur chanter des trucs paillards et parler de relation sexuelle, parce qu’il avait osé demander à Maggie comment se passait la production de bébés et qu’elle avait trouvé ça drôle de parler d’une usine à chiards. Au bout de six mois dans l’inconnu, c’est devenu compliqué et Ruth a montré son plus mauvais côté. Elle touchait à de la poudre, pas de la farine comme le croyait naïvement Mag’, mais le genre de truc qui vous fait décoller et penser que vous êtes capable de voler et de chier sur les passants sans qu’ils vous fassent payer l’affront. Ruth est tombé sur le mauvais type, le mauvais soir et c’est Maggie qui a casqué. Sa meilleure amie perdue, crevée dans un caniveau crade, la police a renvoyé Carmichael chez elle, avec la dépouille de son amour de jeunesse et on s’est acharné sur sa poire. Pour les parents de Ruth, l’instigatrice de tout ça, c’était Maggie, la survivante, la déconnectée. Pour les parents de Mag’, ce fut assez difficile à gérer, alors ils firent ce que tout parent de classe très moyenne aurait fait pour calmer les ardeurs des détracteurs; ils l’ont foutu dehors. Ils se sont confortés dans l’idée que leur fille prenait elle aussi de la drogue, que ça expliquait probablement son incapacité à rester concentrée sur le monde l’entourant, à balancer deux phrases cohérentes. Ça expliquait tout. Ça leur suffisait, plus ou moins.

C’était pas franchement son plus grand moment. A la porte de chez elle, avec quelques économies placées au creux de sa main par un père faussement furibond et une mère franchement peinée. Maggie a arpenté les rues et, pour subvenir à ses besoins, elle a fait ce que les filles sans diplômes et un peu timbrée, sans ego et sans pudeur, font pour s’en sortir; elle a fait le trottoir. Pas longtemps.
La bonne personne, le bon moment.

Jules. Une Madame Monsieur qui s’est pris d’affection pour cette gosse déjantée aux cheveux dégueulasses. L’enfant qu’il/elle a pas pu avoir, qu’il/elle aurait jamais. Sa chance aussi, de pouvoir sauver quelqu’un, avec l’espoir fébrile de pouvoir être gracié dans le même temps. Partageant une chambre de motel, Jules s’est chargé de tout pour Maggie, de lui offrir des fringues avec l’argent gagné à la sueur de son corps, de quoi dormir au chaud et, plus tard, de quoi trouver un job plus agréable que celui d’arpenter les rues, la nuit, dans le froid.
Serveuse dans un café, femme de ménage dans un hôtel, concierge dans un immeuble, promeneuse de chiens, babysitter, caissière dans un supermarché, dans un fastfood.. Maggie a tout fait, ou presque. Et puis elle a trouvé sa place dans le Starbuck du coin, un job un peu mieux payé, une formation à la con pour apprendre l’art de décorer la mousse dans un précédent job et son naturel marrant. Sa première paie lui a permis de vivre dans un appartement franchement miteux, un cagibi, dans le quartier bien pourri de Washington, avant d’apprendre à économiser pour, plus tard, se payer une colocation, offrant plus de possibilités..

Elle a pas forcément gardé contact avec ses proches, son frère aîné à fait sa vie, pondu des marmots tous aussi chiants que leur paternel. Sa soeur cadette s’est lancée dans des études compliquées et le petit dernier s’est décidé à coller Maggie depuis qu’il l’a trouvé, au coin de son bar préféré.
Elle se contente des photos, des souvenirs qui font du bien, parce que c’est plus simple mais moins facile. Faut dire qu’on lui a toujours seriné que « les larmes s’épuisaient plus vite que les sourires », alors elle les économise, les garde pour plus tard, quand elle sera vieille et décrépie, qu’elle puera la naphtaline et que ses dents ne tiendront à ses gencives que par de la colle ultra forte.

La vie, c'est une tartine de merde, alors Maggie a décidé de la saupoudrer de sucre, histoire que ça passe mieux.
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Hey beauty!
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Théo Charpentier
membre du mois
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#TeamPauline
Bienvenue toi :coeur:
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Fais gaffe, Ramsay, t'endors pas dans la baignoire :own: hashtag humour foireux

Team Pauline en force bordel Got me feeling drunk and high. So high. (Mag) 2229498576 (en plus je t'aime d'amour, parce que t'as le plus beau prénom de tous les temps et que t'as pris la gueule de Matthew et que ton pseudo il est trop chouette! luv )
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Hashtag viens me faire du bouche à bouche baby x)
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Bienvenue Got me feeling drunk and high. So high. (Mag) 1752324381
& Bon courage avec ta fiche :coeur:
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Bienvenue parmi nous sur LRS Got me feeling drunk and high. So high. (Mag) 1752324381
Bon courage pour ta fiche ma belle :coeur:
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Théodor Winterbottom
ϟ good boy, bad habits
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Bienvenuuuue. Got me feeling drunk and high. So high. (Mag) 1752324381
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Je n'avais pas reconnu Juno sur ton avatar :faint:

Bienvenue et bon courage pour ta fichette miss :coeur: Si tu as la moindre petite question, tu sais où nous trouver Got me feeling drunk and high. So high. (Mag) 2579128288
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