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 jasdine ۵ ( baby-sitting )




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UN ENFANT, CA DOIT PAS ÊTRE PLUS COMPLIQUE QU'UN CHAT, SI ?
Ce n'était pas la première fois que Jasper venait s'occuper d'Aloïs. C'était même devenu une partie de plaisir pour le jeune homme tant le petit garçon était adorable. C'était pas vraiment le cas de la mère, par ailleurs. Elle était clairement plus méfiante que son fils. Si Aloïs lui avait fait confiance en un clin d'oeil, les parents restaient plus difficiles à convaincre. Pourtant, Jasp n'avait rien du psychopathe qui allait découper leur fils en morceaux. Jasper était toujours à l'heure, à l'écoute des conseils. Il ne faisait même pas la tronche quand la Casanueva lui demandait pour la quinzième fois s'il savait où était rangé le doudou de secours au cas où le premier doudou soit perdu. Discipliné, il répondait : Dans le premier tiroir de sa commode. Il ne prenait aucune mine agacée même si dans le fond, c'était un peu relou. Certes, elle s'inquiétait pour son fils et c'était normal. Mais Aloïs l'aimait tellement qu'il allait bientôt finir par l'appeler Tonton ! Enfin bref, le petit garçon aimait Jasper et c'était le principal. C'était la fin d'après-midi. Jasp était attendu pour 18h30. Il était donc 18h29 quand il sonna à la porte de la grande maison. Il écouta les dernières recommandations de la femme qui devait être à peine plus âgée qu'elle. Du coup, c'était un peu étonnant cette relation tout à fait formelle. Mais Jasper s'en moquait un peu. C'était qu'un petit boulot pour lui permettre de vivre indépendamment de ses parents. Bonne soirée ! lança Jasp, souriant. Apparemment, le couple était de sortie, même s'il n'avait pas vu Marcus ce soir. De toutes façons, ça ne le regardait pas. Ils faisaient ce qu'il voulait. Lui, il était juste là pour garder le gamin. La porte claqua et Jasp fit un grand sourire à son copain Aloïs. Allez, dans deux heures il était couché et Jasper lui, pourrait faire une partie de X-Box ni vu ni connu.
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Ondine L. Casanueva
★ she smelt like the sun
Date d'inscription : 25/10/2015
Messages : 2111



If you want your children to be intelligent, read them fairy tales. If you want them to be more intelligent, read them more fairy tales. — Aloïs, bien qu’il n’ait jamais été prévu, était la prunelle de mes yeux. J’avais seulement vingt deux ans quand il était venu au monde. J’étais jeune maman. Je ne m’y étais jamais attendu. Certaines personnes prévoient d’avoir des enfants jeunes. Moi, j’avais quand même espérer avoir une carrière. Et puis j’étais tombée enceinte d’Aloïs. Enfin, au début on a cru que ça serait Arabella. Et il nous a fait la feinte. Et je suis tombée amoureuse de ce petit bonhomme, de ma chair, de mon sang, de la consécration de notre amour avec Marcus.
Alors j’avais du mal à ne pas être une maman hyperprotectrice. J’avais du mal à ne pas être le genre de maman dont je me foutais ouvertement avant que je ne donne la vie.
Alors de laisser mon fils, c’était une des choses les plus dures que j’avais à faire. Et pourtant j’avais un « bon » babysitter. Jamais je n’avais retrouvé Aloïs couvert de bleus ou en train de mourir de faim ou autre. Ce mec était un bon babysitter. Et pour une poignée de dollars, quand on ne connaît pas grand monde à Washington, c’est fort pratique.
On avait décidé d’aller dîner, en amoureux avec Marcus. On avait décidé d’avoir un petit instant pour nous, chose qui n’était pas arrivée depuis longtemps.
Je salue Jasper quand il arrive, puis lui donne les dernières indications, du genre à quelle heure il avait mangé, s’il avait besoin d’être changé etc.
« Bonne soirée ! » dit-il alors que je passe le pas de la porte.
Je descends les marches qui me séparent de ma voiture, et finalement, quand je me retrouve devant la portière, me retrouve incapable, prise d’un pincement au coeur, d’abandonner mon enfant. Je saisis mon téléphone, envoie vite faite un message a Marcus, lui annonçant que non, sa future femme n’était pas prête à abandonner son fils.
Je rentre à nouveau dans la grande maison victorienne de mon beau père.
« Je suis désolée, je peux pas. Impossible. Je dois rester avec Aloïs ce soir, ça te dérange ? »
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UN ENFANT, CA DOIT PAS ÊTRE PLUS COMPLIQUE QU'UN CHAT, SI ? —  La soirée promettait d'être tranquille. Après tout, Ondine le lui avait déjà dit plusieurs fois, une fois Aloïs couché, il pouvait regarder la télé mais pas trop fort afin d'entendre le babyphone si jamais le petit garçon se mettait à pleurer. La première fois que Jasper était venu garder Aloïs, Ondine l'avait tellement stressé qu'il était resté toute la soirée au pied du lit du garçon en sursautant dès qu'il bougeait. Ce n'avait pas été une agréable soirée. La jeune maman était du genre angoissé. Elle tentait de le masquer derrière ses sourires mais tout dans ses gestes démontrait qu'elle paniquait chaque fois qu'elle devait laisser son fils. Pourtant, Jasp avait fait ses preuves. Et son regard doux et confiant avait du rassurer la jeune femme. Il sentait qu'elle s'était apaisée au fil du temps même si ses vieilles manies revenaient malgré elle.
Lorsque la porte de la grande maison s'ouvrit à nouveau, Jasp fronça les sourcils. Aloïs et lui étaient dans le canapé du salon. Le petit garçon sur les genoux, Jasper lisait une histoire. Il tourna la tête vers la jeune femme, les sourcils toujours froncés. Il comprenait parfaitement ce qu'elle disait mais n'approuvait pas du tout ces paroles. Quant à Aloïs, il tendait naturellement les bras vers sa maman. Jasper ferma le livre et le porta jusqu'à elle. Vous avez mis cette jolie robe pour rien, alors ? lança Jasper en souriant. C'était une simple remarque qui sous-entendait que Marcus allait sans doute être déçu. Jasp mit ses mains dans ses poches et haussa les épaules. J'imagine que vous n'avez plus besoin de moi, du coup ? Il n'allait quand même pas rester si la jeune femme annulait son rendez-vous galant. Vous devriez quand même vous accorder une pause, vous savez. Il n'était pas là pour donner des conseils alors il espérait que la Casanueva ne lui en voudrait pas pour avoir dit son opinion sur la situation. Aloïs ne vous en voudra pas.   
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Ondine L. Casanueva
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If you want your children to be intelligent, read them fairy tales. If you want them to be more intelligent, read them more fairy tales. — Incapable, je suis incapable de laisser mon fils plus d’une soirée. J’avais la chance que quand je travaillais, Marcus pouvait le garder, vu que c’était de cinq à huit heures et demi. Mais là, me séparer d’Aloïs, c’était comme me séparer d’un poumon. Jeune maman, mon oeil. Ça faisait déjà plus d’un an et demi que j’étais cette fameuse « jeune maman » et pourtant, ce soir je me sentais incapable de le laisser avec son babysitter. Alors que son babysitter n’était pas un mauvais babysitter -obvious, sinon j’aurai fini par le virer.
Je claque la porte d’entrée de la maison victorienne et m’appuie contre celle-ci. Aloïs et Jasper sont sur le canapé, et Jasper lit une histoire à mon fils. Ce mec est un bon babysitter. Pourquoi je doutais encore de lui ? Pourquoi je n’arrivais pas à partir ? Je respire comme si j’avais fais un footing. Pourtant, c’est juste la panique de me séparer de mon fils. Ou autre chose.
« Vous avez mis cette jolie robe pour rien, alors ? »
« Oh s’il te plaît, arrête les vous. J’ai un gamin mais on a le même âge mon vieux. Et oui, j’ai mis cette robe pour rien. À la base c’était pour passer une belle soirée avec mon fiancé mais j’ai besoin d’être avec Aloïs ce soir. »
Ou alors tu as tout simplement perdu l’habitude d’être seule avec ton mec et t’en as peur
« J'imagine que vous n'avez plus besoin de moi, du coup ?  Vous devriez quand même vous accorder une pause, vous savez. Aloïs ne vous en voudra pas. »
Ce mec est vraiment un bon babysitter. Attentif. Il sait ce qu’un enfant d’un an et demi a besoin pour se distraire. Et il sait gérer une maman en panique.
 « Je sais. Et c’est pas Aloïs le problème. C’est moi. Tu sais que son père et moi on s’est remis ensemble quand on a apprit que j’étais enceinte ? J’ai peur d’être seule face à lui parfois. Alors que je l’aime. Mais on a un bébé maintenant, c’est différent. Oh et reste. Va prendre une bière dans le frigo et reste si tu veux. Tu seras payé quand même. »
Je m’en veux presque de poser un lapin à Marcus. Tellement que je demande au babysitter de rester.
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UN ENFANT, CA DOIT PAS ÊTRE PLUS COMPLIQUE QU'UN CHAT, SI ? — C'était vraiment le monde à l'envers. Il aurait du passer la soirée à s'occuper d'un enfant d'un an et demi mais en réalité, voilà Jasper en train de babysitter la maman. C'était clairement ce qui était en train de se passer et Jasp' n'y pouvait rien. Il avait ce visage doux qui prêtait à la confidence et puis, d'après ce que ses amis disaient, il était une bonne oreille. Fut un temps, écouter les autres lui évitait de penser à ses problèmes de santé ou à sa drôle de famille. Les problèmes des autres étaient mille fois plus intéressants que les siens. Et puis c'était surtout une bonne façon de se rendre compte que chaque personne a son lot de merdes à porter sur ses épaules. Jasp' aurait voulu réussir à faire changer Ondine d'avis. Il aurait voulu la voir passer la porte avec le sourire, prête à affronter sa vie d'avant Aloïs. Pour ça, il aurait sans doute du sortir ses vieilles phrases toutes faites du genre : "une mère reste une femme" mais pour l'instant, il préférait s'abstenir. Il ferait intervenir le philosophe en lui un peu plus tard s'il jugeait que c'était nécessaire. Vous savez... commença-t-il maladroitement alors qu'un sourire désolé apparaissait déjà sur ses lèvres. Jasp' avait reçu une éducation droite, mettant en avant la politesse et le respect. Alors, à ses yeux, même si Ondine avait son âge, elle restait en quelques sortes son employeur. Pourtant, il fit un effort pour la satisfaire. Tu doutes peut-être de mes talents de baby-sitter ? C'était sorti tout seul. Impossible pour Jasper de ne pas avoir pensé qu'il pouvait ne pas faire l'affaire aux yeux d'Ondine. Mais voilà, aussi étonnant que cela puisse paraître, elle lui demanda de rester. Il sentait que c'était presque un supplice, comme un moyen de l'empêcher de passer une soirée à s'en vouloir d'avoir planté son fiancé. D'un côté, il n'avait rien d'autre à faire ce soir mais d'un autre, il n'avait pas franchement envie de voir Marcus débarquer et les trouver en train de papoter. On connaît l'histoire de David Beckham et la baby-sitter alors les gens étaient capables de tout s'imaginer. Pas de bière pour moi, merci. dit-il en ouvrant le frigo. Il était décidé à rester et ne pas la laisser pleine de doutes. Tu en veux une ? Il se servit en attrapant une canette de coca. Jasper ne buvait pas d'alcool, il n'en avait quasiment jamais bu. C'était ça d'avoir une santé de merde. Il ne saurait jamais ce qu'être bourré veut dire. Pourquoi tu as peur de te retrouver seule avec lui ? Tu as peur qu'il ne te voit plus comme une femme ? Parce que t'en fais pas, ça se voit très clairement. Personne ne pourrait deviner que tu as déjà un enfant. Jasper lui adressa un clin d'oeil taquin. Entre ses lèvres, ces paroles n'étaient pas de la drague ni de la flatterie facile. C'était simplement une façon de la rassurer.
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Ondine L. Casanueva
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If you want your children to be intelligent, read them fairy tales. If you want them to be more intelligent, read them more fairy tales. — Je n’avais plus l’habitude d’être seule avec Marcus et j’avais peur de ce que cela pouvait donner. J’avais peur de parler d’autre chose que d’Alo. De toute façon, ce n’était pas comme si, ces derniers temps, je pouvais parler d’autre chose. Washington DC m’était tout simplement étranger. Je ne connaissais rien de cette ville, à part peut-être ce qu’on voyait dans des séries, des paysages de ci de là, le genre de truc dont je ne m’approchais pas vraiment, parce que j’avais peur que ça veuille dire qu’on était vraiment installés ici. Alors que c’était bel et bien le cas.
« Tu doutes peut-être de mes talents de baby-sitter ? »
Je fais non de la tête. Ce n’était pas de lui dont je doutais, c’était de moi. Enfin, de lui quand même, mais surtout du fait que je puisse laisser le seul sujet de conversation que je possédais et ma seule excuse. Qu’est-ce que j’étais sans Aloïs à part une fiancée pommée qui ne savait plus trop où se mettre ?
« Non, non t’es vraiment un bon babysitter, après t’es juste là pour le surveiller pas pour l’élever non plus »
J’aurais sûrement été plus regardante s’il s’était agit d’une garde d’enfant pendant toute la journée. Mais mon emploi du temps me permettait d’être collée à mon fils pratiquement toute la journée. Amen. Bien qu’il ait bientôt deux ans, je me sentais incapable de le laisser partir. Qu’est-ce que ça serait quand il en aurait dix huit et quitterait le nid.
Il refuse la bière que je lui propose. Tant pis pour lui. Tout pour moi.
« Pourquoi tu as peur de te retrouver seule avec lui ? Tu as peur qu'il ne te voit plus comme une femme ? Parce que t'en fais pas, ça se voit très clairement. Personne ne pourrait deviner que tu as déjà un enfant. »
« Non, JE ne me vois plus comme une femme. Moi. Crois moi, Marcus me fait sentir que je ne suis pas que la mère de son fils »
Et je me mets soudain à penser à toutes les nuits qu’on avait déjà passé à DC. Non, sur ce plan là, rien n’avait changé. Rien.
« Il y a du vin dans le frigo, tu peux m’en ramener ? »
Il est debout, j’en profite.
« Non, mais, ici c’est pas ma ville, c’est celle de Marcus. Ma ville à moi, c’est New York, ou Barcelone à la limite. Je me sens pas à ma place ici. Et, c’est dure d’être moi même. Je connais pas grand monde, et la seule chose familière que j’ai c’est Alo. Comment veux-tu que je m’en décroche. Et c’est mon premier aussi… »
En même temps, à vingt trois piges, c’était le premier de pas mal de gens.
Je reçois alors un message de Marcus  « On reportera pour une prochaine, je vais finir un dossier avant de rentrer du coup » Je soupire et jette le téléphone plus loin sur le canapé.
« Marcus va rentrer tard. Bordel, j’ai peur que tout ce changement ça nous perturbe aussi… »
Et là, inconsciemment, je me rends compte que je vois en Jasper un confident plus qu’un babysitter. Mais en réfléchissant, j’avais juste besoin de vider mon sac : ça aurait pu être le facteur que ça n’aurait rien changé.
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 jasdine ۵ ( baby-sitting )







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