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 VITTORIA X let's not fall in love


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Invité
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Vittoria Winterbottom


NOM(S) Winterbottom. Un nom de famille classe et facile à retenir, celui de mes parents adoptifs. Deux personnes qui ne savent sûrement pas la définition du mot amour. La richesse et la notoriété, ils l'ont.   Pour le reste, par contre, on repassera. Après, je suis heureuse d'avoir évité de grandir dans un orphelinat mais... je regrette qu'ils soient obsédés par les apparences au point de se conduire comme des parents dignes de ce nom que quand un appareil photo ou une caméra est braqué sur eux. Et sur nous, par la même occasion.  PRÉNOM(S) Vittoria. D'aussi loin que je me souvienne, c'est mon prénom biologique. Mes parents adoptifs n'ont pas cherché à le changer. En même temps, ça sonne tellement bien avec Winterbottom que ça aurait été un véritable gâchis. Vittoria, ça a des consonances royales. C'est joli. C'est glamour. C'est sublime. C'est digne de l'aînée de la famille. Enfin, j'imagine que c'est ce qu'ont pensé mes parents adoptifs. ÂGE vingt-huit ans. uc DATE ET LIEU DE NAISSANCE 7 mars 1988 à Florence uc NATIONALITÉ américaine grâce à mon adoption. Je suppose que j'ai également la nationalité italienne, même si j'en fais peu de cas. Ce pays a beau être ma terre natale, je n'ai aucune raison de me rendre là-bas. Un jour, peut-être. Quand ma curiosité sur ma famille biologique sera beaucoup trop grande. Je ne sais pas. C'est compliqué. STATUT CIVIL Ma vie sentimentale a toujours été digne d'une série américaine ou d'un drama coréen, au choix. J'ai toujours été passionnée par mon travail au point de reléguer au second plan mes possibles idylles. Seulement, lui, n'a pas été rebuté. Lui, c'est ce gars qui a demandé le divorce après trois ans de mariage pour   des raisons probablement logiques mais, que je juge complètement absurdes. Pour résumer, je suis fraîchement divorcée. ORIENTATION SEXUELLE bisexuelle et je l'assume complètement, au grand désespoir de mes parents. Je suis le genre de personne qui affiche clairement mon attirance pour les hommes comme pour les femmes. Le genre de fille qui n'hésite pas à faire comprendre aux homophobes qu'ils ne méritent pas le quart de mon attention.  MÉTIER éducatrice spécialisée, j'ignore si c'est parce que j'ai été adoptée ou si c'est à cause de mon sens de la justice. Probablement un peu des deux... Mais, j'ai toujours voulu faire quelque chose pour tout ces gosses trop paumés pour se rendre compte de leurs conneries, de ces adolescents qui ne trouvent rien de mieux à faire que d'outrepasser les limites pour prouver qu'ils existent. Je veux les aider. Je veux leur offrir un avenir meilleur. Je les abandonnerai pas. Jamais.  CLASSE SOCIALE  aisée. Avoir des parents dans la politique aide énormément à éloigner les problèmes financiers. Cependant, ma situation actuelle, je la dois à moi-même. Entre mon livre et mon métier, je gagne suffisamment bien ma vie pour être à l'abri du besoin.  Je sais qu'en cas de problème, je peux compter sur mes parents, trop effrayés à l'idée que je jette l'opprobre sur la famille si je devenais SDF... CARACTÈRE (+) organisée. (+) à la limite d'être control-freak. (+) maternelle. (+) surprotectrice. (+) créative. (+) passionnée. (+) loyale. (+) a un grand sens de la justice. (+) angoissée. (+) ouverte d'esprit. (+) trop exigeante envers elle-même. (+) compréhensive. (+) autoritaire quand il le faut. (+) piquante. (+) débrouillarde. (+) calme. (+) téméraire. (+) franche. (+) idéaliste. (+) se confie difficilement. (+) obstinée. (+) généreuse. (+) amusante...
PSEUDO lucrethia PRÉNOM gaëlle. ÂGE vingt-quatre ans, éternellement. Ouais, j'veux pas avoir 25 ans  Arrow PAYS Bretagne, le pays des crêpes. Si, si, c'est un pays. Je vous assure  yep   INVENTE/SCENARIO tout droit sorti de mon cerveau complètement tordu  , hormis pour la famille (a)  CRÉDITS blasphemy (200*320) + hqgifhunts (gifs même si le véritable créateur est impossible à trouver...)DOUBLE COMPTE ? 404 not found. AVATAR Lindsey Morgan
1. Pendant un temps, l'alcool a fait partie intégrante de ma vie. Trop probablement. J'ai mis du temps avant de comprendre que j'étais dépendante. Je refusais de l'admettre. Je le vivais comme un échec à mon rôle d'aînée. Je devais montrer le bon exemple, pas le mauvais exemple en devenant une épave accro à sa bouteille. J'ai fini par entrer dans un centre de désintox', couvert par mes parents qui déclaraient à qui voulait l'entendre, que j'étais partie en mission humanitaire à l'autre bout de la planète. Maintenir les apparences est le mot d'ordre. Quatre ans plus tard, j'ai toujours peur de retomber dans mes travers surtout depuis qu'il est parti mais, je ne le montre pas. 2. L'écriture a toujours été mon exutoire personnel. Une manière d'oublier mes problèmes dans un monde fictif que je bâtissais de a à z. Inventer des histoires, se perdre dans mes personnages... Bien plus qu'un passe-temps, c'est vital pour moi. Mon oxygène. Récemment, j'ai réussi à me faire publier, après de longs efforts. Un premier roman qui a connu son petit succès au point que je me suis décidé à plancher sur le second. Je ne rêve pas de gloire et de paillettes. Je souhaite simplement que mes écrits apportent un peu de joie, un peu de bonheur à mes lecteurs. On sous-estime toujours le pouvoir de la littérature. 3. Je ne suis pas une demoiselle en détresse qu'on doit défendre. Je ne supporte pas qu'on me prenne pour un être fragile qui pourrait se casser à la moindre brise. C'est sûrement pour cette raison que je me suis mise au taekwondo. Dans un monde où l'insécurité atteint des proportions effarantes, je préfère savoir me défendre. Ce sport, c'est un autre moyen de m'apaiser quand j'ai l'impression que ma vie dérape trop, que rien ne va ou que l'atmosphère familiale me pèse beaucoup trop. J'aime multiplier les activités. Sans compter que j'ai déjà eu l'occasion de donner des cours à des enfants. Transmettre son savoir fait toujours du bien. 4. Même si ma vie amoureuse est un désastre ambulant, j'aimerais fonder ma propre famille. Je sais qu'avec mon boulot prenant, c'est difficilement conciliable. Néanmoins, les défis ne m'ont jamais fait peur. J'ai l'habitude des difficultés, de devoir me surpasser pour obtenir ce que je veux, refusant l'aide de mes parents, pour réussir. Adoption, insémination... L'idée d'être mère me trotte de plus en plus dans la tête. Peut-être que cette idée ne se serait pas incrusté dans mon esprit si mon ex n'avait pas émis l'idée de vivre à trois avant de tout laisser tomber. De me laisser tomber. Il est tombé amoureux d'une alcoolique en rémission mais, pas de la femme qui ne connaît pas le terme renoncement. C'est du n'importe quoi. 5. Mes frères et soeurs, c'est mon trésor. Je crois qu'ils ne savent pas tout ce que je pourrais faire pour eux. Peut-être que Jasper s'en doute, tellement je le surprotèges, que je veille sur lui comme une maman-poule. Je dois l'agacer, parfois. Je le sais. C'est plus fort que moi. Par contre, les deux autres, je sais parfaitement qu'ils ne savent pas tout ce que je suis capable de faire pour eux. Surtout Théodor. Normal quand on a une relation comme la nôtre qui oscille entre moments plaisants et gros clashs. Pourtant, je l'aime. Comme les autres. Même si son arrogance me tape sur les nerfs, tout comme cette ambiance de guerre froide qui s'est installée entre mes frères. On est trop différents pour s'entendre parfaitement. Et en dernier, il y a Kandys. Ma soeur. L'autre touche de féminité. On est passée par toutes les étapes possibles et inimaginables. Grande complicité, rébellion, prises de têtes... Tout. La réconciliation n'a jamais paru aussi proche et pourtant... Qu'importe. Je les aime. Je ferai tout pour eux. Alors, restez-loin d'eux avec vos mauvaises intentions à la con.

EN VRAC. (+) la fierté, c'est "génétique" chez les Winterbottom. Je n'ai pas échappé à la règle. Rares sont les fois où des excuses s'échappent de mes lèvres. (+) même si je n'ai plus de problèmes avec l'alcool, il m'arrive de me rendre dans les réunions AA pour surveiller l'évolution de certaines connaissances. On m'a déjà proposée d'être marraine mais, j'hésite. (+) je lis énormément. De tout. Fictions qu'on trouve sur le web, roman de gare ou pavé de sept cent pages... Je dois une bonne partie de ma culture personnelle à la littérature. (+) je suis allergique au bordel. J'aime quand les choses sont bien rangés, façon magasin IKEA. Autant dire que quand je me retrouve dans des endroits qui n'ont pas l'air d'avoir connu un balai depuis x temps, je dois prendre sur moi et pas passer pour une véritable maniaque. (+) si je croisais un génie comme dans Aladdin, j'aimerais bien lui demander la paix dans le monde. Je sais, c'est impossible. (+) j'ai pris un chat, dernièrement. Une manière de mixer mon amour des bêtes avec celui du départ de mon ex, allergique aux poils de chats. J'aurais dû comprendre que c'était une plaie, dès que j'ai entendu ce détail. (+) adepte du sans alcool, la fête peut être aussi folle. (+) je ne suis pas contre les histoires d'un soir si j'en sais un minimum sur la personne. Et je ne parle pas que de son prénom et son nom de famille. 



KINDNESS Je ne me suis jamais considérée comme la gentillesse incarnée. Un peu trop franche pour ça et pourtant, si je pouvais distribuer de l'amour par paquet de dix, je le ferai sans problème. Si je pouvais aider toutes les personnes en difficultés qui croisent mon chemin, je n'hésiterai pas. Je suis une idéaliste, une utopique qui aimerait bien colorer ce monde avec des crayons pastels, qui voudrait effacer tout le malheur du monde. Gamine, je vouais un culte aux supers héros. Encore aujourd'hui, ces personnages fictifs, je les admire. Je sais dire "non", je ne suis pas naïve, je ne suis pas cette fille qu'on peut écraser sans rien dire. Néanmoins, j'ai un cœur d'or. Je me dois d'en avoir un. Pour mes frères et ma soeur. Pour ces gamins perdus qui cherchent une main tendue mais, qui se cache derrière de l'agressivité. Pour tout ces gens qui veulent espérer encore un peu. Tomber. Me relever. C'est un art de vivre. Je suis une battante, prête à tout pour les autres, même si les concernés l'ignorent. Je rêve d'un monde plus beau, plus paisible. Je rêve d'un mirage, d'une utopie. Je le sais. Et paradoxalement, je veux montrer au monde qu'un sourire peut valoir énormément.  
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once upon a time


Divine Comédie - Des rires d’enfants s’entendaient de l’extérieur, pendant que moi, j’attendais. Je vivais dans cet orphelinat depuis mes deux ans. Depuis que ma mère biologique, complètement paniquée, m’avait déposée devant ce bâtiment. J’ignorais la raison de ce revirement et je ne le savais toujours pas. Qu’importe. Le visage de ma génitrice s’était effacé de ma mémoire depuis bien longtemps. Depuis quatre ans. A présent, je patientais, le regard rivé sur cet homme et cette femme. Mes futurs parents. Couple modèle qui voulait se donner bonne conscience en adoptant une flopée de gosses pour jouer à la famille parfaite. Si la richesse était un parfum, ils s’en mettraient tous les jours. Je me rappelle encore des paroles d’une des employées de l’orphelinat quand elle m’avait amenée jusqu’à eux, une fois, que tout était réglé. « Je sais que tes copains et copines vont te manquer, Vittoria. Je sais que tu veux rester avec eux, mais une nouvelle famille s’offre à toi. Une seconde chance. Tu vas être heureuse avec eux. Tu vivras sûrement dans une grande maison et ils vont te donner tout l’amour qu’une petite fille, comme toi, mérite. » Elle avait continué encore un peu. Je buvais ses paroles avant de hocher la tête et de partir. Je revois encore le sourire de ma mère adoptive, de son expression heureuse, de son geste pour me tendre la main. Je revois cette scène comme si c’était hier et aujourd’hui, je me demande si elle n’a pas eu trop mal au visage à sourire comme ça. On souffre toujours quand on n’a pas l’habitude de faire quelque chose. C’est bien connu. Plus tard, la fille unique, que j’étais, s’est retrouvée catapultée aînée d’une fratrie de quatre. Théodor. Jasper. Kandys. Deux frères et une sœur avec un passé aussi peu glorieux que le mien. Quatre enfants destinés à jouer dans les gamins parfaits du couple Winterbottom. Encore mieux qu’une télé-réalité. Ils ne cherchaient que la perfection, ils ne souriant que face à la caméra ou les appareils photos, ils se conduisaient en parents modèles que dans ces occasions-là. Le reste du temps ? Mes parents ? Je ne sais pas où ils sont. Sûrement, en voyage ou chez des amis ou à un dîner mondain ou à une autre connerie du style avec une photo de leurs enfants chéris dans leurs portefeuilles. En réalité, j’ignore ce que c’est l’amour parental. C’est triste quand même, non ?

Vodka, ma chérie - «Encore un verre ? » J’acceptai en riant. Je devais avoir dix-sept ans et à cette époque, la fête me semblait bien plus folle quand on oubliait la mention à boire avec modération. Je n’étais pas encore majeure mais, ce n’était pas important. Pas ce soir. J’étais chez une amie. On fêtait je ne sais plus quoi. Un truc débile ou essentiel ? A quoi ça servait de s’en rappeler ? On n’avait pas besoin de raisons pour boire jusqu’à ne plus avoir de contrôle sur nos gestes, jusqu’à frôler le coma éthylique ou jusqu’à dépasser la frontière avec une personne qu’on s’était juré de ne pas embrasser pour éviter la situation gênante qui risquait de stagner des jours durant. J’étais jeune et sûrement, un peu trop conne, un peu trop dans mon monde pour comprendre que ses jolies bouteilles aux liquides colorés s’apprêtaient à me plonger dans un enfer… bien plus tard. Parce que la vie est sournoise, parce que le destin attend toujours son heure, parce que trop de bonheur doit toujours être compensé par un coup du sort malheureux. C’est comme ça. Ce jour où tout a dérapé… je devais avoir vingt-deux ans. Une journée de merde. Un énième rembarrage dans les règles avec Théodor. Une énième dispute. Un dîner mondain dont on requérait ma présence. Et des tas de trucs dans le même genre. Le genre de journée où on regrette de s’être levé. Sauf que j’avais fait l’erreur de rentrer dans ce bar. Celui d’un pote. Un verre. Puis deux. Trois. Et « attends, j’ai ce dernier cocktail à te faire goûter. Il est excellent. » Il l’était. Je n’ai pas regagné mon appartement ce soir-là. J’ai dormi chez lui, dans sa chambre d’ami. Grosse gueule de bois le lendemain et le début des emmerdes, les jours suivants. C’était un peu comme des montagnes russes. Il y avait des périodes avec et des périodes sans. Des arrêts. Des reprises. Un cercle vicieux. Un cauchemar dont je n’arrivais pas à me réveiller et dont je ne voulais pas parler. J’étais l’aînée, après tout. Je devais montrer l’exemple, pas me noyer dans la vodka et le whisky, ni jouer les testeuses de cocktails. Au final, quand ils ont compris ce qui se passait réellement, mes parents m’ont expédié dans un institut réputé. Cure obligatoire. Et moi, je n’osais même plus croiser le regard de mes frères et de ma sœur. Surtout celui de Jasper. Je ne voulais pas voir la déception. Je ne voulais rien voir. Le mot échec résonnait suffisamment en moi pour ne pas m’infliger une autre douleur.

Égoïsme Vital - Je détestai les hôpitaux depuis toujours. Trop de mauvais souvenirs me remontaient en mémoire, à chaque fois, que j’arpentais ces couloirs blancs. Malheureusement, chez nous, les hôpitaux faisaient partie intégrante de notre vie. Parce que Jasper avait hérité d’une maladie cardiaque. Sympathique le cadeau de la famille biologique. Jasper avait toujours été une source d’inquiétude pour moi à cause de cette histoire. Je ne comptais même plus le nombre de fois où je lui demandais de faire attention.  « Ne bois pas d’alcool, ne fume pas, ne te drogue surtout pas, ne fais pas trop d’efforts. »Une véritable litanie que je lui servais à toutes les sauces. La grande sœur étouffante par excellence. Seulement, j’avais mes raisons. Je ne voulais pas qu’il lui arrive quoique ce soit. Il souffrait déjà bien assez. Entre son cœur qui faisait n’importe quoi, cette guerre froide avec son ancien complice et grand frère et d’autres trucs plus ou moins importants… Je voulais le protéger. Je voulais être une super-héroïne pour lui, prête à braver tous les dangers. Parce qu’il le méritait. Parce qu’ils le méritaient tous. Sauf que… c’est l’inverse qui s’était produit. Ce coup de téléphone au beau milieu de la nuit, je m’en rappellerai toujours, gravé à jamais dans mon esprit. Indélébile. Son état avait empiré d’un seul coup. Même mon mari, à l’époque, se sentait impuissant face à mon état de détresse. Mon petit frère allait disparaître si on ne faisait rien. Je me détestais, à cet instant, d’espérer de toute mon âme qu’une personne lambda pousse son dernier soupir bien plus tôt que prévu. Je me haïssais de penser ça. C’était quoi cette règle à la con ? Pour apporter le bonheur d’une famille, il fallait en plonger une autre dans la tristesse ? Malgré tout, j’ai prié, quitte à passer pour une insensible, pour une fille au cœur de pierre alors que j’étais seulement désespérée. Au final, Jas a été sauvé. Etrangement, ce soir-là, je me suis écroulée en rentrant dans mon appartement. J’ai craqué. Encore une fois, l’homme qui partageait ma vie ne comprenait rien. Personne ne pouvait comprendre. Je crois que ce jour-là, j’ai pleuré de joie parce que mon frère avait été sauvé ; j’ai pleuré à cause de la culpabilité irrationnelle qui m’étreignait ; et j’ai pleuré de tristesse pour cette famille qui allait devoir survivre à la perte d’un être cher. Parce que le monde est injuste. Parce que bonheur rime avec malheur, à jamais. « Sois prudent, Jas. Ne force pas trop. » Encore et toujours cette mise en garde, même si elle a changée. Même si l’angoisse de le perdre est moins forte.

Amour compliqué - Divorcée à vingt-huit ans. Peut-on faire mieux comme situation pathétique ? C’était officiel. Il était parti. Il m’avait aidé à me sortir de mon amour néfaste pour l’alcool. Il avait su me faire remonter la pente. On avait fini par tomber amoureux avant de se marier un an plus tard. On nous prenait pour des fous, parce qu’on se précipitait trop. Je me rappelle avoir convaincu tout le monde que j’étais la femme la plus heureuse du monde et que je ne voyais pas ma vie sans lui. Le genre de discours guimauve à souhait, saupoudré de sucre glace et d’angelots brillants. Une vision d’horreur pour les non-romantiques. Et maintenant, je regrettais d’avoir laissé entrer dans ma vie plus que de raison ce mec pas foutu de me donner une raison correcte expliquant sa décision. L’amour rend aveugle. L’amour rend idiot. L’amour est la pire des choses sur terre ou comment passer pour une vieille aigrie à vingt-huit ans. Heureusement que je pouvais compter sur mes amis et sur ma sœur. Dire qu’il fallait un divorce pour que Kandys et moi, on se rapproche. Le destin n’en a pas marre d’être aussi ironique ? Mon entourage sentait bien que ça n’allait pas au mieux. Je n’avais même pas la force de faire redescendre sur terre Théo quand il prenait un peu trop la grosse tête. Un signe qui ne trompe pas. Je ne pensais pas qu’une séparation pouvait être aussi compliquée à gérer. C’était pas ma première histoire pourtant et sûrement pas la dernière. Du moins, je l’espérais. J’avais cru qu’il serait l’homme de ma vie. Une grotesque erreur. Une illusion cruelle. Il rejoignait juste la case des gens qui m’avaient brisés le cœur ou à qui j’avais brisé le cœur. Après tout, il ne m’a pas dit au revoir avec un grand sourire. Au contraire. On aurait dit qu’il portait le poids du monde sur ses épaules. Je suppose que lui aussi est brisé. Tant mieux. Qu’il souffre un peu. Je lâchais un soupir avant de rejoindre ma mère qui m’appelait. Pour une fois qu’ils étaient là… De loin, j’observais ma fratrie. Je regardais la complicité évidente de Théodor et Kandys avec un léger sourire. Toujours fourrés ensemble. Même si ils n’avaient pas été adoptés, je suis persuadée qu’ils auraient fini par se rencontrer. D’une manière ou d’une autre. Je vis une silhouette passer dans le couloir. Jasper. A sa vue, mon sourire s’agrandit un peu plus alors qu’une lueur de tristesse se lisait dans mon regard. Jasper, Théodor… Qu’est-ce qu’il s’était passé entre eux ? Pourquoi autant de distance ? Pourquoi autant de rejets dès que j’osais aborder le sujet que ce soit avec l’un ou avec l’autre ? Enfin, c’était nettement plus tranquille avec Jas. Renoncer, il fallait que je renonce. Pourquoi ça me semblait si compliqué ? Trop de questions. Pas assez de réponses. Même les gosses, dont je m’occupais, semblaient moins énigmatiques. Ma famille était un bordel et pourtant, jamais je n’échangerai cette fratrie dysfonctionnelle incapable de dire qu’ils s’aiment, préférant se prendre la tête plutôt que de faire de belles déclarations. Je les adorais. Le pire ? C’est qu’ils ne devaient même pas se rendre compte à quel point je les aimais.
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Bienvenue à toi jolie Vittoria !

Bon courage pour ta fichette I love you
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Ondine L. Casanueva
★ she smelt like the sun
Date d'inscription : 25/10/2015
Messages : 2111


bon cette fois ci tu pars pas :snif:
bienvenue sur LRS et bonne chance pour ta fiche :coeur:
si tu as le moindre soucis n'hésites pas VITTORIA X let's not fall in love 2815617710
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Bienvenue sur LRS et bon courage pour ta fiche VITTORIA X let's not fall in love 1550768444
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Joniya P. Scott
☽ the creed of unity
Date d'inscription : 10/02/2016
Messages : 220


LINDSAY M. :ohgot: VITTORIA X let's not fall in love 3212481378 :itslo:

bienvenue sur LRS !
Si tu as la moindre questions, n'hésite pas à nous faire signe !
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Bienvenue sur LRC :coeur:
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Invité
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Haaan, une Winterbottom VITTORIA X let's not fall in love 1752324381

Bienvenue sur LRS ma belle :coeur: Je te souhaite bon courage pour la rédaction de ta fiche, et n'hésite pas si tu as la moindre question VITTORIA X let's not fall in love 1812937817
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Marcus T. F. Hawthorne
administrateur
Date d'inscription : 25/10/2015
Messages : 661


bienvenue VITTORIA X let's not fall in love 1752324381
bon courage pour cette fiche :gni:
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Invité


Ma protectrice VITTORIA X let's not fall in love 1912327057 VITTORIA X let's not fall in love 1912327057
On va s'amuser chez les Winterbottom :love: :love:
officiellement bienvenue parmi nous :gni:
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