NOM(S)calloway. C'est son nom d'adoption, celui qui lui est revenu de droit dirait-on lorsque les papiers juridiques furent signés. Il n'était plus cet orphelin d'un père inconnu et d'une mère qui l'avait abandonné sur le perron de l'hôpital, désemparée vis-à-vis de la situation. Ce nom, difficile à emprunter, Isiah a appris à le voir coller à son prénom. Et, comme si, d'un claquement doigt, ou plutôt d'une signature, son passé semblait avoir été effacé. Il était à présent un Calloway, avec ses quelques inconvénients, mais surtout ses nombreux avantages.PRÉNOM(S)isiah, ferdinand. Ses prénoms, ils les traîne depuis toujours, comme une marque au fer rouge de son passé. C'est d'ailleurs le seul lien qu'il a avec celui-ci. Il était recensé dans les fichiers médicaux de l'hôpital avec ces deux prénoms, alors ils lui sont restés. Trop vieux pour être changés, quatre ans, lors de son adoption par les Calloway, le gamin a alors toujours gardé avec lui, forçant son nouvel entourage à s'en accoutumer. ÂGEvingt-quatre ans. Néanmoins, de ses quatre premières années sur terre, il n'a que très peu de souvenirs. Des bribes d'images, une palette de couleurs ternes, celles de l'orphelinat. Par la suite, tout paraissait beaucoup plus vivant, des lumières au plafond aux radiateurs fonctionnant. Du haut de ses vingt-quatre ans, il est le second dans la hiérarchie des Calloway, juste derrière sa soeur adoptive ainée Eleanor, de laquelle il est particulièrement proche. Juste après Isiah se trouve la benjamine de la famille, avec laquelle les conflits sont fréquents, plus à cause du brun qui ne peut s'empêcher de taquiner la petite dernière. DATE ET LIEU DE NAISSANCE le 13 Mai 1991 à Washington D.C. La naissance du gamin fut compliqué, chaotique. Elle eût lieu durant la nuit précédente lorsque la mère d'Isiah perdit les eaux. Seule, elle ne put que crier pour évacuer sa douleur. Les parois fines permirent au voisin d'entendre les appels au secours de la future mère de famille. Cette dernière fut transportée par le locataire de l'appartement voisin dans sa voiture fraîchement achetée. Elle salopa le cuir des sièges en quelques secondes, la voiture était ruinée. Quelques heures plus tard, au bout d'une nuit pénible, la jeune femme donna naissance à Isiah. Elle donna le second prénom, Ferdinand, au nouveau-né en guise de reconnaissance pour le voisin, qui s'appelait ainsi. NATIONALITÉaméricaine. Si de son passé le jeune homme est certain d'une chose, c'est sa nationalité. STATUT CIVILcélibataire. Quelques flirts, tout au plus. C'est le tableau de chasse famélique de l'étudiant qu'il n'assume que très peu. En cause ? Son incapacité maladive à tenir une conversation intelligible avec une fille, autre que ses soeurs. Néanmoins, sa maladresse allié à sa timidité ne plaident pas pour son cas, tout comme son incompréhension des codes et signes contemporains de la drague. ORIENTATION SEXUELLEhétérosexuel. Depuis son enfance, il a toujours eu le même fantasme permanent pour une actrice dont son paternel adoptif est également un grand fan. Monica Bellucci. De quoi façonner sa sexualité. MÉTIERétudiant en littérature et vend des disques dans une boutique spécialisée. Après une première année en droit pour faire plaisir à ses parents, loin d'être fructueuse, le brun se dirigea vers sa passion immuable, la littérature. Il suit à présent un cours de Graduate à Georgetown. A côté, il travaille dans un petit disquaire dans lequel il est le seul employé. Détestant dépendre financièrement de ses parents adoptifs, il y gagne son argent de poche tout en cultivant sa passion pour la musique. CLASSE SOCIALEmoyenne Il évite de le montrer, sachant qu'il est déjà chanceux de se retrouver dans une telle position. Il se contente du simple minimum au quotidien, travaillant durement lorsqu'il souhaite s'acheter quelque chose. Néanmoins, il sait pertinemment qu'en cas de pépins financiers, il pourra toujours compter sur le soutien, moral comme financier, de sa famille. CARACTÈRE têtu ≈ jaloux ≈ fidèle ≈ aime attirer l'attention ≈ timide avec la gente féminine ≈ drôle ≈ altruiste ≈ naïf ≈ impulsif ≈ possessif ≈ sarcastique ≈ attentionné ≈ persévérant ≈ anxieux ≈ maladroit.
PSEUDO sober. PRÉNOM arnaud. ÂGE vingt-et-un ans. PAYS espagne. INVENTE/SCENARIO scénario d'eleanor. CRÉDITS uc. DOUBLE COMPTE ? non. AVATAR logan lerman.
machinalement ne peut s’empêcher de se caresser la lèvre supérieur avec le revers de son pouce, notamment lorsqu'il est plongé dans ses pensées. ≈ possède un attrait tout particulier pour la culture afro-américaine, surtout littéraire et musicale. Il est aussi un consommateur insatiable de musique urbaine. ≈ est un enfant adopté mais n'a jamais cherché à retrouver ses véritables parents, sachant parfaitement la déception qui en découlerait. ≈ possède une multitude de cahiers dans lesquels sont écrits des bribes d'histoires, n'ayant jamais réussi à en terminer une seule.≈ a pour ambition de devenir écrivain depuis qu'il a mis les pieds dans la demeure Calloway où l'imagination et l'Art sont supportés.≈ n'a jamais eu une relation sexuelle avec une fille, soit parce qu'il préférait couper court aux relations, soit parce qu'aucune ne l'a supporté jusqu'à cette étape. ≈ possède la fâcheuse tendance à jurer pour un rien, avec un langage de charretier.≈ ne comprend pas grand chose à la politique, domaine qui est le dernier de ses soucis. ≈ a son permis de conduire mais préfère toujours opter pour la bicyclette lorsqu'il déambule dans les rues de Washington. ≈ est très proche de sa famille adoptive, surtout de sa soeur ainée. ≈ n'a jamais voyagé hors des États-Unis, et pourtant cela ne le dérange pas plus que ça. ≈ possède des pieds de géants bien que d'une taille moyenne, un léger 47. ≈ n'est pas serein avec les enfants, contrairement à son ainée.
simplicity malgré lui, c'est monsieur tout-le-monde. Il cherche à attirer l'attention des autres pour en sortir, de ce quotidien amorphe, presque insipide.Néanmoins, ça ne ne fonctionne pas ou alors temporairement, il redevient alors celui qu'il était, un brun perdu dans la foule de Washington. Si sa vie n'est pas passionnante au demeurant, il a appris à vivre avec, se réjouissant du peu qui peut intervenir dans son quotidien : une bonne nouvelle, une découverte musicale, une rencontre. Un rien suffit à donner un peu de couleur aux contours ternes de la vie de l'étudiant en littérature. Cependant, ce dernier tire de son quotidien morose toute son imagination qu'il couche sur les feuilles de son carnet à spirales faisant vivre à ses personnages des histoires qu'il n'oserait imaginer pour lui-même.
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Sac à dos glissant le long de son épaule, le gamin se présentait droit comme un i dans le bureau de la directrice du pensionnat où il séjournait depuis trois ans déjà. Ses premiers pas, il les avait exécutés au milieu des chaises en bois sur le carrelage nacré. Ses premiers mots s’étaient répercutés contre les parois des murs opalins. Contrairement à la majorité des enfants, ils ne furent pas « papa » ou « maman ». Ces notions étaient inconnues pour le bambin, orphelin. Sa mère l’avait déposé sur le perron de l’hôpital où il était né quelques mois auparavant avant d’être placé entre les mains de services sociaux qui le redirigèrent vers cet orphelinat modique de Washington D.C. Calme, le gamin ne s’était jamais plaint, hormis lorsqu’il voyait le va-et-vient de ses camarades de jeux qui, du jour au lendemain, disparaissaient pour ne plus revenir. Un éternel recommencement pour Isiah. Ce dernier demeura au sein de l’institution jusqu’à ses quatre ans passés. Un jour, son tour était venu. La matrone l’avait prié de préparer ses bagages, un sourire se dessinant le long de son visage émacié. A force de voir les autres enfants subir le même rituel, le brun savait ce qui lui arrivait. Sans joie ni enthousiasme particuliers, le gamin se dirigea vers sa chambre, triste de laisser tomber ses nouveaux copains avec qui il se lançait dans des courses folles le long de couloirs interminables de l’institut. Quatre années de sa vie logèrent dans un simple sac à dos noir, les bretelles effilées. Des vêtements, un petit ours en peluche fatigué de sa vie, voilà les seules possessions d’un Isiah qui bouclait ses affaires sous le regard déjà mélancolique des trois autres garçons avec qui il partageait sa chambre. Avec un sourire malicieux dessiné par ses fines lèvres, il leur annonça que contrairement aux autres, il reviendrait. Il le fera, plus âgé, lors des fêtes de Thanksgiving et Noël, de son propre chef. Le gosse quitta alors sa chambre rudimentaire, trainant les pieds jusqu’au bureau de la directrice, ses minuscules guiboles légèrement tremblotantes. Isiah toqua doucement sur la massive porte en chêne, en espérant ne pas être entendu, prolongeant ainsi son séjour parmi ses copains. Malheureusement, la voix stridente de la grande responsable le tira de sa rêverie. Le brun fit alors son apparition au milieu du grand bureau sans charme ni style. Lui tournant le dos, sur deux chaises était installé un couple qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Néanmoins, leur sourire chaleureux semblait faire remonter la température de quelques degrés dans la pièce. La femme se leva de manière élégante, et s’approcha de lui avant de lui ébouriffer ses cheveux de jais d’un geste affectueux. Le gamin, ne pipa pas un mot, méfiant, préférant rester de marbre mais un léger sourire se dessina sur ses joues rebondies. La grande dame aux longs cheveux châtains lui tendit la main pour l’aider avec son sac à dos qui glissait le long de sa frêle épaule. Isiah opina du chef et la surprise se lut dans les yeux de la femme lorsqu’elle prit conscience du poids, ou plutôt de la légèreté, du sac.
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Il savait pertinemment ce qui l’attendait en franchissant le pas de ce bureau. Isiah baissait la tête, conscient de ses tords alors que sous la casquette azurée, le regard de son interlocuteur le pétrifiait. Sans un mot, le brun se glissa à l’intérieur du cabinet tandis que la voix grave et orageuse de l’homme le somma de faire la porte derrière lui. L’adolescent âgé de dix-sept ans se tenait immobile, derrière la chaise réservée aux invités qui pénétrait dans l’enceinte personnelle de son hôte. La présence de l’enfant adoptif des Calloway n’était pas nécessairement souhaitée et lorsqu’il entendit le soufflement exaspéré du locateur des lieux, Isiah savait qu’il avait déçu. Ce dernier baissait toujours les yeux, observant méticuleusement la moquette parsemée de tâches de café indélébiles alors que le silence se faisait de plus en plus pesant. L’homme enleva d’un geste rapide son couvre-chef avant de se gratter le crâne, tourmenté. Puis, soudainement, son regard olive particulièrement intimidant se figea sur la tête baissée du brun. Cette situation dérangeait profondément les deux, les rendant inconfortables au possible. Pourtant, l’homme pris la parole. « Bordel Isiah, qu’est ce qui t’as pris ? Casser le nez d’un camarade ? T’as de la chance qu’il ne porte pas plainte contre toi. » Levant son regard azuré, le lycéen répondit ce que répondent toujours les personnes dans la situation. « C’est lui qui a commencé. Il l’a bien cherché. » Isiah se renferma alors dans sa carapace, une moue se dessinant sur son visage blême. Un râle d’énervement émana de la gorge de l’homme. Ce dernier savait, malheureusement, que l’adolescent qu’il avait en face de lui était une tête de mule des plus coriaces qui existait, de celle qui ne reconnaît pas ses tords. Et pourtant, les deux savaient tout à fait que le gamin qui se retrouvait avec le nez en sang n’avait fait que piquer légèrement la fierté de son camarade. La scène s’était passée quelques heures auparavant, au sein du vestiaire de l’équipe de basket-ball de laquelle le garçon Calloway faisait partie. Chacun se charriait alors que l’entrainement s’était passé dans la bonne humeur et le labeur collectif, les blagues enfantines sur les mères volaient d’un casier à l’autre lorsqu’une était destinée à Isiah. Le sang de l’enfant adopté ne fit qu’un tour, son poing venant s’écraser contre l’arête nasale de son coéquipier qui lâcha un cri aigu qui fit rire la moitié du vestiaire tandis que l’autre vint à ses côtés pour constater les dégâts. « Je suis obligé de t’envoyer en détention pour les deux prochaines semaines tous les soirs, gamin. Cet événement vient s’ajouter à toutes les remarques de tes enseignants des derniers jours, reprend-toi. » Le gamin, peu concerné, acquiesça, toujours le regard contemplant les tâches sur la moquette grisâtre. « Très bien. Je peux y aller ? » demanda-t-il sans pour autant daigner lever ses yeux azurées en direction de son proviseur qui se trouvait de l’autre côté du bureau. D’une voix qui respirait l’épuisement causée par l’impertinence d’un tel gamin pourtant si attachant et intelligent, l’homme lui donna sa permission. Isiah tourna les talons, quittant le bureau en levant la tête. En réalité, l’insulte n’avait été qu’un prétexte qui tombait parfaitement pour se faire remarquer. On parlait déjà de lui dans les couloirs du lycée, en bien ou en mal peut lui importait, et le lycéen savait en connaissance de cause que le directeur appellerait sa famille adoptive. Ainsi celle-ci se préoccuperait un peu moins des préparatifs du dix-huitième anniversaire de son aîné et un peu plus de ses faux problèmes scolaires ou de comportement. Tout marchait comme sur des roulettes. D’ailleurs, le brun quitta le bureau avec un léger sourire en coin alors que le proviseur composait le numéro de ses responsables.
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attention, on réserve une surprise aux meilleurs pubeurs 
Il savait pertinemment ce qui l’attendait en franchissant le pas de ce bureau. Isiah baissait la tête, conscient de ses tords alors que sous la casquette azurée, le regard de son interlocuteur le pétrifiait. Sans un mot, le brun se glissa à l’intérieur du cabinet tandis que la voix grave et orageuse de l’homme le somma de faire la porte derrière lui. L’adolescent âgé de dix-sept ans se tenait immobile, derrière la chaise réservée aux invités qui pénétrait dans l’enceinte personnelle de son hôte. La présence de l’enfant adoptif des Calloway n’était pas nécessairement souhaitée et lorsqu’il entendit le soufflement exaspéré du locateur des lieux, Isiah savait qu’il avait déçu. Ce dernier baissait toujours les yeux, observant méticuleusement la moquette parsemée de tâches de café indélébiles alors que le silence se faisait de plus en plus pesant. L’homme enleva d’un geste rapide son couvre-chef avant de se gratter le crâne, tourmenté. Puis, soudainement, son regard olive particulièrement intimidant se figea sur la tête baissée du brun. Cette situation dérangeait profondément les deux, les rendant inconfortables au possible. Pourtant, l’homme pris la parole. « Bordel Isiah, qu’est ce qui t’as pris ? Casser le nez d’un camarade ? T’as de la chance qu’il ne porte pas plainte contre toi. » Levant son regard azuré, le lycéen répondit ce que répondent toujours les personnes dans la situation. « C’est lui qui a commencé. Il l’a bien cherché. » Isiah se renferma alors dans sa carapace, une moue se dessinant sur son visage blême. Un râle d’énervement émana de la gorge de l’homme. Ce dernier savait, malheureusement, que l’adolescent qu’il avait en face de lui était une tête de mule des plus coriaces qui existait, de celle qui ne reconnaît pas ses tords. Et pourtant, les deux savaient tout à fait que le gamin qui se retrouvait avec le nez en sang n’avait fait que piquer légèrement la fierté de son camarade. La scène s’était passée quelques heures auparavant, au sein du vestiaire de l’équipe de basket-ball de laquelle le garçon Calloway faisait partie. Chacun se charriait alors que l’entrainement s’était passé dans la bonne humeur et le labeur collectif, les blagues enfantines sur les mères volaient d’un casier à l’autre lorsqu’une était destinée à Isiah. Le sang de l’enfant adopté ne fit qu’un tour, son poing venant s’écraser contre l’arête nasale de son coéquipier qui lâcha un cri aigu qui fit rire la moitié du vestiaire tandis que l’autre vint à ses côtés pour constater les dégâts. « Je suis obligé de t’envoyer en détention pour les deux prochaines semaines tous les soirs, gamin. Cet événement vient s’ajouter à toutes les remarques de tes enseignants des derniers jours, reprend-toi. » Le gamin, peu concerné, acquiesça, toujours le regard contemplant les tâches sur la moquette grisâtre. « Très bien. Je peux y aller ? » demanda-t-il sans pour autant daigner lever ses yeux azurées en direction de son proviseur qui se trouvait de l’autre côté du bureau. D’une voix qui respirait l’épuisement causée par l’impertinence d’un tel gamin pourtant si attachant et intelligent, l’homme lui donna sa permission. Isiah tourna les talons, quittant le bureau en levant la tête. En réalité, l’insulte n’avait été qu’un prétexte qui tombait parfaitement pour se faire remarquer. On parlait déjà de lui dans les couloirs du lycée, en bien ou en mal peut lui importait, et le lycéen savait en connaissance de cause que le directeur appellerait sa famille adoptive. Ainsi celle-ci se préoccuperait un peu moins des préparatifs du dix-huitième anniversaire de son aîné et un peu plus de ses faux problèmes scolaires ou de comportement. Tout marchait comme sur des roulettes. D’ailleurs, le brun quitta le bureau avec un léger sourire en coin alors que le proviseur composait le numéro de ses responsables.
En plus Lerman quoi 
