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 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup)


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Loup St-James
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Date d'inscription : 15/03/2016
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Loup St-James


NOM Saint-James, un nom de famille typiquement français que bien des américains ont du mal à prononcer correctement. Avec le temps il a pris l’habitude de le raccourcir, s’en tenant simplement à James. PRÉNOM(S) Loup et Camille. Nul besoin de préciser qu’avec des prénoms comme ceux-là on se fait facilement remarquer quand on est encore dans l’âge ingrat qu’est l’adolescence. ÂGE Le jeune homme a fêté ses vingt-six ans il y a peu et il préférerait que les choses restent en l’état par peur de dépasser la trentaine. Malheureusement tout le monde doit passer par-là un jour où l’autre. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Il a vu le jour dans un hôpital parisien un certain vingt-trois février. NATIONALITÉ Loup a obtenu la nationalité américaine peu de temps après avoir posé le pied aux Etats-Unis. Il est donc un fier citoyen américain en règle. Enfin presque. STATUT CIVIL C’est le cliché du célibataire qui se complait dans sa solitude par excellence. Il a essayé plusieurs fois de se mettre en couple, mais c’était bien trop prise de tête à son goût. Il finira probablement par se caser avec quelqu’un ayant la moitié de son âge lorsqu’il en aura quarante. ORIENTATION SEXUELLE Bisexuel sans complexe. Si au départ il ramena un gars à la maison uniquement dans le but de faire enrager son père, il se laissa tenter et finit par en redemander. Comme il le dit si bien tant que la chaire est dégustable pourquoi se priver ? MÉTIER Pour un gars qui n’a pas terminé ses études, il n’a pas à se plaindre en tant qu’informaticien et futur analyste en formation au sein des bureaux du FBI. Non pas qu’ils lui laissèrent vraiment le choix lorsqu’ils ont débarqué à sa porte un matin, c’était soit ça soit passer quelques années derrière les barreaux pour piratage et détournement d’informations.  CLASSE SOCIALE Il a grandi dans le luxe sans se soucier de rien. Même si ce n’est pas des valeurs qu’il continue de partager il garde tout de même un train de vie assez aisé, il le faut bien pour s’acheter des équipements de qualité. CARACTÈRE Loup c’est quelqu’un d’assez désinvolte. Totalement imprévisible, il prend la vie comme elle vient sans chercher à se mettre la pression sur quoique ce soit. On pourrait presque le comparer à une feuille qui se laisse porter par le vent. Il a toujours eu un problème avec l’autorité, que ce soit l’autorité parentale ou scolaire il n’apprécie pas avoir quelqu’un sur son dos qui lui dicte sa conduite et n’hésite pas à le faire savoir. Le sarcasme est d’ailleurs sa meilleure arme. Extrêmement talentueux en informatique, il en a fait sa passion. A vrai dire dès qu’un truc lui plait il se donne les moyens d’y arriver, une caractéristique qu’il conserve lorsqu’il a quelqu’un dans son collimateur. Loup c’est aussi un gars particulièrement méticuleux et organisé contrairement à ce qu’on pourrait croire, il faut bien ça pour devenir un hackeur de talent après tout. Finalement sa plus grande qualité, mais également son pire défaut reste sans doute sa manie de laisser les autres entrer et sortir de sa vie comme si de rien n’était. Certes il ne se prend pas la tête, mais ça pourrait bien lui porter préjudice un jour où l’autre.
PSEUDO iron. PRÉNOM Quentin. ÂGE 20 ans. PAYS France. INVENTE/SCENARIO Scénario du beau Théo. :gni: CRÉDITS Sweet nothing. DOUBLE COMPTE ? Aucun. AVATAR Max Irons.
Loup est un prodige de l’informatique. Mettez-lui un écran devant les yeux ainsi qu’un clavier et une souris entre les mains, il n’y aura probablement pas un problème qu’il ne pourrait résoudre. Une passion que ses parents n’ont jamais cautionnée car bien sûr ce n’est pas un plaisantin, ce qu’il fait c’est du sérieux. Suffisamment sérieux pour avoir attiré l’attention du FBI à vrai dire.

Si toutes les infractions qu’il a pu commettre jusqu’à ce qu’il intègre le FBI étaient connues de ses supérieurs son casier judiciaire serait probablement assez lourd.

Il a piraté le système d’une université de l’Etat de Washington pour monter un faux dossier d’étudiant et faire croire à ses parents qu’il y étudiait pour qu’ils le laissent tranquille. Cette arnaque a tenu deux ans, son père a fini par le couvrir à l’aide d’un magnifique pot de vin versé au doyen l’université pour éviter de salir sa réputation.

Il n’a pas été renié par sa propre famille mais c’est tout comme. Dès l’instant où il a cherché à se sortir de ce moule que ses parents avaient conçus, ce fut comme si leur fils était devenu une toute autre personne. Enfin plus pour son père que pour sa mère. Aujourd’hui encore son passe-temps favori autre que de s’exploser les yeux devant son écran se résume à faire enrager son père.

Toute cette histoire a commencé lorsqu’il a appris que son père était infidèle. Lui qui l’a forcé à garder le secret, à faire comme si de rien n’était tout en essayant de faire de lui son véritable reflet. Pourtant cet abominable personnage n’a pas pu continuer à se taire lorsque l’une de ses conquêtes est venue le trouver avec une jolie petite tête blonde dans les bras.

Cette bataille entre le père et le fils a atteint son paroxysme il y a un peu moins de deux ans lorsque le jeune homme a piraté les serveurs de la multinationale de son père pour vider un bon nombre de ses fonds et chercher des informations compromettantes comme des comptes bancaires bien dissimulés à l’étranger par exemple. Toutefois il n’a pas eu le temps d’en tirer grand-chose puisqu’une plainte fut déposée contre lui par nul autre que Mr. St-James en personne. Après ça autant dire qu’ils ne peuvent pas se retrouver dans la même pièce sans que ça explose de tous les côtés.

La famille St-James a beaucoup voyagée à cause de l’entreprise du paternel. Ils ont vécus à Paris, puis ont été contraints de quitter la capitale Française pour Londres. Ils se sont ensuite installés à Milan, Prague, Frankfort et finalement Washington lorsque Loup fut en âge de terminer le lycée. C’est pour cette raison qu’il est si détaché par rapport à ses fréquentations : il en a eu assez de s’attacher pour devoir tout reconstruire ou bout d’un an ou deux. L'une des pires choses qu'il a dû faire était de quitter Paris à ses dix ans et il ne veut plus jamais subir ça à nouveau.

Il parle couramment anglais, français, italien et maitrise de bonnes notions de japonais et d'allemand.

Sa demi-sœur a beau ne partager qu’1/2 de gênes communs – et pas les meilleurs – avec Loup, pourtant il est très proche d’elle. De toute façon ce n’est pas sa faute si son père a été infidèle alors il a rapidement appris à l’accepter dans sa vie.

Le sommeil n’a jamais été un problème pour lui. Il peut passer des jours sans dormir même si après ça il a plus l’air d’un zombie que d’un être humain. En général il tourne au café bien fort et bien long, mais il a déjà pris des amphétamines au point de devenir accro pendant une courte période.

C’est un grand fumeur. Il n’a certes jamais touché à d’autres drogues que des pilules énergisantes, mais il a plus de chances de mourir d’un cancer des poumons que de mort naturelle. Et à vrai dire ça ne le dérange pas plus que ça.

Etant sous surveillance du FBI qui ne se gêne pas pour consulter ses historiques de connexion en temps réel, il lui arrive souvent de vagabonder sur des sites pornos pour se foutre d’eux.

Il va de temps en temps donner des cours en informatique dans des universités de Washington, son superviseur l’a exigé soit disant pour le sociabiliser un peu sans que ça implique beuverie et sales coups.

Il vend discrètement ses services contre une bonne rémunération. Les personnes qui viennent le trouver ont généralement entendu parler de lui grâce à du bouche à oreille, les amis d'amis de ses amis.

Malgré tout c’est loin d’être un danger public. C’est juste un gars avec un minimum de talent qui cherche à s’affranchir des limites du système. Quand on le connait en dehors de sa tanière il est même plutôt sympa. Surtout après quelques verres.



COLOR Loup n’a aucune ambition ni de rêve particulier. Il pourrait prétendre appartenir à la haute sphère de cette société mais ne le souhaite pas. Tout ça c’est surfait pour lui. Ce qui le fait vibrer c’est de vivre au jour le jour sans jamais savoir de quoi demain sera fait. Prendre des risques, s’élancer, tomber, recommencer. Pendant trop longtemps son quotidien n’a été qu’une succession de codes parfaitement définis dont chaque variable rythmait chaque minute de sa vie. A présent il ne veut plus de ça. Rebel, décalé, différent… C’est peut-être trop idéaliste lorsque l’on considère ce monde dans lequel nous vivons, mais son seul désir est de vivre une vie sans les limites qu’on lui impose.
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Loup St-James
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once upon a time

PARIS, 2000
T'as terminé de monter le dernier carton dans le camion. Finalement ta mère avait raison, ce n'était pas si compliqué à faire. Non… Faire les cartons ce n'est rien à côté de ce qui t'attend maintenant. La douloureuse épreuve des adieux. Théo est là sur le pas de ta porte. Ton meilleur ami t'attend pour te regarder partir sans l'espoir de te voir revenir. Les enfants n'ont pas la même notion du temps que les adultes, eux ils ne comprennent rien de ce que c'est de vous séparer, vous ne vous connaissez que depuis quatre ans mais tu as quand même l'impression d'avoir passé toute ta vie à ses côtés. Après tout l'un comme l'autre n'avez que dix ans, aucun de vous deux ne peut se rendre compte à quel point c'est futile dans une existence quatre ans. A quel point c'est court. Et pourtant ça fait beaucoup de souvenir en quatre ans, assez pour te donner l'envie de t'attacher à cette porte pour qu'ils ne puissent pas te prendre avec eux. « Alors tu pars ? On se revoit quand ? » Tu baisses les yeux pour ne pas avoir à observer son regard gorgé de larmes. Néanmoins tu baisses les yeux car au fond tu n'en sais rien. Tu aimerais bien pouvoir lui donner une réponse, pouvoir lui dire que ce ne sera pas long. C'est faux… « Maman dit qu'on ne revient pas et que je dois te dire au revoir pour quand on sera très vieux. Comme elle. » Oui, car tu reviendras un jour. Quoiqu’il t’en coute tu reviendrais. Peu importe le temps que ça te prendra. Vous pourriez très bien être encore plus vieux que vos parents que tu le retrouverais quand même. « Je deviendrais vite vieux sans toi. » Les vieux, tu commences à les connaitre. Le temps de l’insouciance est derrière eux, il t’est facile de le comprendre quand tu as à peine le temps de voir ton père de la journée. Tu préférerais rester un enfant toute ta vie. Pourtant s’il faut vieillir pour retrouver Théo, alors tu vieilliras aussi rapidement que possible. « Moi aussi. » Ton père te fait signe au loin, tandis que ta mère termine de faire le tour de la maison et vient fermer cette porte à clé. Tu sais bien ce que ça signifie. C’est sans doute les derniers mots que vous échangez avant très longtemps. C’est la fin de cette amitié dont tous les enfants rêvent. Loup et Théo… Bientôt vous ce ne sera plus que Loup, et Théo lui sera bien loin de ton nouveau chez-toi. Il se trouvera un nouveau Loup, tandis que tu te trouveras un nouveau Théo bien que tu sais au fond qu’aucun autre ne pourra jamais le remplacer. Alors lorsqu’il te tend cette main, tu n’as juste pas envie de la prendre. C’est bien trop dur. Tellement qu’aucun de vous ne peut retenir ses larmes davantage. Ses bras viennent t’enlacer un court moment pendant lequel tu pleurniches comme une mauviette sur son épaule. Ce n’était pas la fin de tout, seulement de ces promesses d’enfant.

PRAGUE, 2005
Ca fait déjà cinq ans que vous avez quitté Paris. Londres, Milan et maintenant Prague. Toutes ces villes ont beau être magnifiques, toutefois tu n'y es pas à ta place. Ce n'est pas l'endroit où tu devrais être. Il t'arrive encore de repenser à Théo, de ressasser le passer et te souvenir bien trop souvent de ces moments que vous passiez ensemble. Peu importe l'endroit, tu n'as pas l'impression d'être toi-même. Tu te construits un monde à l'écart de ce que tes parents attendent de toi. Lorsque tu n'es pas au lycée, tu restes enfermé dans ta chambre accroché à ton ordinateur. C'est la seule chose qui te passionne un tant soit peu, surtout ces derniers temps. Ton père voudrait que tu t'en éloignes, que tu Rencontres de véritables personnes avec qui tu pourrais te lier d'amitié. En réalité il a surtout peur de ce que tu pourrais trouver en fouillant sur le net. Il a peur car il sait ce dont tu es capable ne serait-ce qu'un portable entre les mains. Oui, il a peur de toi et il te l'a bien fait comprendre lorsque tu as découvert ses petites aventures extra-conjugales l'année passée. Il t'a fait promettre de garder le secret, il te fait culpabiliser. Il est égoïste. Il voudrait que tu sois quelqu'un d'autre, il voudrait que tu lui ressembles mais tu en es incapable. Alors tu gardes le silence en espérant que ça puisse compenser.

Néanmoins la vérité finit toujours par éclater. « Tu te fiches de moi ?! Et moi qui ai cru chacun de tes mensonges, m’aurais-tu dit ne serait-ce qu’une seule fois la vérité ?! » La voix de ta mère raisonne dans toute la maison si bien que tu l’entends très distinctement à travers la porte de ta chambre derrière laquelle tu préfères rester caché. Cette fois ton père ne peut plus se voiler la face et faire semblant. Cette fois il ne peut plus acheter ton silence, même s’il continue sur sa lancée et nourrit un peu plus cette haine que tu lui portes. Il est allé trop loin. « C’est pour ça qu’on a dû quitter Paris ? Parce que tu as préféré fuir plutôt qu'affronter tes responsabilités ? » Tu fronces les sourcils à sa question. Après tout c’est bien possible, le connaissant. « Non, je n’étais pas au courant jusqu’à ce qu’elle débarque ici avec son avocat ! Crois-moi si ça avait été le cas… » Tu peux l’entendre, la main de ta mère fendre l’air pour venir claquer la joue de l’homme qui l’a bafoué et qui continue de le faire avec ses mensonges. Un long silence entrecoupé de pleurs s’installe jusqu’à ce qu’il daigne l’interrompre. « Elle ne représente rien pour moi. Et ça… C’est une terrible erreur. » « Ca ? Ça, c’est ta fille ! » Ouais, t’as une sœur. Ou plutôt une demi-sœur, fruit de l’infidélité de Mr. St-James. De ce que tu as pu comprendre, elle a quelques années de moins que toi. Sa mère était son employée, employée dont il a largement profité et pas uniquement pour ses incroyables talents en ce qui concerne la comptabilité. Elle aurait démissionnée en apprenant sa grossesse puis aurait gardé le secret jusqu’à ce qu’elle finisse par manquer d’argent et finisse par tout mettre en œuvre pour retrouver son ancien patron. Ou plutôt son ancien amant. Comme quoi le passé fini toujours par nous rattraper d’une manière ou d’une autre.

WASHINGTON, 2010
Ton doigt clique frénétiquement sur la souris tandis que tes yeux vacillent entre les trois écrans qui se trouvent posés sur ton bureau. T’as arrêté de compter le nombre d’heures pendant lesquelles tu t’es retrouvé sur ce projet, ce qui est sûr c’est que tu n’as pas vu la lumière du jour depuis un petit moment déjà. Ni même ton lit, ou le reste de ton appartement en dehors des toilettes. Ta concentration est à son paroxysme, si bien que tu n’entends pas lorsqu’on frappe à la porte. Il faut que les coups se fassent un peu plus insistants pour que tu réalises que tu as de la visite. Qui ça peut bien être ? Mis à part ton proprio ou des clients qui viennent te demander un petit service tu n’as pas vraiment l’habitude de recevoir du monde à cette heure-ci. Enfin tu ne sais même pas quelle heure il est. Deux heures de l’après-midi passé. Tu ouvres la porte en braillant pour qu’il cesse de s’acharner après la pauvre planche de bois quand tu vois ton père de l’autre côté. Il a l’air furieux, et tu n’as pas la moindre idée de ce qu’il fait ici puisque tu devrais être en cours à l’université selon toute logique, même si pour ça il faudrait que tu y sois inscris. « J’ai reçu un appel du doyen de l’université dans la matinée. On a eu un peu le temps de parler pendant le déjeuner. Alors par quoi tu veux que je commence ?! » Bouche bée, tu ne sais pas quoi répondre. Un petit sourire perfide commence à se dessiner au coin de tes lèvres mais se voit être effacé lorsque ton géniteur franchis le pas de la porte pour pénétrer à l’intérieur de ton appartement. « Tu as piraté le système de l’université et falsifié des dossiers ! Et ce pendant deux ans ! Est-ce que tu as ne serait-ce qu’une petite idée de la somme que j’ai dû déboursée pour te couvrir ?! » Ça doit bien être la première fois qu'il est aussi remonté contre toi. Ce n'était pas le but recherché quand tu as commencé à inventer toute cette histoire d'études il y a deux ans, tu souhaitais juste que tes parents te lâchent un peu la grappe bien que le voir dans cet état a un effet particulièrement jouissif. Un rire narquois s'échappe malgré-toi pour te moquer de lui. « Ouais c'est bien ton truc ça, plutôt que de laisser les scandales éclater il vaut mieux les effacer avec un pot de vin. Tu devrais en faire la devise de ton entreprise. » Il se rapproche de toi prêt à exploser. « Ne me provoque pas ! » Son regard fait le tour de ton salon plongé dans le noir, seulement éclairé par la lumière des écrans. C'est plus que suffisant pour qu'il voit à quel point cet endroit est à mille lieux de ce qu'il imaginait. Il s'empresse d'ouvrir les rideaux pour laisser entrer l'éclat du soleil qui vient te brûler la rétine. Ton père ne met que quelques secondes à remarquer ton état, les yeux explosés et les paupières déformées par les cernes. « Regarde-toi… » Il s'arrête un petit instant sur la table basse pour y trouver ce qu'il reste de ta petite réserve d'amphétamines. T'avais complètement oublié qu'elles étaient là, t'avales ces pilules comme des smarties pour rester éveillé depuis bien trop longtemps. Si la chaleur qui s'infiltrait petit à petit dans l'appartement ne venait pas caresser ta peau blafarde tu pourrais presque croire que t'es en train d'halluciner, ce qui ne serait pas la première fois. Il les attrape alors et te les balance au visage. « Alors c'est ça que tu fais de tes journées ? Tu mens, tu te drogues et tu fais dieu sait quoi sur tes maudites machine ? J'ai honte, tout comme ta mère. Et tu devrais avoir honte toi aussi ! » Sa voix rauque fait trembler tes tympans. Tu n’as pas tout saisis de ce qu’il te raconte, mais la dernière partie ne t’échappe bien évidemment pas. « Je te rassure, j’ai honte moi aussi. » T’as honte mais pas pour les même raisons. T’as honte de les avoir comme parents. Lui qui se retrouve enchaîné à un système détraqué, elle qui se retrouve coincée dans un mariage privé d’amour depuis bien trop longtemps déjà. Tout ça pour quoi ? L’image. Ça te fait rire davantage rien qu’en y repensant. Heureusement tu as bien vite réalisé qu’il n’y avait rien de bon dans ce mode de vie, tu t’en es alors affranchi bien que comme le prouve cette petite discussion il y aura toujours des moments où ils tenteront de te ramener à ce qu’ils appellent la dure réalité. « Crois-moi tout ça va changer. » Compte là-dessus. Que peut-il faire de plus de toute façon ? Il est bien trop fier pour reconnaitre qu’il a merdé et t’envoyer en centre de désintoxication. Un psy peut-être ? Il n’y a rien de plus que tu pourrais dire à un psy que tu ne dirais pas à cet individu. Vraiment… C’est tellement futile. Il a perdu tout contrôle sur toi. Personne n’a plus aucun contrôle sur toi.

WASHINGTON, 2014
Tu empoignes ton café qui vient réchauffer la paume de ta main et lance un petit sourire à la jeune femme qui se tient à tes côtés avant de l’inviter à s’installer à l’une des tables libres au fond de la petite enseigne. Jade est rayonnante, comme d’habitude. Vous n’avez peut-être pas grandi ensemble, mais tu as l’impression de la connaitre depuis toujours. C’est ta seule famille après tout, ou du moins la seule à qui tu daignes encore adresser la parole, ta demi-sœur. Elle qui n’a pas hésité à traverser tout un océan pour que vous appreniez à vous connaitre davantage. Si au départ vos conversations sur skype lorsque tu étais encore à la maison avaient pour but d’emmerder ton père, ou plutôt votre père, désormais elle fait partie intégrante de ta vie. « Encore une dure journée ? » Tu lâches un soupire lourd de sens en guise de réponse. Ca fait maintenant quelques mois que tu travailles pour le FBI. Ou plutôt que le FBI te surveille de près. L’un comme l’autre c’est plutôt chiant pour quelqu’un comme toi qui n’a même pas eu l’envie de poursuivre des études supérieures et ne s’était jamais imaginé être de nouveau sous les ordres de quelqu’un. Encore moins dans ce domaine-là. La vie peut parfois faire preuve d’une grande cruauté même si dans le cas présent plus que la vie elle-même c’est surtout ton propre géniteur qui est à blâmé pour avoir porté plainte contre toi. « Pire que ça. Mon superviseur épie le moindre de mes mouvements. Je peux même pas éternuer sans qu’il soit au courant. » Il est peut-être particulièrement canon, ça n'empêche que l'avoir en permanence sur ton dos est une véritable plaie à laquelle tu as beaucoup de mal à t'habituer. « Tu comprends mieux maintenant pourquoi cette famille est plus que dysfonctionnelle ? » La question que tu lui poses est rhétorique étant donné qu'elle est la preuve vivante de tout ce qui cloche chez les St-James : la figure paternelle. Il est possible que tu l'aies mérité en t'acharnant sur lui à ce point, en t'infiltrant dans les serveurs de son entreprise et en dénichant la plus petite irrégularité. Pourtant tu ne te sens pas coupable. Il l'a cherché, il a toujours cherché ce qu'il lui arrive et porter plainte contre son propre fils en guise de réprimande ne prouve qu'une chose : il est prêt à tout pour protéger son image quitte à mettre son propre fils derrière les barreaux. Comment pourrais-tu respecter un personnage tel que lui ? « On peut dire que j'ai eu de la chance. Qui sait à quel point ma vie aurait été mouvementée si jamais il avait fait l'effort de m'accepter dans la sienne ? » « Jade… » Ses mots s'enchaînent sur le ton de la rigolade mais au fond tu sais bien qu'elle souffre de n'avoir jamais vraiment pu compter sur son père. Mais quand on voit le résultat, quand on te voit pratiquement menotté à ton bureau à faire du gringue à ton superviseur on est bien en droit de se demander lequel de vous deux à le plus souffert de sa condition. Si elle a tout fait pour se démarquer, pour devenir la fierté de sa mère, quant à toi c'est tout l'inverse. Plus tu prends de l'âge et plus tu te transformes en une bombe prête à exploser à tout moment. Qui sait ? Faire partie d'une agence gouvernementale aura sans doute un effet bénéfique sur toi à la longue.

WASHINGTON, 2016
Le pied pressant contre la pédale d'accélération, les mains fermement accrochées à ton volant, tu fonces à travers la ville pour ne pas arriver en retard. Ouais, car un retard de plus et tu te feras surement tuer par ton patron. Avec moins de deux heures de sommeil et seulement un café dans le sang, t'es pas le gars le plus réactif du coin si bien que tu ne remarques la flaque d'eau monstrueuse sur laquelle tu roules arrosant littéralement un passant qui se trouvait sur le bord du trottoir. Tu passes peut-être pour un type loin d'être réglo, mais tu n'en es pas moins compatissant, raison pour laquelle tu te gares en vitesse et relèves ta capuche par-dessus ta chevelure en désordre avant de sortir du véhicule avec l'intention d'aller t'excuser. Tu ne perds pas de temps pour t'approcher lui, préférant éviter de finir dans le même état que lui avant d'arriver au bureau, et lui présente tes excuses en souriant. « Excuse-moi, vraiment ! J'faisais pas attention aux passants. » C'est le moins qu'on puisse dire, t'as même failli emboutir la voiture qui se trouvait devant toi lorsque celle-ci freina au dernier moment pour laisser traverser un vieil homme. « C'pas grave ! J'suis pas mort, juste trempé et sûrement malade d'ici quelques jours. » Heureusement il n'a pas l'air d'être en colère après toi, tu aurais eu du mal à expliquer à ton superviseur les raisons de ton retard si tu avais dû en venir aux mains avec lui. Tu lui proposerais bien un café pour le réchauffer un peu et aussi te réveiller bien que le temps te manque cruellement. Toutefois il y a quelque chose qui ne t'es pas étranger chez lui. T'arrives pas à mettre le doigt dessus, tu l'as sans doute déjà croisé dans la rue ou à une soirée et ça t'intrigue. Tu lui tends alors ta main pour te présenter en espérant que son nom ravive tes souvenirs. « Loup. » Son regard change du tout au tout lorsqu'il entend ton prénom sans que tu en comprennes les raisons. Il retire son capuchon dans la foulée pour mieux pouvoir t'observer, attisant ta curiosité. « Wait… Loup ? Loup le français ? Loup ? » Attends, se pourrait-il que… Non, tu crois halluciner. Tes sourcils se froncent et tu retires à ton tour ce capuchon sans te soucier de la pluie qui s'abat sur vous. Vos regards se croisent et en l'espace d'une seconde tu te retrouves plongé dans une certaine nostalgie. Aucun doute, c'est lui. C'est Théo. Théo, ton meilleur ami, ta moitié, celui que tu as eu tant de mal à quitter et que tu t'étais promis de retrouver. « Naaan ! No way ! » T'aimerais bien le toucher pour être sûr qu'il soit bien là, pour être tout à fait sûr que c'est pas ton cerveau qui te joue à nouveau des tours. Tu restes comme figé et te contentes de lui faire face à la fois étonné mais aussi soulagé. Ce n'est qu'au moment qu'il te prend dans ses bras et te serre fort contre lui jusqu'à t'en couper le souffle que tu réalises que tout ceci est bien réel, que c'est bien Théo. Cette sensation qui t'envahi… Ouais, c'est comme si t'apprenais à respirer de nouveau grâce à lui. C'est comme s'il venait en un éclair de te sortir de cette tombe que tu t'étais creusée loin de lui au fil des années.
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Théo Charpentier
membre du mois
Date d'inscription : 13/03/2016
Messages : 853


MON AMOUR DE LOUP. (What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1912327057) :itslo: :itslo:
Encore merci de le prendre. :snif:
BIENVENUE :coeur: JE T'AIME :coeur:

t'es tenté, hein?:

++ On a le même deuxième prénom. Le destin. siffle What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 499076256
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Invité
Invité


Bienvenue à toi !

Bon courage pour ta fichette ! I love you
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Loup St-James
membre
Date d'inscription : 15/03/2016
Messages : 229


@Théo Charpentier MERCI MON TOUT BEAU What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 2815617710 :itslo:
(c'est malin t'as fait bugger ma page avec ton avalanche de smileys What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 3634800158)

@Jeremiah Henderson Merci ! :coeur:
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Invité
Invité


Il est beau What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 176164174

Bienvenue What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381
& Bon courage pour ta fiche :coeur:
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Invité
Invité


Bienvenue parmi nous sur LRS What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381
Bon courage pour ta fiche :coeur:
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Ondine L. Casanueva
★ she smelt like the sun
Date d'inscription : 25/10/2015
Messages : 2111


j'adore les avatars que tu as utilisé et puis....
MAAAAAAAAAAX What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381
bienvenue sur LRS et bonne chance pour ta fiche :coeur: What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381
si tu as besoin de nous, on est là What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 2815617710 siffle
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Pas désagréable à regarder ce petit loup siffle

Bienvenue et bon courage pour ta fichette mon petit loup chat :coeur: Si tu as la moindre petite question, tu sais où nous trouver :love:
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Théodor Winterbottom
ϟ good boy, bad habits
Date d'inscription : 12/03/2016
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Max + bi + ton prénom = :faint: (Par contre meilleur ami de Théo c'est pas génial What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1912327057 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 499076256)
Bienvenuuuuuuuue sur le forum. What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup) 1752324381
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 What kind of computer do you have ? And please don't say a white one. (loup)
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