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 ≈ in the night she hears them calling. (nox)




Nox Canadell
administrateur
Date d'inscription : 12/02/2016
Messages : 167





Lennox "Nox" Cole Celford


NOM(S) celford, rien de plus simple. non vous obtenez pas une traduction bizarre du nom si on le décompose, dommage. PRÉNOM(S) lennox, more like "what did my parents to me?", alors il a raccourci en nox, c'est plus court, plus pur. il a cole aussi en deuxième prénom. il a pas vraiment été gâté c'est vrai. ÂGE i don't know 'bout you but i'm feeling twenty-tooooo. ok c'est bon j'me tais. DATE ET LIEU DE NAISSANCE le huit mai, à philadelphia, comme le fromage oui. NATIONALITÉ american boy. STATUT CIVIL mdr. ORIENTATION SEXUELLE blc. METIER caissier au mcdo. CLASSE SOCIALE  aisée. CARACTÈRE colérique, lunatique, impulsif, jaloux, possessif, solitaire, provocateur, râleur, susceptible, tendre, ordonné, loyal, franc.
PSEUDO PILLOW TALK (my enemy, my allyyyy ≈ in the night she hears them calling. (nox) 2008301960) PRÉNOM sherlyn. ÂGE bientôt 18. ≈ in the night she hears them calling. (nox) 1550768444  PAYS la belgica. INVENTE/SCENARIO il sort d'ma tête. CRÉDITS anaëlle. DOUBLE COMPTE ? not yet. AVATAR bb tomlinson.
#2. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.



LE GROUPE Décrivez, en 8 lignes minimum, pourquoi le groupe choisi pour votre personnage lui correspond (son caractère, son ambition, son statut social...) Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.
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Nox Canadell
administrateur
Date d'inscription : 12/02/2016
Messages : 167



can you save my heavydirtysoul?


Maman disait que les choses qui nous rendait le plus heureux parfois, ne durait pas éternellement. Que c’est comme ça, qu’on ne pouvait rien y faire. Et tant pis, si ça nous plaisait pas. Que le vrai bonheur était limité. J’ai alors pensé que c’était comme lorsque que l’on voit une étoile filante. On a un petit truc qui nous chatouille de l’intérieur et qui nous fait sourire, comme si on avait découvert quelque chose qui dépassait de l’ordinaire. Maman disait pleins d’autre chose aussi mais je suis resté sur cette idée. Que le bonheur c’etait comme une étoile filante. Que tu es une étoile. Mon étoile, précisément. Parce que c’est rare d’être heureux, tu sais. C’est aussi rare que les étoiles filantes. Et quand j’y pense ça me fait mal maintenant. Et j’ai un peu mal aussi, quand j’y pense souvent. Mais putain, j’ai surtout mal quand j’y pense maintenant. J'venais d'une famille qui se contentait de ce qu'elle avait. J'étais le seul enfant et d'ailleurs c'était pas plus bénéfique. Certes, je n'avais pas à me plaindre sur le fait que j'avais toute l'attention sur moi, et c'était ça le plus agaçant. Ils me traitaient encore comme un gosse. Maman était kiné alors que Papa était employé dans une minable boîte. Maman était très courageuse, elle rentrait, elle faisait à bouffer, en sachant très bien qu'à cette heure-là, Papa était en train de trimer pour ramener du blé. Du blé qui servirait à me gâter. C'est assez spécial, parce qu'en réalité je détestais être dépendant d'eux: déjà tout petit, ma seule envie était de pouvoir voler de mes propres ailes. Je voulais être libre et c'est pas grâce à mes parents qui passaient le plus clair de leur temps à se couper en mille pour moi que j'y parviendrai.  J'étais difficile. Caractériel, cynique, amer, gras, décadent, gâté. Je restais au lit toute la journée et planté devant la télé toute la nuit, je me trainais dans cette maison avec fracas les yeux bouffis de sommeil. Je passais mon temps libre à écrire, retranscrire mon âme sur cette feuille de papier. Et c'est ça qui me libérais. Je rêvais de voyage, découvrir de nouvelles choses.

Et puis, il y avait cette fille. Elle était si douce, si rayonnante. Tu pouvais voir son coeur dans ses yeux. Ils pétillaient, tu te sentais bien quand tu la voyais. Elle me rendait heureux, j'étais fou d'elle. Je lui aurais offert mon cœur et et des dessins d’arc-en-ciel. Je vous jure, j'étais hors de moi, je volais, elle me faisait voler. Son rire, des cheveux, ses yeux, son nez retroussé. Ça peut paraître niais, mais on l'est tous un peu comme on est gosses. On pense que le monde est parfait, que tout est beau, tout est rose. C'est beau, l'amour, à cet âge-là. Je sens qu'elle allait bouleverser ma vie. Elle ramenait des bouteilles, des paquets de clopes qu'elle chourrait à son père en douce. Je revenais quelques heures après. J'avais besoin de ça, qu'elle débarque au beau milieu de la nuit. Qu'elle me prenne la main et qu’elle me dise que c’est fini tout ça, l’ennui, qu’il y a mieux autre part. Qu’elle m’emmène j’sais pas, voir la ville. Qu’elle m’emmène voir des feux d’artifices perché sur un balcon. Qu’elle m’emmène danser sur ce trottoir même s’il pleut salement, parce que ça fait du bien. Ça fait du bien d’être gamin, juste un instant. Ça fait putain d’bien l’air de rien. J'adorais qu’elle me regarde avec cet air spécial, quand elle me disait que j’avais pas l’air con, même si j’étais un peu trop vieux pour sauter dans les flaques d’eau. Que j'étais beau, même un petit peu bourré quand la nuit, dans la rue. Qu’elle me dise que la vie ce n’était pas que des blessures qui écorchait un petit coeur aussi fragile que le mien. Que la vie c’était beau. Salement beau. Mais c'est éphémère. C'est fini.

★ ★ ★ ★ ★ ★

Il y a cette nuit, dont je ne parle jamais, parce que c’est la nuit de ma mort. J’étais entrain de regarder les murs blancs de l’hosto et je devenais taré, genre, je parlais tout seul. Peut-être parce que j’avais transformé mon corps blanc en corps rouge, un peu comme Jésus sur sa croix, sauf que je m’étais foutu sur la croix toute seul. Depuis son départ, j'étais mal. J'étais au fond du gouffre. Même encore plus bas. Peut être qu’on est aussi éphémère qu’une bulle de savon. Il suffit qu’on nous frôle, qu’une main nous caresse, qu’on s’érafle contre le sol, pour que tout autour de nous bascule, et qu’on s’éclate. C'était grâce à elle que je tenais le coup. C'est elle qui m'aidait à rester accroché. Mon pilier m'avait lâché. J'avais disjoncté; je faisais désormais partie de ces personnes qu'on qualifiait comme malades mentaux. Dépressif, borderline, suicidaire, bipolaire. J'étais tout ça, et encore plus. Je faisais des crises d'angoisse, à l'hôpital, les infirmières devaient me retenir, me surveiller, elles savaient que j'étais capable de tout pour en finir. J'étais devenue leur bête noire, comme j'étais devenue mon propre cauchemar. Mes nuits se résumaient à l'insomnie. Je restais assis en tailleur sur mon lit, à rester le regard planté devant moi, comme s'il y avait un démon dans ma tête. Et puis je me mettais à crier, sans raison, ce qui alertait les infirmières qui couraient dans ma chambre, espérant que je n'aie pas fait une autre connerie. Mon existence entière était une connerie. Personne ne pouvait me comprendre. C’était comme hurler du haut d’un toit sans que personne ne s’arrête pour nous entendre.

« Ça va t'aider à guérir », qu'elle disait. « Tu pourras t'extérioriser ». Maman me mentait. Elle voulait que j'aille mieux. Mais je ne peux pas aller mieux. Docteur, j’me reconnais pas, j’me reconnais plus. J’ai toujours été un peu bancal, défectueux, marginal, mais là… là c’est trop vous voyez, je sature, j’implose, je hurle. C’est plus que je ne peux endurer, vous comprenez, je peux plus vivre comme ça, c’est plus une vie que j’ai, c’est un calvaire, c’est une souffrance perpétuelle, un horrible supplice qui me ronge, qui me bouffe, qui me brûle jusqu’aux entrailles, qui me dévore jusqu’à la moelle. J’ai même pas les mots qui soulagent, qui rationalisent, qui tempèrent ma situation. Tout ça, ça m’dépasse complètement, je me sens englouti dans une spirale de mort et d’angoisse qui n’en finit jamais. J’ai ce poids qui compresse ma poitrine sans aucune raison, ce poids qui m’étouffe, qui rend ma respiration harassante, qui se resserre et me compresse dans un étau, et ça me fait mal, ça me fait tellement mal, je me sens pas normal, pas humain, juste terriblement chancelant, vulnérable, la brebis qui tremble devant le loup, la petite chose minuscule et misérable dans une vie bien trop grande pour lui. Le plus dur dans tout ça, c’est que c’est pas un mal physique, je ne peux pas pointer du doigt une partie de mon corps pour dire : là j’ai mal. C’est un mal généralisé, invisible, insaisissable, un mal cynique et sardonique. C’est un mal mental, j’ai mal à l’âme, j’ai mal partout dans mon corps, j’ai mal dans ma tête, docteur. Pas le genre de mal qu’on soigne à coup d’antibiotique et de tisane bien chaude, c’est un mal qui n’accepte aucune guérison, aucun apaisement, il est là, et il me tient, sans relâche, sans répit, ça m’épuise, si vous saviez comme ça m’épuise. J’ai les mains moites, j’ai cette fine pellicule de sueur qui épouse chacun de mes membres, qui me colle à la peau. J’ai les yeux qui distingue plus la réalité, qui flanchent, j’ai une vision surréaliste de tout ce qui m’entoure, les murs qui vacillent, les rues qui se gondolent sous mes pas, les gens qui m’entourent comme de simples figurants, j’ai même plus la notion du temps, je distingue plus la peur parce qu’elle est tout le temps là, la peur, la peur de plus supporter ce poids, cette souffrance, cette vision déformée de ce qui m’entoure, la peur que tout ça m’écrase définitivement, la peur que tout ça me tue, littéralement. Je me sens sans arrêt menacé par quelque chose d’invisible, de plus grand que moi, j’ai peur de quelque chose qui n’existe pas, qui n’a pas lieu d’être. J’ai les jambes qui se mettent à trembler sans raison, les entrailles qui se tordent, j’ai le cœur qui bat tellement vite que je crains qu’un jour il ne sorte de ma poitrine. J’ai ces vagues de nausées qui m’engloutissent sans relâche, et le teint livide, cireux, blafard, mon reflet me fait peur. Docteur, je me fais peur à moi-même. C’est comme si je me fuyais moi-même, mais c’est pas possible, on n’échappe pas à soi-même, ou alors on meurt. Est-ce que je vais mourir, Docteur ? J’aimerais pouvoir mettre des mots sur ce qu’il m’arrive, sur cette angoisse injustifiée qui me torture le corps et l’esprit. Je suis malade Docteur, malade de vivre avec ça, malade de toute cette anxiété, malade de ces crises de panique qui me rendent fou, qui me paralysent. Ma vie n’a plus de sens, plus d’étincelle, elle se soumet toute entière à cette névrose invisible, elle s’offre à elle sans m’avoir même demandé mon avis. J’ai plus aucun contrôle sur rien, plus aucune emprise sur mon corps, je le regarde impuissant, se convulser sous l’étreinte mortifère de la crainte, ce n’est pas une vie ça, ce n’est pas une vie que d’attendre, effrayé, qu’un jour la peur l’emporte sur ma vie. Un jour viendra, où je ne pourrais plus me battre, parce que la peur m’aura tout pris. Mais non, la psy a beau être présente, vouloir me sortir les vers du nez, j'me tais. Je reste silencieux, parce que c'est tout ce que je sais faire: fermer ma gueule face à ce merdier. Je me sens mieux, un peu, un tout petit peu. Elle m'a aidée cette femme, j'ai arrêté de me détruire.

★ ★ ★ ★ ★ ★

Ils l'ont fait, ils m'ont abandonné. C'était inévitable de toutes façons, c'était écrit, qu'ils partiraient. Comme tout le monde. Tout le monde s'en va un jour où l'autre. Je me sentais seul. Papa, maman, pourquoi ? Je sais que j'ai pas toujours été facile à géré mais vous m'aviez promis que vous resteriez. Alors, c'est ça des parents ? C'est les seules personnes en qui tu peux croire et ils te lâchent comme une merde ? Pauvre ordure, vous vouliez juste vous débarrasser de moi. Maman a trouvé comme excuse "c'est pour ton bien". Quel bien putain ? J'ai jamais été bien et c'est pas en m'envoyant à 70 kilomètres que ça arrangera. Maman, papa, vous n'existez plus, je suis dans une autre famille, une famille d'adoption disent-ils. Quel terme stupide. Personne ne m'adopte, j'suis pas un chien. J'vais donc devoir apprendre à vivre avec ses nouveaux parents alors ? Papa, maman, j'vous déteste.
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 ≈ in the night she hears them calling. (nox)







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