NOM(S) adcock, aux consonances purement et simplement britanniques. vestige des origines de son père. PRÉNOM(S) ren, simple court et concis. ren, ça laisse pas de place pour un possible surnom affligeant. ÂGE vingt-six ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE né le quatre janvier au milieu des quelques big ben, buckingham ou encore westminster. londres, bien évidemment. NATIONALITÉ américaine. STATUT CIVIL seul. ORIENTATION SEXUELLE les courbes féminines. MÉTIER guide au national air and space museum. ren, il aime bien ce job. le contact avec les gens, les sourires, les étoiles dans les yeux des enfants. c'est son rêve de gosse de voguer entre les avions et les étoiles. mais c'est un job de transition. le temps qu'il trouve mieux. ren il aspire à plus. bien plus. il recherche donc un emploi plus sérieux dans l'ingénierie aéronautique. CLASSE SOCIALE il subvient correctement à ses besoins. CARACTÈRE généreux, souriant, sociable. ren, il voit généralement le bon côté chez les gens avant même d'en voir les défauts. cultivé et brillant, il a toujours excellé à l'université sans avoir à tourner une page des livres de cours. son cerveau de scientifique est en perpétuelle réflexion. des milliers de questions lui retournent l'esprit. les yeux souvent dans le vague, on a besoin de le rappeler à l'ordre, le rappeler sur la terre ferme pour qu'il vous écoute. ren, il pourrait être ce gendre idéal dont rêvent beaucoup de parents pour leur fille. ce sourire adorable, ses faussettes et les plis rieurs au coin des yeux. ren, c'est pas le type qui vous veut du mal. il aime être entouré, passer du bon temps. tout comme il aime réfléchir et se pencher sur de nouveaux calculs. un éternel passionné et ambitieux qui pense avoir à prouver quelque chose au monde. perfectionniste dans l'âme, il peut rester des heures entières derrière son bureau tant qu'il n'aura pas trouvé une solution à son problème. il aime savoir qu'il contrôle un minimum sa vie, ce qu'il y a autour de lui. quand tout lui échappe, quand tout glisse entre ses doigts, ça l'rend fou. lunatique, ren, il peut très bien sourire et rire gorge déployée avant de se renfermer la seconde suivante. buté, il ne changera d'avis que si vous lui apportez une preuve tangible de son erreur.
PSEUDO flightless bird. PRÉNOM manon. ÂGE presque vingt-deux. PAYS france. INVENTE/SCENARIO inventé. CRÉDITS unknown. DOUBLE COMPTE ? non. AVATAR grant gustin.
ren, ses grandes passions, ce sont l’espace et l’astronomie. petit, il se construisait des avions, des fusées et reproduisait notre système solaire en carton. il est incollable sur chaque nom de planètes et sa composition, les étoiles et les comètes. se perdre dans cette immensité, ça le fait rêver. + il aime travailler dans ce musée de l’aviation et de l’espace. pour lui, ça s’apparente plus à un passe-temps. et lorsqu’il est fermé, il aime s’enfermer dans le planétarium, seul, et regarder les étoiles factices. néanmoins, il considère qu’il n’a pas fait toutes ces études à l’université dans l’ingénierie et finir major de sa promo, pour rester simple guide. il cherche ça et là un emploi plus sérieux. + ren, il ne se rend jamais compte de rien. quand une fille lui tourne autour, elle a beau lui faire des appels de phare ou lui envoyer des signaux de fumée, il ne fait pas attention. ce n’est qu’une fois qu’elle s’aventure à lui dire clairement ce qu’elle ressent qu’il comprend enfin la situation. + son frigo est toujours plus ou moins vide si l’on fait abstraction du pauvre pot de ketchup et d’une malheureuse bière qui trainent, seuls sur les étagères glacées. il oublie constamment de faire les courses. à l'image de son caractère et de son esprit souvent absent des choses réelles.
KINDNESS l’indifférence de sa famille aurait pu développer en lui une désillusion, un désenchantement face à ce qui l’entoure, face à la vie. une difficulté d’attachement à toute nouvelle personne entrant dans sa vie. mais ren a toujours su enfouir ses visions défectueuses de la famille dans un coin de son esprit sans que cela n’empiète réellement sur son caractère. il aime voir apparaître un sourire au coin des lèvres de ses proches, faire en sorte que tout se passe bien pour eux. ren, c’est le type bienveillant, à toujours voir le bon côté chez les gens, prêt à aider ses potes dans le besoin. c’est bien eux, la seule définition qu’il a du mot « famille ». l’ambition est une notion importante chez lui, mais il n’est pas véritablement prêt à écraser les autres pour obtenir ce qu’il veut. il se bat à la loyale, n’hésite pas à tendre la main quand il le faut.
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ren, il aurait pu grandir dans un environnement violent et impitoyable. être éduqué dans un cocon familial étouffant et oppressant que l’on voudrait éviter à tout prix. ou ne pas être éduqué du tout. il aurait pu perdre un proche, perdre une partie de son âme. il aurait pu être un gosse des rues, un gosse sans famille, sans autres attaches que le bitume glacé sous ses pieds qu’il arpenterait nuit et jour. il aurait pu connaître la maladie. oui, il aurait pu vivre tout cela. il aurait pu avoir cette enfance douloureuse, ces souvenirs qui vous hantent l’esprit et cette irrésistible envie de vivre dans le passé, de ne plus avancer. non ren, il n’a rien vécu de tout cela. une mère, un père et quatre garçons. pourtant, ren, il a toujours eu cette impression qui lui colle à la peau. cette impression dérangeante de ne pas avoir échoué dans la bonne famille à sa naissance. une famille qui lui ressemble, qui comprendrait ses choix. une famille ambitieuse, qui souhaiterait le voir réussir ce qu’il entreprend. au lieu de ça, y a eu maman. maman au foyer, maman trop aimante, trop étouffante, trop souriante, trop tout. et puis papa. papa les gros bras, papa le mécano qui rentrait chaque soir toujours trop exténué dans leur vieille petite bicoque en bordure du centre-ville de washington. le centre, c’était bien trop cher pour son maigre salaire, pour les cinq bouches à nourrir. dans la famille adcock, le cérébral, ça comptait pas. les maths, les sciences, c’étaient des matières pas assez importantes à leurs yeux. non, dans la famille adcock, fallait être manuel. savoir manier les outils, réparer, visser, porter, charger. rire trop fort, parler trop fort, aimer se battre. ce genre de cliché parfaitement américain. les adcock c’était ça. c’était ça, être la fierté de papa. etre un gros bras. agir avant, réfléchir ensuite. mais ren, il était rien de tout ça. il brillait en classe, réfléchissait trop, beaucoup trop. remportait déjà des prix scientifiques qu’il avait honte de ramener chez lui. « parce que ce n’était rien. ce n’était pas la véritable vie, ça ne lui apporterait rien de plus. » ren, il a toujours eu ce complexe de voir évoluer ses trois frères comme papa. ses frères qu’ils observaient de loin. partager, se bagarrer. il n’a jamais été comme eux. papa n’a jamais autant eu les yeux miroitants de fierté en le regardant lui qu’en regardant ses autres fils exceller dans le manuel, dans le physique. non ren, personne ne l’a jamais vraiment compris chez les adcock. c’était ce fils un peu chétif, qui préférait réfléchir sur ces calculs innombrables plutôt que taper du ballon dans le minuscule jardin en gueulant à chaque but marqué. papa a bien essayé de lui apprendre à taper des poings sur les joues. pour se défendre. pour essayer de partager quelque chose. mais c’était dénué d’intérêt pour ren. alors il s’contentait de faire semblant, de sourire faussement. non ren, il n’a jamais été à l’aise dès qu’il passait le pas de sa porte. au fond c’était difficile, d’être transparent, de ne pas éveiller la curiosité de ses parents et spécialement du patriarche. de ne pas être encouragé. d’être cette âme présente physiquement, absente mentalement. alors il a simplement avancé, seul, élargissant peu à peu le fossé entre le reste de sa famille et lui. silencieux sur ses pensées chargées de non-dits. nourrissant l’antipathie qu’il développa à l’égard de ses parents, de ses frères. jusqu’à son départ pour l’université de georgetown pour laquelle il a obtenu une bourse. jusqu’à ne plus échanger un seul mot avec ses frères. les trois mots routiniers avec sa mère, pour dire que tout va bien. et plus rien avec son père.
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