Encore un jour maudit Il était évident qu’à un moment donné la petite intervention de la jeune blonde à mes cotes pour ouvrir ce coffre aller faire des vagues et clairement, je ne voulais pas la laisser entre les mains de ces connards en puissance armés et n’ayant finalement rien à perdre ! Et à mon humble avis, elle avait bien plus à perdre que moi, c’était donc au final, un juste retour des choses. Loin de moi l’idée de jouer au héros, ce n’est clairement pas ma motivation premier dans tout mes actes depuis le début de ce braquage. Non, c’est clairement dans l’idée de savoir la jeune femme le plus sur possible et surtout eux, loin d’elle ! Plus les minutes passent et plus, il est clair aussi que dans ma tête, c’est comme un devoir au fond de moi, envers Marie et ce soir-là où je n’ai rien pu faire à par vivre l’accident et la mort de ma petite amie... de sa meilleure amie ! Bref... Il avait fallu que les flics téléphonent et crache le morceau, comme quoi cette coupure n’était pas due à eux. Comme s’ils n’avaient pas pu en jouer pour prendre l’avantage sur les braqueurs et leur foutre une sacrée crotte au cul ! Non, mais de vrai gland ces mecs... tous des putains de bureaucrate incapable de rien, mais juste bon à faire semblant. Lorsque les deux gars se pointent vers nous, enfin surtout vers moi, en me demandant ce que je fou, juste après avoir piqué la tablette de Hope pour prendre entièrement la responsabilité de la chose. Car je sais d’avance qu’ils vont vouloir autre chose et il est hors de question qu’elle se retrouve toute seule là-bas, avec ces tarés. Lorsqu’ils me demandent de me lever, je le fais relativement rapidement. Et du regard, j’espère au plus profond de mon cœur que Hope va la fermer et surtout ne pas faire une connerie. Ils m’emmènent à l’écart des autres et me fait asseoir sur une chaise, la tablette face à moi et comme je mis attendais, me demande de leur faire un transfert d’argent sur un compte offshore. Je suis halluciné de voir que finalement, les films ne sont pas autant hors sujet que ça...
Le chef de la bande me tourne autour, arme toujours à la main et me menace, pour le moment c’est uniquement verbalement. Je m’attends à ce que les coups tombent sous mon mutisme. « Aller magne toi à faire ce transfert ! » Me menace t’il une nouvelle fois, alors qu’il est dans mon dos, il attrape une chaise qu’il fait grincer sur le sol dans un bruit des plus atroce, comparable à celui d’une craie sur un tableau noir. « Tu peux toujours aller te faire foutre. » Dis-je finalement calmement tout en le défiant du regard alors qu’il est enfin assis face à moi, et clairement il perd patience, je le vois dans ses yeux et moi, ça me fait clairement jubiler sur place ! « Alors le petit intello, tu ne sais plus l’utiliser ? » Il décide de ne pas entrer dans mon jeu, en jouant une autre carte, celle de la provocation. Il agite le canon face à moi, mais cela ne me déstabilise pas. Je ne suis pas de ce genre de mec qui se fait poussé une paire de couilles juste pour impressionner une femme, je n’aurais en effet peut-être pas agi totalement de la même façon sans sa présence ici, mais clairement je n’aurais pas laissé prendre une quelconque femme, mais en même temps, une petite voix me dit qu’une quelconque femme n’aurait pas piraté le réseau informatique de la banque... C’est ce moment que Hope choisit pour faire la conne ! Clairement, elle est stupide, ou elle le fait exprès ? Je la regarde et la foudroie littéralement du regard. Il y aurait eux deux canons comme celui braqué sur moi, à la place de mes yeux, la vie aurait déjà quitté son corps, tellement elle vient de me mettre en colère ! L’un deux cherche à la saisir une nouvelle fois par le bras alors qu’elle a pris les devants et est déjà prêt de moi. Elle se recule d’eux et les prévient qu’elle fera ce qu’ils veulent seulement s’ils ne la touchent pas. Je suis d’accord avec une seule partie de cette requête, ils n’ont clairement pas intérêt à la toucher une nouvelle fois je serais bien capable de sauté à la gorge du premier qui se présenterait devant moi et lui éclater littéralement la gueule. Finalement elle s’adresse à moi, plantant son regard bleu, dans le mien, de couleur sombre naturellement, mais là, il est littéralement noir de rage.