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 (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.


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Joaquin Edinson Villanueva


NOM(S) Villanueva. J'ai décidé d'adopter le patronyme de celle qui m'a mis au monde, simplement parce que je me sens plus proche de celle-ci que de mon père. Et puis il faut dire que c'est assez stylé, comme nom de famille.  PRÉNOM(S) Les registres indiquent les suivants : Joaquin, suivi d'Edinson. J'ai hérité de mon prénom usuel de mon grand-père paternel, tandis que le second était celui porté par le père de ma mère. La légende voulait que mes parents soient longtemps en désaccord sur le choix des prénoms,  mais dans tous les cas, ils me conviennent parfaitement. Toutefois, j'exige de ceux qui me connaissent trop  qu'ils me surnomment « Chino » : mon prénom ayant été trop de fois mutilé. ÂGE Vingt-quatre ans et presque toutes mes dents, une pas si mauvaise performance. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Je suis un pur produit d'Amérique du Sud, aussi brûlant et aromatisé qu'un café colombien. Bogotá, la dangereuse ville pour laquelle je porte un amour inconditionnel et ce depuis le 17 Mai 1991.  NATIONALITÉ Américain par naturalisation, mais mon accent ne cesse de trahir mes origines hispaniques. Cela me déplaît le moins du monde d'ailleurs, « De Colombia a la muerte » , comme je l'ai toujours clamé. Sinon, dans mes veines coule du sang colombien qui vient s'entremêler à du sang chilien, rien de bien révolutionnaire. STATUT CIVIL RAS. Les histoires sans lendemain s'accumulent, sans trop d'excès cependant, et je m'arrange toujours pour qu'aucune de mes conquêtes infortunées ne se souvienne de mon existence. Mon coeur n'est donc pas à prendre, il ne l'a, à vrai dire, jamais réellement été. ORIENTATION SEXUELLE Vers la femme et sa force de caractère. MÉTIER Un jour vendeur dans une de ces boutiques branchées de la capitale, un autre offrant de mes services auprès du centre social du coin. Je touche à tout ce qui est susceptible de renflouer mes poches et de remplir le frigo, accessoirement. Je jongle de petits boulots en petits boulots d'une part parce que je ne suis jamais parvenu à maintenir mon petit derrière vissé sur les bancs de l'école, mais aussi parce que la routine, c'est pas ce qu'il y a de plus stimulant.   CLASSE SOCIALE Moyenne. Elle n'est ni à envier, ni à plaindre. Tant que j'ai du pain sur la table, du blé dans les poches et un toit sur la tête, il n'y a pas de lézard. Avec un de chance, j'ai pu distancer la précarité. CARACTÈRE Bienveillant, parce que l'on m'a toujours élevé de sorte à ce que je m'efforce de traiter autrui comme j'aimerais que l'on me traite. Impulsif, parce que même le moindre des affronts à mon égard éveille mon sombre courroux. Passionné, parce que tout ce que je fais n'est pas effectué à moitié. En effet, j'aime avoir la satisfaction que tout ce que j'entreprends ne mène pas au néant total. Excessif, parce que certaines choses, aussi infimes soient elles, prennent tout à coup des proportions énormes lorsqu'elles me parviennent. Et ce qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Protecteur, simplement parce que je tiens énormément aux personnes qui me sont chères, et que je ne saurais supporter l'idée que l'on s'attaque à elles, ou encore que je les perde. Arrogant, et bien parce que… Regardez-moi, bon sang ! Eloquent, parce que j'aime boxer avec les mots plutôt qu'avec les poings. Jaloux, parce que je ne supporte pas que l'on s'approprie ce qui m'est revenu de droit. Engagé, parce que je suis ce gars qui prend souvent position sur des problèmes qui lui tiennent le plus à coeur. Réservé, parce que j'aime conserver une part de mystère, mais surtout car les spéculations à mon égard sont particulièrement risibles.
PSEUDO Alma le lama. (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  2393418842  PRÉNOM Alma. ÂGE Dix-neuf balais-brosse.  siffle  PAYS Quelque part entre le pays du camembert et celui de la poutine, ouaip.  (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  1607442165  INVENTE/SCENARIO Tout droit sorti de mon imagination à dix Francs CFA.  CRÉDITS Cranberry (Avatar). DOUBLE COMPTE ? Nah, fam. AVATAR Diego « Papi » Barrueco.
Joaquin s'est toujours présenté comme étant un danseur hors-pair. En effet, le brun enflamme les planches depuis son plus jeune âge, décrivant sa passion comme l'ultime moyen pour lui de canaliser ses émotions. + Outre la danse occupant une grande partie de ses intérêts, le jeune homme n'en reste pas moins un fan de basketball confirmé : Joaquin ne manquerait en rien un match de saison des Cavaliers de Cleveland, son équipe favorite. + En sportif qui se respecte, le jeune homme court cinq kilomètres chaque matin avant d'entamer une énième journée de labeur, c'est un rituel pour lui. + Malgré le fait que Joaquin sache faire preuve d'une grande maturité en tout temps, il conseve néanmoins une âme d'enfant. Ainsi, le brun troquerait volontiers une tasse de café pour un bol de Lucky Charms au petit déjeuner. + Joaquin a une sainte horreur des chats depuis le jour ou celui de son ex-petite-amie a pissé sur sa paire de Nike favorite. + Chino n'aime pas. Chino apprécie, déteste, mais s'il y a bien un verbe qui ne sortira jamais de sa bouche, c'est bien le verbe aimer. La raison est qu'il craint dêtre abandonné par les personnes qui lui sont chères. + Il dort toujours en laissant la porte de sa chambre ouverte. Sans cela, le jeune homme se sent comme étouffé. + Que ce soit pour rentrer dans son propre appartement ou chez quelqu'un, Joaquin a pris l'habitude de toujours passer par la fenêtre plutôt que par la porte principale, puisqu'il lui arrive souvent d'oublier ses clés à l'intérieur. + Joaquin est sans doute l'une des rares personnes à proposer ouvertement de la gomme à quiconque croise son chemin avec une haleine nauséabonde. + Joaquin est catholique. Ainsi, dès qu'il se retrouve seul avec lui-même, le jeune homme prie dès que l'occasion se présente, et ce en toute intimité. + Il ne boit pas non plus d'alcool, non pas à cause de ses convictions religieuses, mais par choix. En effet, ayant trop souvent été confronté aux ravages que peut cause cette « simple » boisson, Joaquin s'en tient à l'écart le plus possible. + Superstitieux, Joaquin croit en tout ce qui peut causer malheur, et surtout au karma. Ainsi, le jeune homme traite souvent son prochain comme il aimerait qu'on le traite, par crainte de représailles. + Joaquin est gaucher, et par conséquent très maladroit. Et à cause d'un bon nombre de mésaventures survenues durant son enfance, son père n'a cessé de le surnommer « torpe », signifiant maladroit en espagnol : surnom qu'il n'affectionne guère. + Le jeune homme fait partie de ces gens dont l'opinion personnelle compte beaucoup trop. Ainsi, Joaquin a horreur de ne pas dire ce qu'il pense. La raison est des plus simples : il ne sait pas mentir. + Bien qu'il n'y puisse pas grand-chose, Joaquin est ce que l'on appelle un homme à femmes : il n'aime pas forcément séduire, mais affectionne néanmoins l'attention que la gente féminine lui accorde. C'est dans sa nature.



COLOR Joaquin aime se désigner comme étant un « inconventionnel conventionnel » : il ne cherche pas les ennuis et se range souvent aux côtés de ce qui est juste de faire, mais n'est pas pour autant un maniaque de l'ordre et de la stabilité. Mais il n'est pas non plus celui qui recherche de l'attention à perpétuité : non, lui se déplace en silence, tapis dans l'ombre et s 'adonnant à toutes sortes d'activités qui lui ressemblent. Et lorsque l'on croise son regard noisette, on y voit cette lueur qui enflamme ses pupilles, et qui laisse place à de l'ambition. Une ambition qu'il n'a cessé de poursuivre, et ce depuis son adolescence, sillonnant le pays en quête de l'American Dream, le seul, le véritable. Joaquin a préféré dire non aux bancs de l'école, et oui à une vie de pseudo vagabond, cette super-production dans laquelle il incarne l'archétype même du rêveur à la recherche de jours meilleurs. Mais il n'erre pas dans les rues de DC, mais se faufile parmi ces âmes créatives qui ne demandent qu'une seule et unique chose : laisser leur imagination s'exprimer. Pour Chino, c'est la danse qui constitue sa seule échappatoire : il danse pour vivre, il danse pour survivre, mais aussi danse parce qu'il estime qu'il n'a que ça à offrir aux autres. Et Dieu seul sait à quel point Joaquin est généreux : son cœur regorge de cette chaleur si caractéristique à son continent natal, et le jeune homme aimerait que son cœur puisse contenir tous ceux et celles qui ont un jour cru en lui. Alors il songe, à certains moments plus longtemps qu'à d'autres, mais il espère un jour ouvrir sa propre école de danse sur Washington, pour ensuite l'étendre sur d'autres horizons. Ce projet, il en rêve depuis ses treize ans, et il continue de rêver, parce que c'est sans doute ce qui le tient en vie. Et il continue d'ignorer le sarcasme de cette vie qui lui rie au visage, en se rassurant sans cesse qu'un jour, il y arriverait.  
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once upon a time

En général, il existe une infime partie des gens qui parviennent à cerner un personnage rien qu'en le regardant de haut en bas. Si pour certains, il ne suffit que de s'attarder sur les aspects physiques de celui qui se tient en face d'eux, d'autres vont plutôt passer outre la représentation physique, et chercher à creuser grâce aux failles qui peuvent se révéler au fil du temps. En ce qui me concerne, je ne rentre pas réellement dans une des catégories qui je viens de citer. Non, je serais plutôt l'objet même de l'étude, tant je fais en sorte de dévoiler le moins de détails possibles sur ma vie privée, et ainsi conserver en quelque sorte une part de mystère. D'ailleurs, mes proches m'ont souvent reproché d'être beaucoup trop réservé, à commencer par celle qui m'a mise au monde. Si une grande partie des enfants dits « normaux » établissent le plus tôt une relation fusionnelle avec leur mère, il semblerait que l'ai échappé à la règle. Mais ne vous méprenez pas, j'aime ma mère plus que n'importe qui. Toutefois, cette femme ne s'est jamais réellement fait à l'idée que son fils aîné soit si peu bavard, et s'est toujours évertuée à trouver mille et un subterfuges afin de me faire parler. Et si au départ je demeurais perplexe à l'idée de m'allonger pendant cinquante minutes et parler de tout et de rien à un professionnel, même concernant les choses les plus futiles de ma vie, j'ai décidé de coopérer. Ainsi, ce qui devait être une visite mensuelle chez le psychologue se transforma en rendez-vous hebdomadaires voire quotidiens, durant lesquelles ma langue se déliait avec une aisance déconcertante, même pour moi. A chaque fin de classe, je me languissais de savourer ne fut-ce qu'une heure les fesses reposant sur un des fauteuils les plus confortables auquel je n'avais jamais eu l'occasion de goûter. Toutefois, me convaincre de me confier à un inconnu fut sans doute une des tâches les plus ardues à laquelle ma mère fut confronté, et je me souviens du premier tête-à-tête avec le psy comme si c'était hier.



« Tu peux me faire amplement confiance, Chino… » Ma mâchoire se crispa, et je tentai tant bien que mal de garder mon calme. Car s'il y avait bien une seule et unique chose qui me faisait grincer des dents, c'est de savoir que des inconnus pensaient avoir carte blanche en me désignant par mon surnom, et ce avec une nonchalance des plus déconcertante. Dans sa bouche, ce diminutif résonnait dans ma tête comme le crissement agaçant d'un ongle sur un tableau noir. Pour qui se prenait-elle ?   « Puis-je t'appeler ainsi, Chino ? Ta maman m'a dit que tu appréciais que l'on te surnomme ainsi. » Bingo, elle s'est jeté dans la gueule du loup. Je savais à présent que ma mère était la responsable, puisque cette dernière n'accordait absolument pas la moindre importance pour ce qui me déplaisait. Instinctivement, je cherchais ma mère d'un regard vif, et l'aperçus enfin derrière la petite vitre de la porte : elle était sagement assise, les doigts entrelacés et le regard dans le vide. Mes traits s'adoucirent aussitôt lorsque mon attention fut captée par son expression grave, car je savais pertinemment bien qu'elle était inquiète : je la connaissais si bien. « Enfin prêt ? » La voix chantante de la psy m'interrompit dans mes songes, et je reportai immédiatement mon attention sur mon interlocutrice. C'était une jeune femme plutôt séduisante, je devais l'avouer, mais sans pour autant sombrer dans l’indécence : ses cheveux bruns foncé étaient rassemblés en un chignon las, et elle portait cette paire de lunettes rondes qui alourdissaient les traits de son visage et contrastaient avec ces boucles rectangulaires qui pendaient de ses lobes d'oreille, déjà déformés à cause de la tractation. Je sentais qu'elle en était fière, puisque à plusieurs reprises, je l'ai prise en flagrant délit d'ostentation. Toujours était-il qu'à ce moment précis, cette femme dont je ne connaissais absolument rien me paraissait tout à coup familière : elle me rappelait en quelque sorte ma mère, voilà pourquoi je n'éprouvai plus les mêmes réticences à l'idée de m'ouvrir à la jeune femme.

« Et bien… Je suis né en Colombie, à Bogota plus précisément. Les circonstances exactes de ma naissance me sont encore inconnues, je sais néanmoins que ma mère n'avait que vingt-et-un ans lorsqu'elle me mit au monde. Mon père n'était pas non plus présent aux côtés de ma mère à l’hôpital, sans doute trop occupé à courir derrière des jupons flambant neufs, à l'époque. Toutefois, je me souviens du fait que mon père a choisi le prénom Joaquin en hommage à son défunt paternel, et que ma mère, quant à elle opta pour Edinson en second prénom. J'affectionne par ailleurs tout particulièrement le second, mais ça, ce n'est pas réellement important. J'ai vécu en Colombie pendant au total de quatre années, avant de déménager officiellement pour la Caroline du Sud, dans la ville de Columbia. Les deux noms sonnent plutôt pareil d'ailleurs, je pense que c'est la raison pour laquelle ma mère a voulu s'y installer, ouais. Toujours est-il que là-bas, maman s'est trouvé un nouvel homme, avec lequel elle s'est par la suite mariée, et ce après seulement deux ans de relation. Entre temps, ma petite sœur Asha est née, et malgré nos cinq ans de différences, on est plus proche que tout. Je n'ai jamais eu de problème quelconque avec mon beau-père puisqu'il a incarné la figure paternelle dont j'ai toujours nécessité. En effet, c'est lui qui m'a introduit à la danse et qui a fait de moi le jeune homme que je suis à l'heure où je m'adresse à vous... »

« Hmm… Je vois. Et y a-t-il certains moments qui t'ont, comment dirais-je, marqué ? » Je ne m'étais pas rendu compte de ma longue tirade, du moins jusqu'à ce que la psy m'interrompe pour la première fois. Je guettai le cadran de l'horloge suspendue juste au-dessus de la porte, avant de laisser échapper un soupir de soulagement, à la grande surprise de la jeune femme. En effet, j'étais déjà sur ma lancée, pourquoi m'interrompre ? Je poursuivis donc, creusant encore plus profond afin de déterrer quelques souvenirs.

« Pendant les quelques années qui ont suivi le mariage et la naissance de ma sœur, notre vie était des plus classiques, du moins jusqu'à ce que mon beau-père soit appelé à rejoindre les troupes armées envoyées en Irak. J'étais alors à l'occasion âgé de douze ans, tandis qu'Asha n'en avait que sept. Ce fut sans doute les années les plus difficiles non seulement pour ma mère, mais aussi pour nous : Asha vivait séparée de son père à une période où il était censé être le plus présent dans sa vie. Quant à moi, celui sur qui je m'efforçais de prendre exemple était à présent à l'autre bout du monde, à combattre Dieu seul sait quels ennemis. J'ai d'ailleurs toujours été sceptique concernant cette guerre, mais ma mère m’interdisait toujours de donner mon avis sur la crise. De plus, il n'était plus là pour m'enseigner la danse, et j'ai donc dû me former en autodidacte et continuer de progresser dans la discipline. Ma mère n'en a toujours eu que faire de mes ambitions artistiques, mais m'a néanmoins soutenu dans mes démarches, comme je n'ai cessé de la soutenir. Quant à mon beau-père, il ne rentrait à la maison que lorsqu'on lui accordait des permissions et nos relations n'ont fait que se détériorer au fil du temps. Les rares conversations téléphoniques que nous échangions se faisaient de plus en plus discrètes, au plus grand regret de ma mère. C'était donc sans réelle surprise, pour ne pas dire dans l'indifférence totale, qu'un soir, nous apprenions son décès : comme les formalités l'exigeaient, des membres du corps armé se pointa devant la porte d'entrée pour annoncer la nouvelle. Si maman et Asha étaient dévastées, j'étais resté de marbre durant toute la période précédant les funérailles, et je pus enfin laisser place à tout le chagrin dont j'étais avec succès parvenu à dissimuler. »

Lorsque je m'interrompis une fois de plus, cette fois-ci de mon plein gré, un long silence succéda mes propos. Une minute, qui semblait être une heure entière s'écoula, tandis que ma psychologue tentait en vain d'éponger ses paupières mouillées. Sans doute était-elle émue, mais sans doute était-elle aussi bluffée par l'aisance dont je faisais preuve : comment un jeune garçon de seize ans, qui venait à peine de faire le deuil de l'unique figure paternelle présente dans sa vie, parvenait à conter les faits avec exactitude sans fondre en larmes ? Quel talent, songeai-je. « Et bien… Passons maintenant à tes projets. Quels sont tes ambitions, que voudrais -tu faire de ta vie ? » Trick question. A ce moment-là, mes facultés cognitives ont brusquement pris congé : je ne parvins pas à formuler ne serait-ce qu'une réponse cohérente à son interrogation. Pour être honnête, je n'avais absolument aucune idée du tournant que je voulais que ma vie prenne, je n'avais strictement aucun projet qui me venais en tête. Toutefois, si je lui fournissais une réponse qui soit un tant soit peu recherchée, plus tôt je retournerai chez moi. Je m'efforçai donc à trouver les bons mots non sans difficulté. Mon cerveau s'était transformé en un puzzle géant, et je tentai en vain de le recouvrer les pièces manquantes. Après un silence de deux minutes qui semblaient s'éterniser, j’ouvris enfin la bouche et me lançai.

« Et bien… Comme je l’ai déjà mentionné précédemment, c’est grâce à mon beau-père que j’ai pu développer une passion pour la danse. En effet, une grande partie de mon enfance n’a fait que tourner autour de cette discipline. Que ce soit à l’école ou à la maison, pas une seule fois je n’ai cessé de danser. Toutefois, ma mère n’est pas aussi enthousiaste que moi au sujet de la danse, mais ce n’est pas pour autant qu’elle cesse de me soutenir. Et puis, on ne va pas se mentir, je ne suis pas réellement fait pour l’école : je suis un garçon assez hyperactif, et je n’ai jamais vraiment apprécié demeurer assis sur une chaise à écouter les discours soporifiques de mes professeurs. Du coup, la seule et unique chose capable de retenir mon attention pour une durée indéterminée, c’est la bien la danse. Entre nous, je n’ai aucunement l’intention de poursuivre des études supérieures pour la simple et bonne raison que l’école, ça n’a jamais été mon truc. Maman ne le sait pas encore, mais après ma graduation du secondaire, j’ai envie de sillonner le pays : faire le tour des Etats-Unis, pour ensuite m’établir quelque part sur la côte Ouest et un jour fonder ma propre école de danse. Ouais, c’est un projet ambitieux, mais il me tient à cœur, et je sais qu’un jour, maman et Asha me pardonneront d’avoir quitté le cocon familial pour poursuivre mon rêve. »



Et comme je l’avais prédit, j’ai eu la possibilité de poser mes bagages dans différentes parties du pays. J’ai même eu l’occasion de retourner en Colombie pour quelque temps, mais disons que les choses n’ont pas pris la tournure que j’espérais. Finalement me voici à Washington DC, jonglant de boulots en boulots minables, mais n’ayant toutefois pas perdu la foi. Ouais, le qualificatif « têtu » devrait sans aucun doute figurer en lettres capitales sur mon front, mais rien ne retient ma soif d’accomplir ce que je me suis toujours juré de faire. Et ce même si je me retrouve du mauvais côté des Etats-Unis.
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Bienvenue à toi !

Bon courage pour ta fichette ! :coeur:
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Théodor Winterbottom
ϟ good boy, bad habits
Date d'inscription : 12/03/2016
Messages : 398


Diego. :faint: :faint: Très bon choix. (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  1812937817
Bienvenuuue sur le forum. (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  1752324381
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Plum-Joane Lawson
membre
Date d'inscription : 14/03/2016
Messages : 218


    Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  1752324381
    My gaaad; diego :coeur: réserves-moi un lien
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Will Clayton
☾ it is a lost soul.
Date d'inscription : 12/03/2016
Messages : 556


Ton choix d'avatar. :faint:
Bienvenue sur LRS. (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  289234355
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Kandys Winterbottom
membre
Date d'inscription : 13/03/2016
Messages : 228


Diego, il est beau ! (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  2244977064 Excellent choix de vava (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  1812937817
Bienvenue parmi et bon courage pour ta fiche :gni:
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Eleanor J. Calloway
all of these stars will guide us home
Date d'inscription : 12/03/2016
Messages : 563


Bienvenue parmi nous I love you
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Oulà (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  124560286 (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  124560286 (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  124560286
Bienvenue bel homme!! (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  1550768444 Bonne continuation pour ta fiche :coeur: :coeur:
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encore un choix canon (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  124560286 (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.  124560286
il a l'air d'avoir un sacré caractère le bonhomme, ça promet meh
si il a besoin de contact pour se trouver un nouveau boulot, Vitto est là, elle s'occupe de toutes les âmes perdues, trop de bonté en elle luv

welcome sur LRS et bon courage pour ta fichette :coeur:
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 (Chino) ✹ You're gonna have to do more than just say it.
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