NOM(S) Véritablement, elle devrait porter le nom Castillo sauf que lorsqu'elle s'est mariée, la jeune demoiselle a décidé de prendre celui de son mari qui est Duchannes. PRÉNOM(S)Sofia est le prénom que tout le monde connaît, le seul probablement puisqu'elle ne divulgue jamais les autres. Sofia est un prénom typiquement italien, qui embrasse ses origines italiennes, mais également le prénom d'une de ses grands-mères maternelles qu'elle ne connaît. Son second prénom Giuseppina est le prénom de sa grand-mère paternelle. ÂGE Tu ne le remarque pas, mais Sofia elle a 26 ans. Un quart de siècle plus une année et le fait qu'elle s'approche encore plus de la trentaine l'effraie. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Sofia est née un 11 septembre 1990 à la George Washington University Hospital ce qui fait qu'elle est née ici-même. NATIONALITÉ Elle est américaine étant née sur le sol Américain. Cependant, elle possède des origines italiennes de ses parents quoique sa mère soit un mélange entre l'Italie et l'Espagne. Donc, Sofia est un parfait mélange italien et espagnol. STATUT CIVIL écrire ici. ORIENTATION SEXUELLE Sofia, elle se considère comme étant hétérosexuelle depuis l'âge de 22 ans. À l'adolescence, elle a eue une phase où elle se découvrait et elle a fréquentée une femme. Sauf que ceci est du passé et aujourd'hui, elle n'aime que les hommes. MÉTIER Son père voulait faire d'elle un médecin sauf que Sofia a décidé de suivre sa propre voie et aujourd'hui, elle est une avocate redoutée. CLASSE SOCIALE À ses yeux, elle se considère comme étant d'une classe aisée puisqu'elle fait assez d'argent pour vivre comme elle veut. CARACTÈRE Bosseuse, possessive, brillante, charmeuse, débrouillarde, sarcastique, réfléchie, suspicieuse, ordonnée, jalouse, franche, rancunière, trop directe, confiante, têtue, amicale lorsqu'on la connaît bien, mauvaise perdante, ponctuelle, indépendante, sportive, chaleureuse avec ceux qu'elle aime bien, froide, expressive du visage, altruiste, légèrement manipulatrice, tolérante, menteuse, protectrice et arrogante.
PSEUDO seawolf. PRÉNOM Sarah. ÂGE L'âge de yoda. PAYS Canada. INVENTE/SCENARIO inventé. CRÉDITS chevalisse pour l'avatar et alayne-stone@tumblr pour les gifs. DOUBLE COMPTE ? Non. AVATAR Alicia Vikander.
Sofia est la cadette d'une fratrie de cinq enfants, elle a une grand-frère, deux petits frères et une petite sœur. Un de ses frères ne l'est pas réellement puisqu'il a été adopté. ✽ Sofia est une ancienne alcoolique, sobre depuis près de deux ans. Chaque jour est un combat pour la jeune femme. ✽ Sofia est devenue infertile suite à des complications lors de sa première grossesse. Depuis la perte de son bébé, elle est incapable d'être en compagnie d'enfants. ✽ Sofia a une terrible habitude de faire passer son métier avant tout le reste. Même son mariage ce qui cause des disputes. ✽ Sofia n'aime pas perdre étant mauvaise perdante et dans toutes les sphères de sa vie, elle s'assure de gagner. Il n'y a que la fertilité contre qui elle a perdue. ✽ Sofia ne quitte jamais son appartement sans qu'elle soit impeccable. Elle sort toujours de chez elle avec des vêtements hautes coutures et des talons hauts au pied. ✽ Sofia possède un vice depuis qu'elle est sobre et celui-ci est la cigarette. Il lui arrive souvent d'en fumer une tard le soir au bureau ou chez elle. ✽ Sofia débute toujours ses journées par une course autour de son quartier. Ce sont les seuls fois où elle sort de chez elle sans être impeccable. ✽ Sofia déteste le bordel, tout à sa place et elle est très disciplinée. ✽ Sofia sait qu'elle a un charme et elle l'use souvent auprès de ses collègues célibataires ou à la cour. ✽ Sofia aurait pu avoir une carrière dans la danse classique sauf qu'elle a décidée d'aller à l'encontre des rêves de ses parents et d'étudier le droit à Harvard. ✽ Sofia n'aime pas avoir tort, dans sa tête elle a toujours raison. ✽ Sofia s'intéresse énormément à la politique Américaine. D'ailleurs, elle rêve souvent qu'elle frappe Donald Trump avec une pelle. Quoique cela soit davantage un cauchemar puisque Donald est dedans. ✽ Sofia n'accorde pas sa confiance rapidement et ça lui prend du temps avant de considérer une personne comme un ami. ✽ Sofia déteste qu'on ne lui dise pas la vérité et si ses clients le font, elle abandonne ceux-ci en donnant leur cause à une autre personne. ✽ Sofia sait manier les armes à feu, son père étant un ancien marine. ✽ Sofia est mariée depuis l'âge de 22 ans quelques mois seulement après avoir rencontré son mari. Ils se sont mariés le 5 mai 2012.
POWER. Déjà, Sofia, elle déteste perdre. C'est un mot qu'elle ne connaît pas et qu'elle ne connaîtra jamais parce que Sofia elle s'assure toujours de gagner tout ce qu'elle entreprend. Ensuite, Sofia, elle vise toujours plus haut. Hors de question pour elle de rester constamment au même endroit à faire les mêmes tâches alors elle vise la première place du podium. Que ce soit dans sa vie amoureuse, professionnelle ou autres. Sofia, elle est ambitieuse, elle gravit les échelons à la vitesse d'un éclair et passe sa vie au boulot. Sofia, elle sait qu'elle est destinée à faire de grandes choses, à avoir le pouvoir au creux de la main et de le garder. Elle se fout éperdument des obstacles puisqu'elle les écrase avec le talon de sa chaussure. Qu'on l'aime ou qu'on l'a méprise, le plus important est qu'on parle d'elle et de sa volonté.
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May, 03 2002 WASHINGTON, D.C., UNITED STATES – MAISON CASTILLO (TWELVE YEARS OLD).
À l’extérieur, un petit vent fouettait le visage basané de Sofia. Sauf que cela ne dérangeait aucunement la jeune adolescence de douze ans. Sofia aimait le froid tout comme elle aimait la chaleur. Plus rapidement qu’elle le pensait, les vacances d’été allaient bientôt arrivée et la famille Castillo allait partir pour leur maison d’été. Pour le moment, elle rentrait de l’école et se préparait à se rendre à son cours de violon, en silence. Sofia n’aimait pas rentrer chez elle en groupe puisqu’elle trouvait que cela était agaçant de toute manière, Sofia avait toujours préférée être seule. La solitude ne dérangeait aucunement la jeune demoiselle. Au contraire, elle préférait presque. « Sofiaaaaaaa ! » La première fois que la voix avait criée son prénom, elle ne s’était pas retournée préférant presque croire que c’était le bruit du vent et des voitures. Sauf que la deuxième et troisième fois, elle n’avait pas d’autres choix que de se retourner pour faire face à Emery. Merde, pas lui. Il l’avait chié aujourd’hui en la traitant de sainte-nitouche. Parce que oui, il semblait que ce soit possible de traiter une adolescente de 12 ans de sainte-nitouche alors que sa jupe se trouve légèrement au-dessus de ses genoux. Puis, ce n’est pas être sainte-nitouche de refuser de sortir avec lui, c’est se respecter soi-même. Bref, elle ne voulait pas lui parler. « Qu’est-ce que tu veux ? » Demanda-t-elle en croisant les bras et le regardant avec dédain. Alors qu’au fond, elle était heureuse qu’il s’intéresse à elle puisque tout le début de l’année, Sofia avait cherché son attention. Ce n’était qu’après les vacances d’hiver qu’il avait commencé à la remarquer. Probablement parce qu’elle avait légèrement changé. Des formes étaient apparues sur son corps et elle avait eue ses premières règles. « Je me demandais si tu voulais bien m’aider avec le devoir de mathématiques. J’y comprends rien et toi, t’es méga douée. » Oui, elle l’était. Sofia était bonne à l’école, toujours première de classe et elle acceptait ce rôle avec grand plaisir. Ça lui plaisait d’être première, de savoir qu’elle était la meilleure. « Non. Au revoir, Emery. » Lui avait-elle répondue en tournant les talons pour continuer sur son chemin. Elle était déjà en retard, Marina l’attendait à la maison pour qu’elle garde un œil sur elle. Après un débat mental, elle retourna sur ses pas. « Très bien, je vais t’aider à condition que tu arrêtes de me traiter de sainte-nitouche. Deal ? » Sofia à 12 ans n’était pas la même Sofia du futur. À 12 ans, elle aimait bien aider les gens. Emery avait besoin de son aide. Bref, pour seller leur accord, ils se serrèrent la main et Sofia continua son chemin. Elle était à cinq minutes de sa maison, rien ne pouvait arriver, pas vrai ? Elle avait tort. Généralement, Isaia restait avant de partir pour sa pratique, mais le connaissant il était probablement parti en pensant que Sofia allait bientôt arriver parce que Sofia n’était jamais en retard. La famille Castillo ne vivait pas dans une grande maison malgré que la famille possède l’argent. La famille se contentait souvent du strict minimum. « Marina ? Tu es prête ? On va au parc. » C’était leur rituel à elle et Marina depuis que Sofia était en âge d’emmener sa petite sœur au parc. Marina ? Elle l’adorait. C’était la seconde fille de la famille alors forcément elle avait été contente de ne pas être seule dans tous ses garçons. Habituellement, Marina l’attendait devant la maison, assise sur les marches son sourire aux lèvres. Ce n’était pas le cas aujourd’hui, mais Sofia ne s’inquiétait pas. Pas pour le moment. D’abord, elle avait criée son prénom dans la maison et avait commencée à faire toutes les pièces et à regarder les endroits où Marina se cachait la plupart du temps. Parce que Marina aimait jouer à la cachette; elle aimait quand les gens la cherchaient. Sauf qu’elle n’était pas là. À la cuisine, elle regarda par la fenêtre qui donnait sur la cour arrière, mais elle ne vit rien alors la jeune adolescente se décida à sortir pour avoir une meilleure vue. C’est à ce moment-là que ses yeux se posèrent sur la piscine; la porte était ouverte. Quoi ? C’était impossible. Immédiatement, Sofia sentit son cœur s’accélérer et elle accourra jusqu’à la piscine. Un petit corps flottait à l’intérieur. Oh merde. Son retard n’avait pas dépassé deux minutes, c’était impossible. En criant son nom, Sofia plongea dans l’eau pour en sortir sa petite sœur et commença à essayer de réanimer. Deux minutes, ce n’était pas possible. « Marina, je t’en supplie, ne me fait pas ça. Marina, réveille-toi. » Les mains de Sofia continuaient à appuyer sur le torse de sa petite sœur tandis qu’elle entendait la voix des jumeaux en sourdine. « Appelle une ambulance. VITE ! » Leur cria-t-elle sans aucun remord. C’était important. La jeune femme continua jusqu’à ce que les ambulanciers arrivent et qu’ils prennent le contrôle. Après un moment, ils réussirent à réanimer la petite Marina. Plus jamais, elle n’allait être en retard et plus jamais, elle n’allait aider une personne.
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September, 18 2008 WASHINGTON, D.C., UNITED STATES – MAISON CASTILLO (EIGHTEEN YEARS OLD).
« Je ne comprends pas pourquoi tu décides de te passer la bague aussi rapidement ! » Évidemment qu’elle ne comprenait pas, elle avait seulement 18 ans et allait bientôt terminer sa première année de droit à Harvard. D’ailleurs, elle ne comprenait pas non plus pourquoi il se mariait alors que c’était bientôt la fin de l’année scolaire et que c’était les examens. Sofia n’en avait pas peur, elle excellait encore une fois dans ses cours récoltant toujours des bonnes notes. « Parce que quand c’est la bonne, c’est la bonne et ça je le sais. » De ses trois frères, Isaia était celui de qui elle était le plus proche. La plupart du temps, elle ne comprenait pas les jumeaux. Ils étaient dans leurs propres univers et cela l’agaçait. Mais aujourd’hui, Isaia l’agaçait. Chaque fois qu’elle lui posait la question, il lui répondait les mêmes mots, Sofia en avait marre. « Non, sérieusement, elle est enceinte et ses parents étaient stricts à ce sujet-là ou quoi ? » Parce que dans son livre à elle, marier quelqu’un en pensant que c’est la bonne, ce n’est pas une bonne raison. D’ailleurs, à 22 ans, elle trouvait que son grand-frère y allait trop rapidement. Qui plus est qu’il connaissait la demoiselle depuis moins d’un an. Par contre, ses parents étaient heureux; leur fils aîné était bon au football, étudiait la médecine et avait rencontré la femme de sa vie et tout ça à seulement 22 ans. Malgré la dureté de la voix de Sofia, les mots de cette dernière fit rire Isaia. Isaia trouvait toujours que la sévérité et la franchise de Sofia étaient deux choses amusantes et d’une certaine manière, il l’admirait d’être honnête comme ça. Encore plus d’avoir décidé de suivre sa propre voie et de ne pas avoir écouté leur père comme il l’avait fait. Il était fier d’elle, mais il ne lui disait pas. « Non, elle n’est pas enceinte, Sofia. Écoute, je ne sais pas comment te l’expliquer, mais je sais que je veux passer ma vie avec elle. » Ouais, ouais. Il était ridicule et il se précipitait droit dans un mur, selon son avis. Avec un soupir, Sofia souleva un pan de sa robe et s’approcha d’Isaia afin de se positionner devant lui. D’un geste mécanisme, elle commença à arranger sa cravate. « Et si tu te trompais ? Peut-être que tu as l’impression que c’est la bonne, mais qu’elle ne l’est pas. » C’était possible. Tout était possible. La plupart des mariages se terminaient en divorce de nos jours. Certes, elle espérait que son frère soit heureux parce qu’il le méritait et elle espérait que cette jeune demoiselle était la bonne sauf que pour elle cela restait un mystère. Elle voulait comprendre. « Je vois bien que tu es heureux, mais tout bonheur est éphémère. » La concernant, Sofia savait qu’un mariage précipité n’allait jamais arriver. Puis, elle ne voulait même pas se marier; elle voulait se concentrer sur ses études, décrocher un emploi dans un bon cabinet et gravir les échelons. Sofia n’avait pas le temps ni l’envie de se consacrer à la recherche du prince charmant, c’était une perte de temps. En plus, elle ne voulait pas abandonner son indépendance y étant bien trop attaché. « Je suis heureux, tu as raison. Je sais que tout est éphémère, mais je l’aime. C’est comme quand tu as été accepté à Harvard en droit, tu étais sur un petit nuage… Quand je suis avec Izzie, j’ai l’impression que je suis constamment sur un nuage. Traite-moi d’idiot ou de ce que tu veux, mais je l’aime et je suis heureux. Nous sommes heureux alors j’ai envie d’être avec elle jusqu’à ce que je meurs. » Dans sa tête, les mots d’Isaia tournaient en bourrique tandis qu’elle terminait de fixer sa cravate et qu’elle repassait son veston. Il se devait d’être parfait et beau pour son mariage même si la mariée allait éclipser Isaia. Même durant la cérémonie, les mots de son frère tournaient en boucle. Encore et toujours. Ce n’est quand reprenant l’avion pour Boston qu’elle les oublia.
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October, 13 2012 BOSTON, MASSACHUSETTS, UNITED STATES – APPARTEMENT DUCHANNES (TWENTY-TWO YEARS OLD).
Elle avait le même âge qu’Isaia lorsqu’elle est tombée enceinte. Au début, elle n’était pas heureuse de cet événement puisque cela venait contrecarrer ses plans, mais Finn était heureux. Lui qui désirait tant avoir un enfant avant son trentième anniversaire. C’était peut-être ça le problème, elle était tombée amoureuse d’un homme plus âgé qu’elle et qui était à une autre place qu’elle dans l’avenir. Il y avait quand même cinq de différence entre lui et elle. Lui en avait 27 et elle 22 ans. Seulement cinq ans et pourtant, parfois, ils ne réfléchissaient pas comme un couple. Parfois, Sofia prenait des décisions égoïstes et qui importaient uniquement pour elle et son bien. Parfois, elle oubliait qu’elle avait une moitié à prendre soin. Puis, ils étaient mariés. Elle avait fait comme son frère, elle s’était mariée quelques mois seulement après l’avoir rencontré. Parce que lorsque Sofia avait rencontrée Finn et qu’ils s’étaient mis en couple, les mots d’Isaia lui étaient revenus en tête après tout ce temps. Elle avait l’impression d’être constamment sur un nuage. Elle l’aimait. Il l’aimait. Ils s’aimaient. Alors, au cours d’une soirée où ils avaient tous les deux bus, Finn avait demandé la main de Sofia et elle avait acceptée. Bref. Aujourd’hui, à 22 ans, elle était mariée à Finn et enceinte de lui. Deux mois après leur mariage le 5 mai 2012. Et Finn était heureux et avec les mois, Sofia s’était découvert une petite joie d’avoir un autre être humain grandissant à l’intérieur d’elle. Avec les mois, elle s’était mise à aimer ce petit être et même si elle était terrifiée à l’idée d’être une mère médiocre, Finn était toujours là pour la rassurer. Toujours avec les bons mots. Elle savait qu’il allait faire un bon père qu’à le voir jouer avec ses nièces et neveux. Finn avait l’instinct paternel et ils s’étaient mis d’accord pour qu’elle continue ses études de droit à Harvard et qu’il mette en veilleuse son rêve d’ouvrir son propre restaurant. Il se disait que plus tard, il allait pouvoir le faire quand leur enfant allait être plus âgé. Pour le moment, il allait se contenter de travailler comme chef cuisinier et de s’occuper de son futur enfant. « Qu’est-ce que tu veux manger ce soir ? » Un sourcil s’était arqué tandis qu’elle réfléchissait – faussement – à la question. « Ce que tu veux. » Sofia n’était pas difficile, tout ce qu’il lui faisait était un véritable délice dans sa bouche et dans son ventre. Finn lui envoya un sourire auquel elle répondit pour ensuite retourner dans ses papiers avant d’échapper un long soupir. Elle en avait marre et elle était épuisée. Avec un second soupir, Sofia se releva du canapé et s’approcha de Finn, les mains caressant son ventre. « On a jamais repris la conversation du prénom… Tu sais que je ne change pas d’avis pour mon idée : Elea. C’est superbe… Elea Duchannes. » En prononçant ses mots, Sofia affichait un sourire et son mari aussi. Ça c’était avant qu’une douleur traverse tout son être. Cette nuit-là, Sofia perdra son bébé. Elle apprendra également à la fin de l’année 2012 qu’elle ne peut plus enfanter de manière naturelle. De toute manière, elle n’en avait plus envie, mais elle ne voulait plus penser à l’idée d’avoir des enfants. C’était derrière elle. La perte de sa petite fille l’ayant trop bouleversée, Sofia était rendue incapable d’être en compagnie d’enfants. La douleur était toujours présente, elle est toujours présente.
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May, 03 2014 WASHINGTON, D.C., UNITED STATES – SOMEWHERE AROUND THE WASHINGTON (TWENTY-FOUR YEARS OLD).
Tu dois te reprendre. C’étaient les mots que Finn lui avait balancé à la figure, trois jours auparavant. Puis, elle avait disparue de la circulation. En vérité, Sofia était allée rester chez son frère Isaia en lui disant qu’une dispute avait éclatée avec son mari et qu’elle avait besoin de prendre de la distance. C’était la vérité, mais la vérité était que Sofia pouvait toujours retourner chez elle après une dispute puisque Finn avait pris l’habitude de louer une chambre et de disparaître afin qu’il ne soit pas dans ses jambes lorsque Sofia se préparait le matin. Maintenant, c’était le contraire. Elle était partie, était restée une nuit chez son frère puis en avait eu marre d’entendre des enfants et pour les deux autres jours, elle avait louée une chambre minable où elle était restée, enfermée buvant des bouteilles d’alcool toute la nuit et dès le réveil. L’alcool lui donnait l’impression d’être encore vivante. Son portable n’arrêtait pas de sonner, les gens laissaient des messages sur sa boîte vocale, mais elle ne répondait jamais. À un moment, elle avait tout simplement noyé son verre dans un verre d’eau avant de retourner boire dans sa chambre. La dernière soirée avant de rentrer, Sofia avait décidée de se rendre jusqu’au bar le plus près et le plus miteux où il n’y avait aucune chance qu’elle croise une personne de son entourage, de l’école de droit ou même des gens qu’elle connaissait. La solitude l’accompagnait cette fois. Sofia s’était assise au bar, buvant l’alcool le plus fort que ce dernier possédait. Peu à peu, sa vision devint de plus en plus flou, ses paroles moins claires et Sofia, la sérieuse était partie laissant place à la Sofia qui aimait s’amuser. Depuis les deux dernières années, Sofia était une loque chez elle, mais pour les autres s’était l’excellence. Celle à battre dans les cours de droit. Depuis la perte de son bébé, elle n’était plus la même. Plus froide, moins chaleureuse. Parfois, les gens se demandaient si elle possédait toujours un cœur. La réponse était non. Non, son cœur était glacé presqu’inexistant. Il y a deux ans, Sofia avait demandé un transfert afin de pouvoir étudié à Washington parce que rester à Boston était trop difficile pour elle. Son mari, Finn, avait accepté pensant que cela allait l’aider à passer à travers la perte de leur petite fille. Pensant que Sofia lâcherait de consommer de l’alcool comme si c’était de l’eau. Il avait tort. Leur mariage avait éclaté en éclats, mais ils restaient ensemble parce qu’au fond, ils s’aimaient. Sauf que les disputes étaient plus présentes que les moments de tendresse. Ça, c’était derrière la porte. Devant les gens, ils paraissaient comme le couple qui venait de traverser un événement tragique et qui en étaient ressortis plus fort. Ce n’était pas le cas. Ils étaient détruits, mais ne s’aidaient pas. Puis, leur dernière dispute avait encore porté sur sa consommation et Sofia en avait marre de l’entendre. Pour elle, ce n’était pas un problème. Oui, elle était alcoolique, mais elle était trop aveugle pour le constater. « J’ai une fille; Elea Duchannes. Elle a deux ans. » S’était-elle écriée sans avertissement lorsque le barmaid était venu pour reprendre le verre et le remplacer par un nouveau. Celui-ci, elle l’avala directement laissant l’alcool lui brûler la gorge et son âme, par la même occasion. Non, Sofia, n’avait plus aucune dignité à perdre, celle-ci s’étant perdue au troisième verre. Avant la fermeture du bar, Sofia décida de rentrer chez elle alors elle attrapa ses affaires et se dirigea vers sa voiture. Dans sa tête, elle était toujours en état de conduire. Ce n’était pas le cas. Pourtant, elle décida tout de même de s’installer derrière le volant et de conduire. À un moment, elle frappa quelque chose, mais dans sa tête c’était un animal de la route. N’étant pas complètement insensible, elle s’arrêta sur la route déserte et décida d’aller voir si l’animal était toujours vivant. Si c’était un chien, elle pourrait toujours le déposer à un vétérinaire. Sauf que ce n’était pas un animal. C’était un être humain. Intérieurement, elle paniquait et sa première idée fut de téléphoner à une ambulance, mais elle n’avait plus de portable et si les policiers se pointaient, elle perdrait son permis et devrait probablement se rendre jusqu’en cour pour plaider sa cause. Non, non, elle ne pouvait pas se permettre de voir un autre rêve s’écrouler. Alors, Sofia retourna à sa voiture, rentra chez elle et alla directement sous la douche afin de tenter d’essuyer ce qui venait d’arriver. Le lendemain, elle annonçait à Finn qu’elle avait décidée d’aller chercher de l’aide pour son alcoolisme. Il était temps. Elle apprit, également, qu’un homme était mort la nuit dernière frappé par une voiture et que cet homme était un sans-abri. Sofia se jura d’emmener ce secret jusqu’à sa tombe. La première étape pour un alcoolique est d’admettre d’avoir un problème. Elle l’avait fait.
sur le coup, j'ai cru que c'était dianna agron. so, bienvenue tout de même. première membre officielle, ça m’émeus. si tu as un soucis, je pense que tu sais vers qui te tourner, mais dans tous les cas, n'hésite pas. bon courage pour ta fiche ♥.
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attention, on réserve une surprise aux meilleurs pubeurs 
À l’extérieur, un petit vent fouettait le visage basané de Sofia. Sauf que cela ne dérangeait aucunement la jeune adolescence de douze ans. Sofia aimait le froid tout comme elle aimait la chaleur. Plus rapidement qu’elle le pensait, les vacances d’été allaient bientôt arrivée et la famille Castillo allait partir pour leur maison d’été. Pour le moment, elle rentrait de l’école et se préparait à se rendre à son cours de violon, en silence. Sofia n’aimait pas rentrer chez elle en groupe puisqu’elle trouvait que cela était agaçant de toute manière, Sofia avait toujours préférée être seule. La solitude ne dérangeait aucunement la jeune demoiselle. Au contraire, elle préférait presque. « Sofiaaaaaaa ! » La première fois que la voix avait criée son prénom, elle ne s’était pas retournée préférant presque croire que c’était le bruit du vent et des voitures. Sauf que la deuxième et troisième fois, elle n’avait pas d’autres choix que de se retourner pour faire face à Emery. Merde, pas lui. Il l’avait chié aujourd’hui en la traitant de sainte-nitouche. Parce que oui, il semblait que ce soit possible de traiter une adolescente de 12 ans de sainte-nitouche alors que sa jupe se trouve légèrement au-dessus de ses genoux. Puis, ce n’est pas être sainte-nitouche de refuser de sortir avec lui, c’est se respecter soi-même. Bref, elle ne voulait pas lui parler. « Qu’est-ce que tu veux ? » Demanda-t-elle en croisant les bras et le regardant avec dédain. Alors qu’au fond, elle était heureuse qu’il s’intéresse à elle puisque tout le début de l’année, Sofia avait cherché son attention. Ce n’était qu’après les vacances d’hiver qu’il avait commencé à la remarquer. Probablement parce qu’elle avait légèrement changé. Des formes étaient apparues sur son corps et elle avait eue ses premières règles. « Je me demandais si tu voulais bien m’aider avec le devoir de mathématiques. J’y comprends rien et toi, t’es méga douée. » Oui, elle l’était. Sofia était bonne à l’école, toujours première de classe et elle acceptait ce rôle avec grand plaisir. Ça lui plaisait d’être première, de savoir qu’elle était la meilleure. « Non. Au revoir, Emery. » Lui avait-elle répondue en tournant les talons pour continuer sur son chemin. Elle était déjà en retard, Marina l’attendait à la maison pour qu’elle garde un œil sur elle. Après un débat mental, elle retourna sur ses pas. « Très bien, je vais t’aider à condition que tu arrêtes de me traiter de sainte-nitouche. Deal ? » Sofia à 12 ans n’était pas la même Sofia du futur. À 12 ans, elle aimait bien aider les gens. Emery avait besoin de son aide. Bref, pour seller leur accord, ils se serrèrent la main et Sofia continua son chemin. Elle était à cinq minutes de sa maison, rien ne pouvait arriver, pas vrai ? Elle avait tort. Généralement, Isaia restait avant de partir pour sa pratique, mais le connaissant il était probablement parti en pensant que Sofia allait bientôt arriver parce que Sofia n’était jamais en retard. La famille Castillo ne vivait pas dans une grande maison malgré que la famille possède l’argent. La famille se contentait souvent du strict minimum. « Marina ? Tu es prête ? On va au parc. » C’était leur rituel à elle et Marina depuis que Sofia était en âge d’emmener sa petite sœur au parc. Marina ? Elle l’adorait. C’était la seconde fille de la famille alors forcément elle avait été contente de ne pas être seule dans tous ses garçons. Habituellement, Marina l’attendait devant la maison, assise sur les marches son sourire aux lèvres. Ce n’était pas le cas aujourd’hui, mais Sofia ne s’inquiétait pas. Pas pour le moment. D’abord, elle avait criée son prénom dans la maison et avait commencée à faire toutes les pièces et à regarder les endroits où Marina se cachait la plupart du temps. Parce que Marina aimait jouer à la cachette; elle aimait quand les gens la cherchaient. Sauf qu’elle n’était pas là. À la cuisine, elle regarda par la fenêtre qui donnait sur la cour arrière, mais elle ne vit rien alors la jeune adolescente se décida à sortir pour avoir une meilleure vue. C’est à ce moment-là que ses yeux se posèrent sur la piscine; la porte était ouverte. Quoi ? C’était impossible. Immédiatement, Sofia sentit son cœur s’accélérer et elle accourra jusqu’à la piscine. Un petit corps flottait à l’intérieur. Oh merde. Son retard n’avait pas dépassé deux minutes, c’était impossible. En criant son nom, Sofia plongea dans l’eau pour en sortir sa petite sœur et commença à essayer de réanimer. Deux minutes, ce n’était pas possible. « Marina, je t’en supplie, ne me fait pas ça. Marina, réveille-toi. » Les mains de Sofia continuaient à appuyer sur le torse de sa petite sœur tandis qu’elle entendait la voix des jumeaux en sourdine. « Appelle une ambulance. VITE ! » Leur cria-t-elle sans aucun remord. C’était important. La jeune femme continua jusqu’à ce que les ambulanciers arrivent et qu’ils prennent le contrôle. Après un moment, ils réussirent à réanimer la petite Marina. Plus jamais, elle n’allait être en retard et plus jamais, elle n’allait aider une personne.
« Je ne comprends pas pourquoi tu décides de te passer la bague aussi rapidement ! » Évidemment qu’elle ne comprenait pas, elle avait seulement 18 ans et allait bientôt terminer sa première année de droit à Harvard. D’ailleurs, elle ne comprenait pas non plus pourquoi il se mariait alors que c’était bientôt la fin de l’année scolaire et que c’était les examens. Sofia n’en avait pas peur, elle excellait encore une fois dans ses cours récoltant toujours des bonnes notes. « Parce que quand c’est la bonne, c’est la bonne et ça je le sais. » De ses trois frères, Isaia était celui de qui elle était le plus proche. La plupart du temps, elle ne comprenait pas les jumeaux. Ils étaient dans leurs propres univers et cela l’agaçait. Mais aujourd’hui, Isaia l’agaçait. Chaque fois qu’elle lui posait la question, il lui répondait les mêmes mots, Sofia en avait marre. « Non, sérieusement, elle est enceinte et ses parents étaient stricts à ce sujet-là ou quoi ? » Parce que dans son livre à elle, marier quelqu’un en pensant que c’est la bonne, ce n’est pas une bonne raison. D’ailleurs, à 22 ans, elle trouvait que son grand-frère y allait trop rapidement. Qui plus est qu’il connaissait la demoiselle depuis moins d’un an. Par contre, ses parents étaient heureux; leur fils aîné était bon au football, étudiait la médecine et avait rencontré la femme de sa vie et tout ça à seulement 22 ans. Malgré la dureté de la voix de Sofia, les mots de cette dernière fit rire Isaia. Isaia trouvait toujours que la sévérité et la franchise de Sofia étaient deux choses amusantes et d’une certaine manière, il l’admirait d’être honnête comme ça. Encore plus d’avoir décidé de suivre sa propre voie et de ne pas avoir écouté leur père comme il l’avait fait. Il était fier d’elle, mais il ne lui disait pas. « Non, elle n’est pas enceinte, Sofia. Écoute, je ne sais pas comment te l’expliquer, mais je sais que je veux passer ma vie avec elle. » Ouais, ouais. Il était ridicule et il se précipitait droit dans un mur, selon son avis. Avec un soupir, Sofia souleva un pan de sa robe et s’approcha d’Isaia afin de se positionner devant lui. D’un geste mécanisme, elle commença à arranger sa cravate. « Et si tu te trompais ? Peut-être que tu as l’impression que c’est la bonne, mais qu’elle ne l’est pas. » C’était possible. Tout était possible. La plupart des mariages se terminaient en divorce de nos jours. Certes, elle espérait que son frère soit heureux parce qu’il le méritait et elle espérait que cette jeune demoiselle était la bonne sauf que pour elle cela restait un mystère. Elle voulait comprendre. « Je vois bien que tu es heureux, mais tout bonheur est éphémère. » La concernant, Sofia savait qu’un mariage précipité n’allait jamais arriver. Puis, elle ne voulait même pas se marier; elle voulait se concentrer sur ses études, décrocher un emploi dans un bon cabinet et gravir les échelons. Sofia n’avait pas le temps ni l’envie de se consacrer à la recherche du prince charmant, c’était une perte de temps. En plus, elle ne voulait pas abandonner son indépendance y étant bien trop attaché. « Je suis heureux, tu as raison. Je sais que tout est éphémère, mais je l’aime. C’est comme quand tu as été accepté à Harvard en droit, tu étais sur un petit nuage… Quand je suis avec Izzie, j’ai l’impression que je suis constamment sur un nuage. Traite-moi d’idiot ou de ce que tu veux, mais je l’aime et je suis heureux. Nous sommes heureux alors j’ai envie d’être avec elle jusqu’à ce que je meurs. » Dans sa tête, les mots d’Isaia tournaient en bourrique tandis qu’elle terminait de fixer sa cravate et qu’elle repassait son veston. Il se devait d’être parfait et beau pour son mariage même si la mariée allait éclipser Isaia. Même durant la cérémonie, les mots de son frère tournaient en boucle. Encore et toujours. Ce n’est quand reprenant l’avion pour Boston qu’elle les oublia.
Elle avait le même âge qu’Isaia lorsqu’elle est tombée enceinte. Au début, elle n’était pas heureuse de cet événement puisque cela venait contrecarrer ses plans, mais Finn était heureux. Lui qui désirait tant avoir un enfant avant son trentième anniversaire. C’était peut-être ça le problème, elle était tombée amoureuse d’un homme plus âgé qu’elle et qui était à une autre place qu’elle dans l’avenir. Il y avait quand même cinq de différence entre lui et elle. Lui en avait 27 et elle 22 ans. Seulement cinq ans et pourtant, parfois, ils ne réfléchissaient pas comme un couple. Parfois, Sofia prenait des décisions égoïstes et qui importaient uniquement pour elle et son bien. Parfois, elle oubliait qu’elle avait une moitié à prendre soin. Puis, ils étaient mariés. Elle avait fait comme son frère, elle s’était mariée quelques mois seulement après l’avoir rencontré. Parce que lorsque Sofia avait rencontrée Finn et qu’ils s’étaient mis en couple, les mots d’Isaia lui étaient revenus en tête après tout ce temps. Elle avait l’impression d’être constamment sur un nuage. Elle l’aimait. Il l’aimait. Ils s’aimaient. Alors, au cours d’une soirée où ils avaient tous les deux bus, Finn avait demandé la main de Sofia et elle avait acceptée. Bref. Aujourd’hui, à 22 ans, elle était mariée à Finn et enceinte de lui. Deux mois après leur mariage le 5 mai 2012. Et Finn était heureux et avec les mois, Sofia s’était découvert une petite joie d’avoir un autre être humain grandissant à l’intérieur d’elle. Avec les mois, elle s’était mise à aimer ce petit être et même si elle était terrifiée à l’idée d’être une mère médiocre, Finn était toujours là pour la rassurer. Toujours avec les bons mots. Elle savait qu’il allait faire un bon père qu’à le voir jouer avec ses nièces et neveux. Finn avait l’instinct paternel et ils s’étaient mis d’accord pour qu’elle continue ses études de droit à Harvard et qu’il mette en veilleuse son rêve d’ouvrir son propre restaurant. Il se disait que plus tard, il allait pouvoir le faire quand leur enfant allait être plus âgé. Pour le moment, il allait se contenter de travailler comme chef cuisinier et de s’occuper de son futur enfant. « Qu’est-ce que tu veux manger ce soir ? » Un sourcil s’était arqué tandis qu’elle réfléchissait – faussement – à la question. « Ce que tu veux. » Sofia n’était pas difficile, tout ce qu’il lui faisait était un véritable délice dans sa bouche et dans son ventre. Finn lui envoya un sourire auquel elle répondit pour ensuite retourner dans ses papiers avant d’échapper un long soupir. Elle en avait marre et elle était épuisée. Avec un second soupir, Sofia se releva du canapé et s’approcha de Finn, les mains caressant son ventre. « On a jamais repris la conversation du prénom… Tu sais que je ne change pas d’avis pour mon idée : Elea. C’est superbe… Elea Duchannes. » En prononçant ses mots, Sofia affichait un sourire et son mari aussi. Ça c’était avant qu’une douleur traverse tout son être. Cette nuit-là, Sofia perdra son bébé. Elle apprendra également à la fin de l’année 2012 qu’elle ne peut plus enfanter de manière naturelle. De toute manière, elle n’en avait plus envie, mais elle ne voulait plus penser à l’idée d’avoir des enfants. C’était derrière elle. La perte de sa petite fille l’ayant trop bouleversée, Sofia était rendue incapable d’être en compagnie d’enfants. La douleur était toujours présente, elle est toujours présente.
Tu dois te reprendre. C’étaient les mots que Finn lui avait balancé à la figure, trois jours auparavant. Puis, elle avait disparue de la circulation. En vérité, Sofia était allée rester chez son frère Isaia en lui disant qu’une dispute avait éclatée avec son mari et qu’elle avait besoin de prendre de la distance. C’était la vérité, mais la vérité était que Sofia pouvait toujours retourner chez elle après une dispute puisque Finn avait pris l’habitude de louer une chambre et de disparaître afin qu’il ne soit pas dans ses jambes lorsque Sofia se préparait le matin. Maintenant, c’était le contraire. Elle était partie, était restée une nuit chez son frère puis en avait eu marre d’entendre des enfants et pour les deux autres jours, elle avait louée une chambre minable où elle était restée, enfermée buvant des bouteilles d’alcool toute la nuit et dès le réveil. L’alcool lui donnait l’impression d’être encore vivante. Son portable n’arrêtait pas de sonner, les gens laissaient des messages sur sa boîte vocale, mais elle ne répondait jamais. À un moment, elle avait tout simplement noyé son verre dans un verre d’eau avant de retourner boire dans sa chambre. La dernière soirée avant de rentrer, Sofia avait décidée de se rendre jusqu’au bar le plus près et le plus miteux où il n’y avait aucune chance qu’elle croise une personne de son entourage, de l’école de droit ou même des gens qu’elle connaissait. La solitude l’accompagnait cette fois. Sofia s’était assise au bar, buvant l’alcool le plus fort que ce dernier possédait. Peu à peu, sa vision devint de plus en plus flou, ses paroles moins claires et Sofia, la sérieuse était partie laissant place à la Sofia qui aimait s’amuser. Depuis les deux dernières années, Sofia était une loque chez elle, mais pour les autres s’était l’excellence. Celle à battre dans les cours de droit. Depuis la perte de son bébé, elle n’était plus la même. Plus froide, moins chaleureuse. Parfois, les gens se demandaient si elle possédait toujours un cœur. La réponse était non. Non, son cœur était glacé presqu’inexistant. Il y a deux ans, Sofia avait demandé un transfert afin de pouvoir étudié à Washington parce que rester à Boston était trop difficile pour elle. Son mari, Finn, avait accepté pensant que cela allait l’aider à passer à travers la perte de leur petite fille. Pensant que Sofia lâcherait de consommer de l’alcool comme si c’était de l’eau. Il avait tort. Leur mariage avait éclaté en éclats, mais ils restaient ensemble parce qu’au fond, ils s’aimaient. Sauf que les disputes étaient plus présentes que les moments de tendresse. Ça, c’était derrière la porte. Devant les gens, ils paraissaient comme le couple qui venait de traverser un événement tragique et qui en étaient ressortis plus fort. Ce n’était pas le cas. Ils étaient détruits, mais ne s’aidaient pas. Puis, leur dernière dispute avait encore porté sur sa consommation et Sofia en avait marre de l’entendre. Pour elle, ce n’était pas un problème. Oui, elle était alcoolique, mais elle était trop aveugle pour le constater. « J’ai une fille; Elea Duchannes. Elle a deux ans. » S’était-elle écriée sans avertissement lorsque le barmaid était venu pour reprendre le verre et le remplacer par un nouveau. Celui-ci, elle l’avala directement laissant l’alcool lui brûler la gorge et son âme, par la même occasion. Non, Sofia, n’avait plus aucune dignité à perdre, celle-ci s’étant perdue au troisième verre. Avant la fermeture du bar, Sofia décida de rentrer chez elle alors elle attrapa ses affaires et se dirigea vers sa voiture. Dans sa tête, elle était toujours en état de conduire. Ce n’était pas le cas. Pourtant, elle décida tout de même de s’installer derrière le volant et de conduire. À un moment, elle frappa quelque chose, mais dans sa tête c’était un animal de la route. N’étant pas complètement insensible, elle s’arrêta sur la route déserte et décida d’aller voir si l’animal était toujours vivant. Si c’était un chien, elle pourrait toujours le déposer à un vétérinaire. Sauf que ce n’était pas un animal. C’était un être humain. Intérieurement, elle paniquait et sa première idée fut de téléphoner à une ambulance, mais elle n’avait plus de portable et si les policiers se pointaient, elle perdrait son permis et devrait probablement se rendre jusqu’en cour pour plaider sa cause. Non, non, elle ne pouvait pas se permettre de voir un autre rêve s’écrouler. Alors, Sofia retourna à sa voiture, rentra chez elle et alla directement sous la douche afin de tenter d’essuyer ce qui venait d’arriver. Le lendemain, elle annonçait à Finn qu’elle avait décidée d’aller chercher de l’aide pour son alcoolisme. Il était temps. Elle apprit, également, qu’un homme était mort la nuit dernière frappé par une voiture et que cet homme était un sans-abri. Sofia se jura d’emmener ce secret jusqu’à sa tombe. La première étape pour un alcoolique est d’admettre d’avoir un problème. Elle l’avait fait.
mais maintenant oui et j'aime cet avant-goût. 
si t'as un soucis tu siffles et le staff accourt. 