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 You have to stop it.




Invité
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Sujet: You have to stop it.
 Ven 25 Mar - 22:44

You have to stop it.
Le soleil était haut dans le ciel, les oiseaux chantaient pour célébrer le printemps et Lancelot rouspétait après ces derniers. « Diantre, silence bande de moineaux ! J’essaie de me concentrer » pesta-t-il en usant de ce ton cérémonieux qui était devenu sa marque de fabrique. Jouer le rôle de l’aristocrate aux allures fantasques n’était pas plus compliqué que celui se référant au gosse de la rue. L’un comme l’autre obtiendrait toujours ce qu’il désirait quitte à fusiller du regard ces odieux volatiles qui le déconcentraient actuellement. Comment voulez-vous qu’il travaille s’il était totalement dérangé dans son inspiration. « Puis-je avoir le silence ne serait-ce que cinq minutes ?! Est-ce trop demandé ? » s’écria-t-il alors qu’une famille passait sur le petit chemin longeant la rivière. « Vous n’avez jamais vu un homme s’adressant à des oiseaux ?! Ils me dérangent, il faut bien que je les prévienne ! Allez oust, vous me dérangez avec vos auras totalement idiotes » lâcha-t-il hautain en faisant un geste de balayage de la main sous les regards outrés des parents. Lancelot n’avait que faire du regard d’autrui, cela faisait des années qu’il ne s’en préoccupait plus. Cet homme, cet artiste était un électron libre, un phénomène à lui tout seul.

Présentement, il essayait de croquer un paysage sur son carnet, habitude qu’il avait prise tous les vendredi après-midi à 17h30 pile. Toutes les semaines, il venait et s’installait sur le même banc. Ses gestes étaient on ne peut plus répétés depuis un an : il ouvrait sa sacoche, sortait son carnet à croquis puis, ses fusains. Ensuite, il croisait la jambe droite sur la gauche, tournait les pages jusqu’à en obtenir une vierge. Ce n’est qu’enfin, qu’il dessinait. Or, aujourd’hui, il se sentait comme observé, comme dérangé. Agacé, il referma son carnet d’un geste vif provoquant un petit bruit sec. Son regard scruta l’horizon avec le même agacement jusqu’à tomber dans celui d’une inconnue qui pointait sur lui un objectif. « Diantre ! » se releva-t-il après avoir rangé par ordre chacun de ses crayons et refermé sa sacoche. D’un pas rapide, il rejoignit la journaliste qui osait prendre des photos de sa personne. « Détruisez-moi votre pellicule de suite ! Vous n’avez aucune autorisation de ma personne pour me prendre en photo. J’exige que vos… choses soient détruites et fissa » s’adressa-t-il à elle en employant un ton on ne peut plus méprisant. Il haïssait les photos et surtout les journaleux de bas étage. « J’attends ! » osa-t-il ajouter en la toisant froidement, la posture bien droite.

@A. Jordan Anderson

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A. Jordan Anderson
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Sujet: Re: You have to stop it.
 Dim 3 Avr - 11:30
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- you have to stop it -


Jour de repos. Journée redoutée. En proie à des réflexions qui la détruisent, qui la chamboulent. L’ennui est son ennemi, sa crainte. Parce qu’il réveille en elle ces doutes, ces douleurs qu’elle tente d’oublier, d’effacer… Elle se sent comme un animal en cage, cherchant désespérément un moyen de s’échapper. Prisonnière de son propre désespoir.  Enfermée entre ces murs. Elle tourne en rond, épuisée, l’esprit en ébullition. Elle a besoin de prendre l’air. Besoin de s’aérer. Elle sait que sinon, elle va se mettre à penser à lui. Et cette perspective n’est pas envisageable. Elle n’a pas la force de s’infliger plus de souffrances. Pas encore. Pas cette fois… Alors elle s’arme de son appareil, de cet objet si précieux, rare liberté qu’elle parvient à s’accorder. Il y a tellement à voir dehors, tellement de beautés non soupçonnées. Elle ressent le besoin pressant de laisser sa passion s’exprimer, de laisser libre court à cette imagination qui la sauve de cette réalité cruelle. Petite fille brisée par un amour envolé…

Le soleil tape, éclaire de mille feux cette ville devenue sienne. Il y a quelque chose de réconfortant dans la chaleur qu’il dégage, dans la luminosité de ces rues magnifiques. Elle ferme les yeux un instant, savoure ce moment de calme, ces quelques secondes d’une sérénité éphémère. Elle se sent mieux. Une légère brise vient caresser sa peau alors que son cœur se réchauffe doucement. Elle marche d’un pas lent, scrutant du regard les choses qui l’entourent. Elle s’inspire de la vie Jordan, de ce monde qui tourne autour, qui s’active sans relâche. Elle cherche des émotions au travers du regard de ces passants souvent trop pressés. Course contre la montre devenue quotidienne. Elle continue d’avancer, toujours à la recherche de ce petit « truc » qui fera la différence, cette chose qui attirera son œil de photographe avisé. Il ne lui faut que quelques minutes avant de trouver son bonheur. Au loin, un jeune artiste est en train de dessiner. Même à cette distance elle parvient à sentir la passion, à la lire sur son visage. Cet homme, elle l’a déjà vu… Ce n’est pas la première fois qu’il vient là pour mettre avant cet art qu’il semble maitriser à la perfection. Elle braque sur lui son objectif, hypnotisée par ce qu’il dégage. Il a ce je ne sais quoi qui le rend atypique et qui l’avait marqué la première fois. Une aura qui le distingue des autres. Le modèle parfait…

Mais la séance se termine bien vite. Elle ne voit pas le jeune furieux foncer vers elle, trop absorbée par la contemplation des clichés qu’elle vient de prendre, fascinée par la beauté singulière de cet homme. Ce n’est que lorsqu’il l’interpelle qu’elle lève les yeux sur lui, surprise et déroutée. Elle fronce les sourcils, un peu perturbée par les mots qu’il emploie. Quel drôle d’oiseau celui-là ! Elle croise ses bras sur sa poitrine, nullement perturbée par cet homme posté devant elle, ni même par ce regard méprisant qu’il pose sur elle. « Vous parlez comme ça tous les jours ou c’est juste pour vous donner un genre ? » demande-t-elle à la fois curieuse et moqueuse. Elle comprend sa colère mais n’est pas prête à se laisser marcher dessus. Femme têtue qui aime avoir le dernier mot. « Vous pouvez attendre longtemps, je ne détruirai pas cette pellicule. » Tête relevée, air de défi plaqué sur la visage. Le combat peut commencer, elle ne lâchera rien.


(Si tu as besoin que je fasse avancer un peu plus le rp hésite pas. ♥ )
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