NOM(S)fitzmartin. t’arrives pas à la dire, t’as toujours du mal à l’écrire. compliqué, rassemblement de lettre dans un désordre impossible à expliquer. c'est pas ton vrai nom, juste par alliance.PRÉNOM(S)mango. c’est pas connu, le nom d’un fruit. sucrée, exotique. goûts de pêche, de fleurs, de citron, d'abricot, de banane, de menthe. tout ça à la fois, un seul prénom. papaye, kiwi, litchi. c’est comme ça qu’il t’appelle, ton frère. ÂGEdix neuf, l’âge de raison français. vieille pour boire des mojitos sur l’hexagone, assez vielle pour rentrer des l’us army, si jamais t'en avais l'envie. DATE ET LIEU DE NAISSANCEmars, un matin de printemps, petite fleur de fruit qui fraye son chemin jusqu’à la lumière, le pissenlit exotique. un trente mars, tu as poussé ton cris, toujours aussi strident. prunelles azur admirables au grand jour. NATIONALITÉ écrire ici. STATUT CIVIL t’as fais les papiers. t’es mariée, à lui. monsieur crabe. peluche nounours, celle de toujours. eternel amour de ta vie, le seul homme à tes yeux. véritablement mariée bourrée au père d'ta fille dont -il est pas au courant. ORIENTATION SEXUELLE c'est raciste des sexes, d'avoir des préférences. MÉTIER écrire ici. CLASSE SOCIALE tu vis pas dans l’grand luxe. tu vas à lidl, t’achètes la sous marque pour tes céréales. tu rêves d’avoir une culotte victoria secret. CARACTÈRE extravagante - pleine de vie - drôle - ouverte - entêtée - chiante - fouineuse - affectueuse - (très) sociable - gamine - naïve - inconsciente - rêveuse - voleuse - pyromane - fêtarde
PSEUDO fluorescent. PRÉNOM lucie, pascal obispo approved. ÂGE 17 ans, jeunesse à profiter, sisi bébé. PAYS totalement française. INVENTE/SCENARIO inventé. CRÉDITS money honey, merci j'suis grave bonne. DOUBLE COMPTE ? non. AVATAR palvin bb.
Je suis véritablement une femme enfant. Le sourire me colle au teint autant qu’un monde parfait sans pépin. On dit que je suis un peu trop insouciante, sans aucune peur des dangers. Sans aucune peur de me blesser. Un oiseau ne se blesse jamais. Il vole, liberté. On dit que je suis fêtarde, trop naïve. Facile de me jouer de vilains tours sur quelques verres en soirée. Je suis bien plus dure que j’en ai l’air. Je suis blessée, avant harcelée, pendant plusieurs années. Compliqué d’en parler. De se défaire de cette mauvaise passe. Maladroite, deux mains gauches, impossible de ne pas faire tomber quoi que ce soit dans une journée entière. Princesse, pauvre. Rêve de porter des grandes marques, de poser du rouge à lèvres Chanel sur le mug du chocolat chaud. Je vole. Toujours, véritable pie, attirée par la brillance, le luxe. Ce qui brille. Pyromane, flammes qui brulent devant moi, envoutantes. Cicatrice de quelques centimètres sur la cuisse, brûlure de quelques degrés de trop. Tombée enceinte à seize ans, ma fille a disparu dans la nature avec ma meilleure amie du lycée. Mariée, après avoir posté une petite annonce pour trouver l’homme de ma vie.
KINDNESS. Excitée, véritable puce. Pile montée sur deux jambes, dotée de membres totalement incontrôlables le jour de ton entrée à la confrérie. Impossible de te calmer, d’effacer ton sourire sur tes jolies lèvres, ton visage enfantin illuminé comme un jour de noël. Bienveillante, la main sur le cœur. Trop collante. Peut être chiante, enfaîte. Oui, tu fais chier. Plus d’un se plaignent, de toi, ton sourire trop fragile, ton caractère trop fêtard. Tes proches ont peur. Peur que tu te brules les ailes, rapidement. Feu de tous tes rêves qui s’entassent à l’intérieur de ce petit cerveau de femme enfant.
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Mango c’est un rayon de soleil, un véritable petit bout de sucre qui donne la patate, sucre rapide, toujours active, toujours en action, tu n’est pas épuisable, jamais, un enfant, véritable gamine du haut de tes dix-huit années de vie, depuis toute petite, comme ça, enfant émerveillé, par tout est n’importe quoi passant en boucle la même cassette sur les télétubbies. Tu n’a jamais été une gamine difficile, attachée à ton ours en peluche, monsieur crabe. L’homme de tes nuits, l’homme de ta vie. Mariée à lui depuis de longues années, jusqu'à que la mort vous sépare. Le divorce de tes parents, tes points de repères, âgée de quelques années, à peine. On t’a jamais caché la vérité, toujours aucun mensonge. Tes frères le disaient. Ta sœur te l’expliquait. Trop jeune pour comprendre, trop jeune pour réaliser que l’amour peut se défaire. Que l’amour des contes de fée, des films disney ne sont pas réels. La tête relevée vers le ciel. Suffisamment pour attraper le regard de cette grande blonde, cheveux satin, cheveux senteur rose pimbêche. Gonzesse aux courbures divines, aux jambes de madonna, en vrai, devant toi. Tu n’avais pas compris pourquoi elle. Pourquoi elle te faisait tout ce mal, ce moquer de toi, t’arracher l’âme. Ecorchée vive dans ton monde. Planète sucrée. Monde d’enfant incomprise. Elle te voulait du mal, cette fille. Pendant des années. Harcèlement à t’en rendre malade. Malade à te laisser enfermer dans le petit lit d’ta chambre. Enrobée de tes draps à assimiler. Boire toutes les paroles cruelles de cette fille. Trop bête pour parler, pour de plaindre. Trop bête pour te laisser faire en pensant que c’est normal. Rien est normal. Impossible de se laisser faire, de se laisser abattre. Pourtant, elle a gagné, suffisamment longtemps pour t’en laisser marquée. La danse, simple évidence. En petite culotte, devant la télé, bercée par les mélodies qui te semblaient en rythme avec tes mouvements d’enfant rêveuse. Tes bras, incontrôlables, tes jambes mimant des arabesques presque pas du tout parfaites. Tu voulais danser, sauter, te laisser berner par les paroles, les doux bruits de guitares, de piano. Le rythme d’une batterie dans un fond de tempo. C’est tout ce que tu voulais, toi, danser. Alors tu dansais, dans ta chambre, pour toi, avec monsieur crabe. Tu dansais jusqu'à tuer les pieds, à en saigner. Une liberté, ce qui t’emmène ailleurs que dans ce monde. Le seul moment où t’es sérieux, où tu n’es pas mango, le fruit. Tu es mango, danseuse. Mango libre de tout. Ton nuage, ton désert. Ton jardin. Enfaite, tu sais pas. C’est quoi la différence entre la clémentine et la mandarine. C’est des questions, à se poser, c’est vrai. Tu sais pas. C’est orange, c’est bon. Ca jute sous la dent. Oui. Mais alors, pourquoi on ne choisit pat le même nom pour les deux, si c’est pareil ? Tu observes les deux fruits, devant toi. Cherchant l’erreur, le petit truc qui fait que ce sera une révélation. Dat, révélation. Perdue, t’es perdue. Dans tes pensées. La vie en orange. La vie aux fruits. Vitamines, dont t’as pas vraiment besoin. Tourner en rond, autour des agrumes qui te laisses pas tâches faciles. « hé. Tu crois que les kiwis ont le même potentiel génétique que les mangues ? » tu jettes un regard furtif à ton amie. Assise à côté de toi, scrutant elle aussi, des fruits. C’est votre truc à vous. Votre marque de fabrique, vous êtes comme ça, c’est pathétique, puéril. Non. C’est mignon, alors ? Vraiment. Je ne sais pas. Cerise. Ton amie. Meilleure amie, depuis de longues années. Conneries, engueulades, câlins. Vous avez tout partagé, ensemble. Elle fait partir de toi, tu fais partie d’elle, simple, bonjour, au revoir. Aussi simple que ça. Ta partner in crime. Vous vous comprenez. Fusionnelles. Vos noms de fruit se mélangent en parfait smoothie. Tu ouvres les yeux, rétine humide, allongée sur le dos, le silence, complet. Seule, dans tes pensées. Tu te reprends à rêvasser de tes souvenirs avec elle. Comme ci votre amitié peut d’passer l’au-delà. La barrière des mondes. Celui des morts, des vivants. Cerise. Elle est partie, tu ne sais pas ce qu’elle est devenue, rien. Elle t’a laissé. Juste, comme ça, envolée avec ta progéniture, ta fille. Cerise, meilleure amie d’enfance, au courant de toute ta vie entière s’est envolée en promettant de garder ta fille. Tu ne pleures. Tu ne dois pas pleurer. Tu touches d’une main. Le bout des doigts timides qui caressent ton collier. Simple chainette en argent, simple, aussi cher qu’un sac de pâtes. Il était à elle, à ta fille, ce dernier bijoux offert avant qu’on ne te l’arrache des bras, sans que tu puisses lui laisser. Le sien. Maintenant le tien. Tu sens sa présence. C’est peut-être maladif. Tu es folle, finalement. Tu le penses. Tu n’y crois pas. C’est du passé. Des souvenirs. Tu sais que tu n’y es pour rien, dans tout ça. T’étais pas prête à avoir cette fille, t’étais trop jeune.