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 le passé n'est jamais loin ► thorgan, jeremiah et camille.




Plum-Joane Lawson
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Date d'inscription : 14/03/2016
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❝Cours, Cours,
Le passé te rattrape.❞
Toi & Moi
Les yeux ébahis, je regardais tout autour de moi. C’était la première fois que je découvrais le lieu de travail de Jeremiah. Il officiait tous les matins à la radio mais, moi à l’heure du rendez-vous, j’étais encore dans les bras de Morphée, emmitouflée dans ma couette. J’avais beaucoup de respect pour Jeremiah car il ne dormait que très peu pourtant, il m’accordait énormément de temps ainsi qu’à Simbad. Il n’avait jamais rien lâché et avait réussi à se relever de ses moments difficiles. Je savais très bien qu’il était la raison de ma force au quotidien. Il était toujours en forme à la radio et ce, dès cinq heures du matin. Je me suis toujours demandé d’où il tenait cette énergie.

    C’est pour un rendez-vous professionnel de mon homme que je me retrouvais dans les bureaux de la radio. En effet, son patron et non moins ami du couple, Camille, devait présenter à Jeremiah une personne qui serait le prochain invité de la chronique  de mon homme. Comme je connaissais très bien Camille, Jeremiah m’avait proposé de l’accompagner. Après avoir passé plusieurs coups de fils pour trouver quelqu’un afin de garder mon fils, Simbad, j’avais enfin accepté sa proposition. Je m’étais habillée assez simplement mais non moins, en étant présentable tout de même car j’espérais rencontrer une star. J’étais prête à faire ma groupie et à lui demander une photo si c’était quelqu’un de vraiment connu.

    Après m’avoir déposé devant les bureaux et m’avoir dit de rentrer, Jeremiah partit chercher une place de parking pour se garer. Je n’avais pas osé de suite rentrer et puis, curieuse de voir à quoi cela ressemblait, j’avais enfin ouvert la porte et allumer la lumière. A vrai dire, les bureaux ne m’intéressaient guère, je visais surtout le plateau de la radio. Lorsqu’il fut enfin trouver par mes petits yeux de chatons, j’osai pousser la porte et me retrouver face à une table, des micros et des casques de partout. « Bonjour et bienvenue sur Radio Star, la radio de vos stars. Ici, Plum aux commandes, il est vingt-et-une heure et nous commençons tout d’abord par le point people. » Je ne peux réellement pas expliquer ce qu’il m’était arrivée mais, en moins de deux secondes, je m’étais retrouvée casque sur les oreilles, à me prendre pour une animatrice radio super connue. C’était peut-être un rêve de gamine mais, en tout cas je m’y éclatais bien à en oublier Jeremiah et son rendez-vous.

© Pando
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cours, cours, le passé te ratrappe.
Je n’aime pas la promotion comme je n’aime pas les interviews. Les mêmes formulations pompeuses pour les mêmes questions souvent inappropriées, à côté de la plaque. Ces journées exténuantes sans fond ni forme. Si je suis là, c’est bien pour Camille, j’ai quasiment la phobie des studios. C’est un chroniqueur que j’apprécie particulièrement mais c’est avant tout un bon ami. Quand il m’a proposé d’intervenir dans son émission, j’ai ravalé mon ennui pour lui accorder au moins ça. Je me voyais difficilement refuser quoiqu’il ait parlé d’autres chroniqueurs eux aussi présents. Presque un traquenard à mes yeux — et pourtant, j’étais là, à l’heure. À savoir, avec trente bonnes minutes d’avance sur Camille. Connaissant le studio, quoique mes connaissances en la matière se limitaient à ma seule et dernière venue ici il y a six mois, j’ai entrepris de faire le tour du propriétaire.

Je suis arrivé plutôt rapidement au studio d’enregistrement non sans demander mon chemin aux petites mains qu’employaient la célèbre radio. À mon arrivée, le studio était vide, la publicité allait bon train sur les ondes de Radio Star. Je suis resté un moment à réfléchir aux éventuelles questions de Camille. La radio, c’est plutôt périlleux comme exercice. Il vaut mieux tourner six fois sa langue dans sa bouche avant d’oser prendre la parole.

L’horloge au-dessus de la porte m’indique l’heure, Camille ne devrait plus tarder, ses amis non plus. Discret, je me décide à prendre la poudre d’escampette. Je trouve finalement refuge près de la machine à café et me décide à commander un double expresso sans surprise — les vieilles habitudes subsistent toujours. Je vais au moins avoir besoin de ça pour tenir bon. Serein, presque penaud, je retourne au studio pour y croiser quoi? Un fantôme? Honnêtement, j’ai juste envie de faire demi-tour ou de m’enfermer dans les toilettes. Au choix. Le piège se referme, doucement mais sûrement. Qu’est-ce qu’elle peut bien faire ici? Camille n’a pas pu l’inviter, je refuse d’y croire, c’est impossible. C’est trop gros pour n’être qu’une simple coïncidence. Après un sourire plus que gêné — on ne va pas se mentir — je ferme la porte derrière moi. « J’voulais pas te déranger. » Long soupir. La soirée s’annonce d’ores et déjà longue et déplaisante à souhait. Je pense que je vais attendre la venue de Camille, m’excuser auprès de lui et reporter ma venue. C’est la meilleure des décisions à prendre. Je refuse de m’asseoir à côté d’elle, je refuse de faire semblant. « Loin de moi l’idée de te brusquer mais j’peux savoir qu’est-ce que tu fous là? T’arrives encore à t’organiser des soirées avec ton mioche dans les pattes? » Je finis mon café d’une traite, je ne vais pas m’éterniser ici cent trente-cinq ans. « Quoique. Tu dois au moins en avoir trois de pères différents maintenant. »

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Plum ∞ Camille ∞ Thorgan ∞ Jeremiah
Certains jours, Jeremiah avait l'impression de passer plus de temps à la radio que dans son propre appartement. Il aime réellement son boulot au sein de la radio, mais de toute évidence il aimerait bien avoir un peu plus de temps à accorder à Plum, ainsi qu'à Simbad. Il se contentait de foncer tête baissée, croquant la vie à pleine dent. Difficile de lui reprocher un tel comportement lorsque l'on sait ce qu'il a du traverser pour en arriver là. L'enfer existe bien, et il l'a côtoyé l'espace de deux longues années. De l'eau a coulé sous les ponts, il essaye de ne plus y penser, mais parfois il lui arrive encore de revoir ce sourire. Ce grand gaillard aux allures de Viking... Il lui avait tout pris, ou presque. Il arrive encore qu'il prenne le temps de regarder certaines de ses courses, rageant parfois à la simple idée qu'il pourrait faire parti des pilotes vedettes de chacune de ces courses. Autrefois, il fût un véritable jeune prodige. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un nom sur une longue liste.
Ce jour, Camille lui avait demandé de venir l'assister pour une interview, prétextant une nouvelle fois que c'était parfaitement dans ses cordes, étant donné son passé. Autant dire que Jeremiah était souvent de la partie lorsqu'il était question d'interroger des sportifs, et plus particulièrement des adeptes de moto, bolides de courses et autres sports de vitesse. Du coup, ce n'était qu'une petite interview de plus à ses yeux. Ni plus ni moins...
Ce qui allait différencier cette interview des autres étant la présence de sa chérie. Il lui avait proposé de venir afin qu'elle se fasse une petite idée de ce qu'était son travail au quotidien, et ce même si ce genre d'interviews ne constituent qu'une infime partie de son boulot à la radio.
Après être allé déposer Simbad chez la personne dévouée qui allait s'en occuper pendant l'interview, Plum et Jeremiah se dirigèrent donc en direction de la radio. Autant dire que Jeremiah était impatient de pouvoir faire faire le tour du propriétaire à sa bien-aimée. Il proposa à Plum de rentrer à l'intérieur le temps qu'il se trouve une place pour se garer, chose qui ne lui prit pas bien longtemps. Plum devait avoir quelques minutes d'avance sur lui tout au plus. Il pénétra à son tour dans l'enceinte de l'immeuble et se dirigea naturellement vers le studio d'enregistrement.
Il approchait de l'endroit en question, et il pu aisément entendre deux voix distinctes. Il pu reconnaître celle de Plum sans la moindre difficulté. L'autre voix en revanche, ce n'était pas celle de Camille, ni d'une autre personne à la radio... Cet accent... Non... Il faut dire qu'entre la Télévision et la réalité, il y a souvent quelques petites différences, du coup il n'en avait pas la certitude mais... Il resta figé l'espace de quelques secondes. Rien que l'idée de revoir cet homme le gelait sur place. Il prit son courage à deux mains et pénétra finalement dans la pièce où se trouvaient sa femme et l'autre homme.
Après toutes ces années... Toi... Ici... Je suppose que tu ne t'attendais pas à me voir non plus n'est-ce pas ?
Sur le coup, l'idée que Thorgan puisse connaître sa femme ne l'effleura pas un instant. Ca ferait bien trop de coïncidences d'un coup à ses yeux.
Il passa alors son bras autour de la taille de Plum, et ce sans pour autant détourner le regard de celui qu'il s'était mis à surnommer le "Viking" depuis tout ce temps.
Bravo pour ta récente victoire au fait... T'as envoyé personne à l'hosto cette fois en plus.



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Plum-Joane Lawson
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❝Cours, Cours,
Le passé te rattrape.❞
Toi & Moi
Je m’éclatais toujours autant au micro dans le studio d’enregistrement de la radio et pourtant, être animatrice radio n’était pas mon rêve. Avant de tomber enceinte de Simbad, j’avais des rêves que je voulais absolument réaliser. Puis, mon petit bout de cul est arrivé et ma vie a changé. Moi, qui rêvais de beauté, de mode et de belles fringues, je me suis retrouvée avec biberons, couches et histoire du soir. J’adorais prendre soin des femmes, qu’elles se sentent plus belles et c’est pour ça que je voulais ouvrir mon propre institut de beauté. De plus, durant mon adolescence, j’ai fait des photos de mode et j’avais adoré ça. J’aurais bien aimé continué. Côtoyer le monde de la mode, les photographes connus. Mais, c’est tout c’était le passé et le présent faisait de moi une employée d’une station-service.

D’ailleurs, en parlant de passé, il ne suffit que d’une seule phrase pour me retrouver quatre ans en arrière. « J’voulais pas te déranger. » Une phrase qui me stoppa net et me fit me retourner vers cet homme. Thorgan. En face de moi, se tenait Thorgan, l’homme qui m’avait mise enceinte juste avant de me quitter comme une malpropre. Jamais de ma vie, je ne m’attendais à me retrouver en face à face avec lui, avec mon passé. Je me levai tant bien que mal, terrorisée par ce qui se passait actuellement. Il n’avait pas changé d’un poil, il était toujours attirant mais aussi, désespérant. « Loin de moi l’idée de te brusquer mais j’peux savoir qu’est-ce que tu fous là? T’arrives encore à t’organiser des soirées avec ton mioche dans les pattes? » S’il y a une chose qui me différencier de Thorgan, c’est que moi, je n’avais pas pris ma grossesse comme un grand malheur. Au contraire, ma grossesse puis ma vie avec Simbad ne m’a offert que du bonheur et dès le premier instant où j’ai vu le regarde de Simsim, j’en suis totalement tombée amoureuse. J’avais aussi appris à allier ma vie de maman à celle de jeune femme et m’accordait des soirées sans enfant et sans culpabilité car je m’assurais toujours que mon fils soit avec quelqu’un de confiance. « Quoique. Tu dois au moins en avoir trois de pères différents maintenant. » En entendant cette dernière phrase, mon sang ne fit qu’un tour. Thorgan me prenait pour une salope, une fille qui tournait dans le lit de différents hommes alors que jamais de ma vie, je n’avais trompé un seul de mes compagnons. C’était peut-être une façon pour lui dire de se persuader qu’il n’avait pas planté sa graine dans mon ventre. C’est plutôt à toi que je devrais demander ce que tu fous là ? Thorgan avait toujours voyager et elle ne s’attendait pas à ce qu’il revienne ici. C’est nouveau, tu t’inquiètes pour moi maintenant ? Tu n’es qu’un gros connard, je te signale que c’est toi qui m’a mise enceinte et toi aussi qui n’a rien assumé du tout. Je savais très bien que ça n’atteignait guère Thorgan, il avait montré auparavant qu’il n’avait que très peu de cœur pour me laisser ainsi.

Je te signale que tu as un fils qui va bientôt fêter ses trois ans. Durant ces trois années, Thorgan n’avait donné aucune nouvelles de lui et n’en avait pas prise de son enfant non plus. Puis, en voyant Jeremiah passait la porte du studio, je me renfermai sur moi-même pour ne pas que Jeremiah entende notre conversation. Il n’avait jamais été mis au courant de l’ancienne histoire entre Thorgan et moi-même et continuais à penser qu’il était le vrai géniteur de Simbad. Je n’avais strictement pas envie qu’il l’apprenne un jour et surtout pas aujourd’hui. Soudain, je fus surprise de voir que Thorgan et Jeremiah se connaissaient et apparemment, ils ne partageaient pas de très bons rapports. C’en était trop pour moi, je me serrai contre Jeremiah lorsqu’il passa son bras autour de moi et je tremblais de peur des orteils jusqu’aux cheveux. J’essayai d’envoyer des signes d’un regard furieux vers Thorgan mais, je croisais surtout les doigts en espérant que cette rencontre ne soit pas le début d’un combat rempli de sang. Je restais silencieuse face aux deux hommes et me mordit les lèvres, ne comprenant pas tout ce qu’il se passait actuellement.
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C’est toujours la même histoire. J’ai l’impression de revivre sa grossesse et la rupture. J’ai pas demandé à être là à ses côtés ou à casser son délire d’adolescente, à la limite pré-pubère. C’est dingue. Non, je ne vais pas m’énerver contre elle, c’est pas mon genre et puis, je ne suis pas sanguin. Je l’écoute impatient d’en finir, j’ai même pas à lui répondre. On a déjà discuté de ça cent fois: c’est pas mon gamin. Je préfère encore me penser cocu que papa. Je préfère qu’elle me dise que cette idylle c’était du flanc à ses yeux, même si, moi j’éprouvais, de mon côté, des sentiments amoureux. Je ne suis pas démonstratif mais ils étaient là, à la porte ou cachés sous le tapis, peu importe. Mais peu importe ouais puisqu’elle voulait de cet enfant et moi pas. J’ai même oublié le prénom qu’elle m’a donné mais dans mes souvenirs il était totalement absurde. J’ai pris la poudre d’escampette avant les premières échographies. Rester c’était accepter la situation, je ne l’acceptais pas et je ne l’accepte pas plus aujourd’hui. Maintenant quoi ? Elle veut que je lui signe une déclaration, c’est quoi le projet ? J’ai strictement rien à me reprocher. Je vais quand même pas lui verser une pension mensuelle pour avoir couché avec elle il y a un peu plus de trois ans pendant trois mois. Elle doit être sacrément désespérée pour me faire un tel sermon. C’est presque plus triste qu’inutile. La voyant se refermer sur elle-même subitement, j’ai prié de voir Camille apparaître derrière la porte, même si, je dois admettre que j’étais prêt à partir sur-le-champ après cette malheureuse rencontre. Bien évidemment, l’homme ne ressemblait en rien à Camille. Au contraire, j’ai même laissé échapper un hoquet de surprise. C’était totalement impossible. C’était comme revoir un fantôme, un revenant. Au vu des circonstances, certainement pas idéales, j’étais gêné par sa présence. J’ai ravalé ma fierté, j’ai laissé couler le pic qu’il m’adressait. Sa réaction était normale, même si, après toutes ces années je ne m’attendais pas à tant de véhémence à mon encontre. J’étais peut-être trop optimiste. « C’est une surprise. Une mauvaise pour toi je suppose mais je voulais que tu saches que la victoire m’a fait perdre les pédales. Je sais pertinemment que je suis le seul fautif dans cette histoire mais je n’ai jamais souhaité mettre un terme à ta carrière, je voulais seulement gagner. C’était un accident. J’ai prié pour ton rétablissement. Je. Je suis désolé Henderson. » J’évite un « mais tu t’es contenté de faire le mort. » tendancieux pour ne pas envenimer ces retrouvailles impromptues. J’ai l’impression d’avoir préparé ce petit discours depuis des années. Ces excuses ne sont pas à la hauteur, certes, mais je ne peux pas lui rendre sa carrière. Il n’y aura jamais de mots assez forts ou même réconfortants pour réparer le mal que j’ai fait. Mon regard suit douloureusement le bras qu’il passe, l’air de rien, autour de sa taille à elle alors que je sens comme un vent de panique m’envahir. Je regarde Plum, elle a l’air de plus en plus furieuse contre moi. Je me sens soudainement pris entre deux feus ennemis. « Vous. Non. Rien. » J’évite de disséminer quelques informations compromettantes à propos de moi ou de Plum. Henderson ne doit pas savoir. Jamais. On ne va pas se mentir, cette coïncidence commence à me donner des sueurs froides. « Je cherche Camille. Vous savez peut-être où je peux le trouver ? »

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Plum ∞ Camille ∞ Thorgan ∞ Jeremiah
Cette interview était censée être pareille que les précédentes... Il allait avoir une liste de questions poser à un sportif de haut-niveau, ça allait prendre tout au plus une bonne demie-heure et il allait pouvoir rentrer chez lui afin de dormir par la suite. Autant dire qu'il paraissait plutôt calme, voir même serein alors qu'il pénétrait dans la pièce où il avait cru entendre sa tendre Plum discuter avec une autre personne. Autant dire qu'il n'en mena pas bien large en découvrant l’identité du mystérieux interlocuteur. Quelle était la probabilité qu'ils se recroisent un jour à D.C ?
En revoyant ce visage, il pouvait ressentir cette vieille douleur à la jambe, cette douleur qui ne l'avait jamais entièrement quitté. Il pouvait marcher, il pouvait courir, mais il était condamné à devoir se ménager... Ce qui impliquait notamment qu'il avait l'interdiction participer à de nouvelles compétitions.
Il lui en a terriblement voulu pendant de longues années. Puis... Se rendant compte qu'il était directement lié à sa douleur physique, il prit la décision de tirer un trait sur lui. De cette manière, il s'assura un meilleur rétablissement, aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental.
En parlant de mental... Il allait lui en falloir pour faire face à Thorgan, d'autant plus s'il souhaitait ne pas s'emporter, ce qui serait la solution de facilité en quelques sortes.
La situation était très délicate, du coup, Jeremiah préféra chercher un peu de réconfort dans les bras de sa belle. Ça n'allait peut-être pas l'empêcher de péter une durite, mais au moins ça risquait de ralentir sa montée en puissance.
Pour le moment, le ton l'employé par l'ex-pilote se voulait presque cordial, d'autant plus qu'il n'avait clairement pas l'intention d'en venir aux poings sur le coup, mais il craignait fort que son interlocuteur ne se décide à le pousser à bout.
Ce qui était certain, c'est que Jeremiah n'avait clairement pas l'intention de chercher le conflit, mais il était probable qu'il se laisse la liberté de lâcher quelques petites piques de temps à autres...
Bon alors si t'as prié pour moi tout va bien alors... J'imagine que c'est grâce à cela que je peux remarcher aujourd'hui... Ou peut-être dû aux deux longues années de rééducation durant lesquelles je pensais sans cesse à mettre fin à mes jours ?
S'aggripant un peu plus fortement à sa petite femme, Jeremiah tentait de garder son calme, et ce malgré le fait que certains souvenirs lui reviennent alors en mémoire.
D'ailleurs, il n'eût aucun mal à voir la gêne que semblait ressentir son ex-rival. Avait-il des vues sur Plum ? Lui avait-il fait la cour juste avant son arrivée ?
Camille ? Hé bien... Il devrait être là. J'en conclus que c'est moi qui suis censé t'interviewer aujourd'hui... J'en rigolerai bien volontiers si nous n'avions pas un tel passé en commun.
Jeremiah plongea alors la main dans la poche de son jean afin de s'emparer de son smartphone. Il constata alors qu'il venait de recevoir un message de Camille l'avisant du fait qu'il serait un peu en retard...  
A priori il va falloir l'attendre encore un peu...  
Il s'éloigna de son amie et se dirigea alors vers l'extérieur de la salle.
Vous voulez boire un truc en attendant ?
Une fois que ses deux interlocuteurs lui eurent répondu, Jeremiah alla chercher les boissons, ne se doutant pas un instant qu'il offrait une nouvelle occasion à Plum et à son ex de s'expliquer sur leur passé commun.


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Plum-Joane Lawson
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❝Cours, Cours,
Le passé te rattrape.❞
Toi & Moi
Depuis l’arrivée de Jeremiah dans le studio d’enregistrement, j’étais restée complètement muette. Me retrouver dans les bras de Jeremiah mais, face à Thorgan, c’était le cauchemar que je faisais quasi tous les soirs. J’aurai pu m’effondrer comme une madeleine tellement la peur m’envahissait. Heureusement, j’avais Jeremiah à mes côtés. C’est sûr, je lui mentais et ce depuis presque quatre ans mais, je sais très bien que je peux toujours compter sur lui. Il a toujours été là pour moi et ne m’a jamais lâché la main. La seule chose dont j’avais peur, c’est qu’il décide de ne me lâcher la main et de ne jamais la reprendre. Avec l’homme qui partageait ma vie depuis 4 ans, nous avions toujours eu des hauts et des bas. Bien sûr, s’il y a une chose que je préférais, c’était bien les retrouvailles mais, je savais aussi pertinemment que je pouvais perdre Jeremiah à tout moment.

Face aux propos que les garçons échangèrent, je compris très vite que cet homme dont Jeremiah m’avait vaguement parlé et qui lui avait valu son accident était Thorgan. La situation ne pouvait être plus compliquée encore. L’ennemi juré de Jeremiah était le géniteur de Sacha. Je venais sûrement de signer mon arrêt de mort. Pendant qu’ils s’envoyaient des pics, je pris mon téléphone pour envoyer un sms à la nounou du soir de Sacha afin de prendre des nouvelles de mon petit garçon. Je sentis à plusieurs reprises Jeremiah me serrait et je comprenais très bien que cela lui permettait de rester calme. J’étais le ying de son yang, la sagesse à sa diablesse. D’ailleurs, je relevai la tête lorsque Jeremiah, d’un calme absolu nous proposa une boisson. Il était quand même vraiment fort mon homme pour passer à autre chose. Après lui avoir demandé un verre d’eau, je le vis quitter la salle, une nouvelle occasion pour moi de me retrouver en tête à tête avec Thorgan.

M’asseyant sur la chaise qui se trouvait derrière, je ne quittais pas Thorgan des yeux, lui lançant un regard entre colère et désespoir. Alors c’est toi ! En plus, de m’avoir mise enceinte, tu as aussi failli tuer mon homme ! Tu n’apportes que le malheur autour de toi. Je ne savais pas comment demander à Thorgan de se taire, de ne rien dire à propos de Sacha. C’est vrai qu’après ce que je venais de lui balancer, il pouvait très bien se venger. Je me mordis les lèvres et resta silencieuse durant quelques secondes. Tu sais, il n’est pas au courant. Me raclant la gorge, je continua tout en cherchant mes mots. Pour nous deux, pour Sacha, ton fils. Enfin si, il sait que je suis tombée enceinte et on élève Sacha ensemble mais, il pense qu’il est le vrai père. Quittant le regard de Thorgan pour regagner autour de moi, je lui révéla d’une voix plus douce. C’est même peut-être moi qui lui aurait suggérer l’idée qu’il en est le géniteur. Je joua avec le cordon du casque comme je faisais lorsque j’étais plus jeune et que j’écoutais la musique. Puis, comme si un éclair de génie me traversa le cerveau, je finis par lui balancer à nouveau. Mais, c’est vraiment toi le père, enfin le géniteur, celui qui m’a mise enceinte. Ne lui dis pas s’il te plait, ne lui en parles pas, je t’en supplie. Je lançais à plusieurs reprises des regards vers la porte qui nous séparait de Jeremiah, ne voulant pas qu’il entre dans la salle à ce moment-là.
© Pando
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C’est marrant, maintenant qu’on y est, je regrette presque d’avoir fait mes excuses à Henderson. J’essaie d’arrondir les angles et quoi ? Il continue à m’envoyer des pics ici et là. Je ne vais m’assoir sagement ici et boire un thé en sa compagnie, qu’on lui retire ses œillères. Il essaie peut-être de se maintenir à flot mais moi je dois me taper cette culpabilité bidon par-dessus le marché. C’est comme si je rencontrais soudainement la grosse Henke que j’insultais plus jeune. Ouais c’est réducteur et ouais j’en ai plus rien à foutre des états d’âme d’Henderson. J’en ai marre de passer pour le gros connard de service. Et pourquoi ? Parce que j’ai pris une mauvaise décision, rien qu’une, sur un virage il y a de ça des années. J’étais devant, il a insisté, point final. J’ai fait une manoeuvre dangereuse sans véritablement en prendre conscience, j’vais pas non plus me couper les mains pour lui faire plaisir. C’était un p-u-t-a-i-n d’accident. J’expire un bon coup. J’ai bien envie de lui répliquer, de lui dire que moi j’ai essayé, d’me foutre en l’air, mais Henderson n’a rien d’un confident. Dans le meilleur des cas, il se foutrait de ma gueule à défaut de m’interviewer. Si il pense qu’il va m’interviewer d’ailleurs, il peut se mettre le doigt dans l’oeil. Je ne vais pas supporter longtemps ces petits pics alors à la radio j’en parle pas ! Si je peux éviter de passer pour un con c’est mieux. Qu’il aille boire sa tisane, ça va lui faire du bien. « Non merci, j’ai pas envie de t’user. » Voilà, c’est ça, tire-toi.

Je regarde Plum et j’ai toujours du mal à y croire. Elle et Henderson. Dans un seul et même lit. Je me décompose sans vraiment m’en rendre compte. Sa soudaine attaque me sort littéralement de mes songes. Peut-être que le malheur me colle aux basques ; le revers du croate, miraculé, à la vie plaisante. Je véhicule sans promotion le rêve américain. J’essaie de ne pas lui répondre du tac au tac mais même venant d’elle, c’est suffisamment blessant à entendre. Je ne me voie pas comme un cancer, mon but n’est pas d’asphyxier mon entourage jusqu’au point de non-retour. « Enfin si, il sait que je suis tombée enceinte et on élève Sacha ensemble mais, il pense qu’il est le vrai père. » Je parle sans réfléchir, les yeux ronds, incrédule. « Pardon ? » Je tombe des nues, je ne sais même plus sur quel pied danser actuellement. C’est pas une révélation ça, c’est une bombe. Pourquoi est-ce qu’elle me dit tout ça subitement ? « Tu crois que j’ai besoin d’apprendre ça maintenant, tu penses pas que j’ai ma dose pour la soirée sérieux ? » Je prends une chaise pour m’assoir, j’en ai besoin. « T’es complètement folle j’te jure. » J’ai bien envie de déterrer la plante en face de moi, pour voler le pot et m’y cacher ensuite. « Mais, c’est vraiment toi le père, enfin le géniteur, celui qui m’a mise enceinte. Ne lui dis pas s’il te plait, ne lui en parles pas, je t’en supplie. » Si Plum en vient à me supplier, vraiment, c’est que le monde ne tourne pas rond. J’ai bien envie de l’aider mais en même temps, je dois admettre qu’elle me les brise. « Bah tu vois Plum, c’est con pour toi parce que moi, j’ai pas du tout, le moins du monde, envie de t’aider sur ce coup. Mais t’sais quoi ? T’as raison, c’est toujours plus facile d’embobiner un handicapé. T’es complètement tarée mais tu gardes la tête froide, ‘fin tu essaies, c’est bien. Tu veux que j’en fasse quoi maintenant de ton gosse ? Géniteur ou pas on s’en tamponne puisque visiblement, c’est pas moi le père du gamin. » Vraiment, la soirée va de pire en pis c’est affolant — mais amusant. Ouais je vais en profiter pour jouer un sale tour, quitte à m’en prendre dans la gueule dans cinq minutes, autant la mettre dans l’embarras avec moi. « Tu veux que je t’aide, vraiment ? Alors embrasse-moi je t’attends. »


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 le passé n'est jamais loin ► thorgan, jeremiah et camille.







» Je ne comprends pas ce que tu dis + Jeremiah
» The Man Who Sold the World (Jeremiah)
»  l’important c’est de participer, moi j’crois bien n’avoir jamais joué à la paix.
» (♂) camille ¦ On a frôlé la vie !
» ( Camille ) Leandro, 25/04

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