NOM(S) Norwood, ses collègues et les lycéens utilisent le plus souvent son nom de famille pour l'appeler. PRÉNOM(S) Alvin Roderick, surnommé Al pour ses enfants et ses amis. pourtant celui qu'il aime le plus est 'grandpa' par sa petite fille. ÂGE 58 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE 30 janvier 1958 à Philadelphie dans l'État de la Pennsylvanie. NATIONALITÉ américaine et il est aussi de cette origine. STATUT CIVIL en couple, il a demandé le divorce pour retrouver celle qu'il avait aimé il y a des années. ORIENTATION SEXUELLE hétérosexuel. MÉTIER directeur dans un lycée privé, la retraite approche bientôt. CLASSE SOCIALE aisée. CARACTÈRE généreux, strict, sensible, honnête, attentif, passionné, têtu, méfiant.
PSEUDO - PRÉNOM jo. ÂGE 22ans. PAYS canada. INVENTE/SCENARIO inventé. CRÉDITS shiya. DOUBLE COMPTE ? nop. AVATAR PATHOS
il aime se lever tôt pour profiter de son journal et de son café sans que sa conjointe vienne le déranger. ◊ il avait l'habitude de fumer en cachette dans sa voiture, il ne voulait pas que sa famille sache qu'il fumait la cigarette. ◊ deux fois par moins il se rassemble avec ses vieux amis dans sa cuisine a jouer aux cartes en buvant leurs scotchs. ◊ il a une passion pour la peinture, sa maison possède quelques tableaux qu'il a fait au cours des dernière année. ◊ il adore son travail surtout depuis que sa petite fille étudie là, il aimerait qu'elle suivre les même études que lui ◊ l'homme n'a pas une très bonne vision et il porte des lentilles depuis des années. La force de ses yeux se dégrade de plus en plus, mais il déteste mettre ses lunettes. ◊ il est accro à son cellulaire, il passe son temps-libre devant les jeux que sa petite-fille. ◊ il s'est fait tatoué il y a deux ans et il aimerait en avoir une deuxième bientôt.
simplicity Alvin a travaillé fort pour être où il est maintenant. À commencer par la naissance de son fils tôt dans sa vie, il n'a jamais laissé tomber ses rêves même les plus fous par quelqu'un ou quelque chose qui le lui empêchait. Il n'était pas très bon à l'école, mais il a réussi a devenir directeur d'un lycée privé réputé de Washington. Il avait un plan en tête et son but était d'être meilleur à tous les coups. Malheureusement, les années passèrent et ses grandes ambitions disparurent avec le temps. La cinquantaine et la maladie lui fit réaliser qu'il ne pouvait plus suivre ses plans dont il décida de vivre sa vie plus simplement. Devenir un meilleur père pour ses enfants, pour sa petite-fille et ses amis proches. Cette nouvelle vie lui suffit amplement.
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Ce soir, il allait revoir son fils et son ancienne femme. Alvin était anxieux parce qu'ils ne les avaient pas vus depuis les dix dernières années. Au départ, c'était prévu qu'il revoit Renee et Alexander lors d'un souper au restaurant, mais sa femme avait insisté pour qu'ils se revoient à la maison familiale. Les anciens amoureux qui avaient un garçon de trois ans ensemble s'étaient séparés en bon terme. Renee qui avait eu une chance de carrière exceptionnelle devait partir loin de Washington et ils avaient pris la décision que leur fils allait partir avec elle. Alvin ne les avait pas vus depuis tout ce temps. Ils avaient échangé des photos et plusieurs appels téléphoniques, mais ils n'avaient jamais eu la chance de se revoir. Alvin avait manqué tous les moments importants dans la vie de son fils et il s'en voulait, espérant que son fils de treize ans lui pardonne. Sortant de ses pensées, on lui tira sur son veston et il se pencha vers sa grande fille de huit ans. « Papa, quand Renee et Alex arrivent-ils? » La nervosité de l’homme se transmettait à sa fille, elle était craintive de rencontrer son demi-frère. « Bientôt mon trésor ». Ils étaient en retard, mais il ne voulait pas l'inquiéter davantage. De longues minutes plus tard, ils sonnèrent et Aimee se précipita vers la porte accompagnée de sa petite sœur, Jillian. Al était derrière elle, laissant sa fille, le plaisir d’ouvrir la porte blanche. Sur le seuil de l'entrée se trouvaient une femme et un garçon plus grand de ce qu'Alvin imaginait. « Bienvenuuuuuuue » Alvin ne pouvait pas s'empêcher de sourire, il était submergé par la présence de son ex-femme et son fils. « Merci ». Ils entrèrent dans la maison et Alvin se senti envahir de souvenir. Renee était d'une certaine façon resté dans les pensées de l'homme. Al s'approcha et il les salua sans difficulté. « Merci infiniment d'être venu, Diana n'est pas présente ce soir, mais elle voulait absolument que je vous salue » Ses filles prirent leurs manteaux et quittèrent la pièce en courant. « Tu peux aller avec elles Alex, ne soit pas timide. » Elle n'avait pas changé, elle était aussi belle qu'il y a dix ans. [...] La soirée s'était déroulée parfaitement bien, il y avait eu plus de malaises que prévu, mais ses filles avaient adoré Renee. Alvin avait passé la soirée a regardé son fils de treize ans parlé, il était si fier de lui. Les enfants étaient partis dans l'autre pièce laissant les anciens amoureux ensemble à discuter. « Je voulais te dire qu'Alex et moi allons revenir à Washington, j'ai demandé un transfert pour être plus proche de mes parents. Ma mère est malade et mon père avait besoin de moi ici. Je pense que ce serait bien pour Alex de connaitre un peu plus son père et pour toi aussi. Tu sembles être un père parfait pour tes trois petites filles et j'aimerais que notre fils puisse te voir un peu plus. J'espère que tu es d'accord Al. » Il ne savait pas trop quoi dire, il était heureux d'entendre cette nouvelle, mais d’une autre façon, il avait fait son deuil de voir grandir son fils près de lui. De plus, sa femme venait d'accoucher d'une autre petite fille et il ne savait pas comment agir avec Diana et Renee. « Je suis content de l'apprendre... , j'avais justement croisé ton père l'autre jour, il ne m'avait pas dit que tu allais revenir ici. » « J'ai pris la décision cette semaine à vrai dire. Alex pourra étudier dans ton lycée, tu pourras le voir le plus souvent possible. » « Je serai ravie Renee, vraiment » C'était malhonnête d'en un certain sens, mais il ne voulait pas être égoïste et dire non à la chance de voir son fils.
automne 2005
La cloche vient de sonner à l'école ce qui annonce le début des cours. Café en main, Alvin est positionné près des marches saluant les lycéens qui passent devant lui. L'homme adore son travail, devenu directeur de l'école depuis la rentrée, il s'avoue fier de lui-même. «Monsieur Norwood, vous avez un appel, vous voulez qu'elle vous rappelle » Il se tourne vers sa secrétaire et lui fait un signe de la tête. « Je vais prendre l'appel, merci Mila. » Il se dirige d'un pas nonchalant vers son bureau tout près de lui. Prend la peine de s’asseoir avant de prendre la première ligne. « Bonjour, comment puis-je vous aider? » « Papa c’est moi » Il se mit à rire et répondit aussitôt « Jill, belle surprise. Comment vas-tu? » «Ça va. Je voulais savoir si tu étais disponible aujourd'hui pour aller manger avec moi. J'aimerais te parler. » « De quoi? » Son ton laissait paraître un doute, il n'aimait pas les surprises et Jillian le savait parfaitement bien. « C'est une surprise, c'est important. » « C'est quelque chose de grave, tu as besoin que je vienne chez toi? Tu veux que j'appelle ta mère? ou Aimee ou Indie? Je déteste quand tu me dis ça. » « Papa papa, ce n'est rien de grave ne t'inquiète pas. Donc tu es disponible pour dîner? » « Oui, on se voit au Bourdon?» « C'est parfait, je vais t'attendre. Bye Pa' » Il raccroche, réfléchissant à ce qu'elle pouvait bien lui dire, savoir ce qui était si important. Jill était la deuxième de la famille, celle qui ressemblait le plus à sa mère. Les deux n'avaient pas le même caractère, mais ils s'entendaient bien ensemble. À vrai dire, Al s'entendait bien avec ses quatre enfants, ils les aiment tous également. [...] La porte de son bureau était fermée et doucement, elle s'ouvrit laissant passer Jillian. « Coucou! Je suis d'avance, mais je me suis dit qu'on pourrait parler avant d'aller manger un burger. » Il était content de voir sa fille et naturellement, il s'était levé pour aller la serrer dans ses bras. Il revint près de sa chaise pour prendre son veston posé là. « Après toi! » Passé près du pupitre de sa secrétaire, il lui fit un signe de la main en lui indiquant qu'il allait manger. Ils sortirent et marchèrent d'un pas identique. « Tu m'as inquiétée toute la matinée Jill, tu voulais me dire quoi ma belle? » Elle se mit à pouffer de rire et Al en fit de même. « Ah papa! Il y a un banc, on va s’asseoir. » Alvin ne lui posa pas de question et il avait décidé à la suivre sans argumenter. Ils s'assirent en même temps et Jillian commença la conversation sans plus attendre. Elle était nerveuse, bougea dans tous les sens. « Papa, Alvin. Je t'aime, tu le sais. » « Je t'aime aussi, mais arrêtes et dis-moi ce qui se passe. » « Bon, tu sais aussi que j'ai rencontré quelqu'un » Il se mit a sourire, elle allait lui annoncé qu'elle allait se fiancer ou qu'elle attendait un enfant. « Oui? » Elle ne lui répondit pas immédiatement, préférant regarder le ciel. Elle se tourna vers lui, le regardant directement dans les yeux. « Je voulais te la présenter durant l'heure du dîner, mais je voulais t'annoncer la nouvelle avant. » Elle soupira quelques secondes, ne sachant pas trop comment commencer la discussion. « Papa....., je veux te présenter la.... la...la... » « La quoi Jillian? » « La femme que je côtoie. » Il eut un silence, l'un des pires qu'il puisse avoir entre les deux. Alvin n'était pas pour l'homosexualité. Il était catégorique sur ce sujet et il ne se cachait pas pour le dire durant les soupers de famille. Il se leva subitement, la regardant difficilement dans les yeux. « QUOI?? » Il était fâché et ça se voyait dans son visage, il semblait avoir pris un coup de vieux. Ses bras étaient croisés, voulant une explication. « J'aime les femmes papa. Je suis lesbienne..., je le savais depuis longtemps, mais je n'ai jamais... » «Je t'arrête toute de suite, tu arrêtes tes conneries, tu arrêtes tout. TU ne PEUX pas, TU ne DOIS pas, il n'est PAS question que l'une de mes filles soient... NON! Jill..., je ne te croyais pas comme ça. NON NON NON! Tu sais ce que ça signifie, tu sais ce que les autres font dire de toi, dire de moi, ta mère, notre famille. Ce n'est pas comme ça que je t'ai éduqué Jill... » « Papa arrête » Elle pleurait, il avait fait pleurer sa fille de vingt-quatre ans parce qu'il était homophobe. « Non, ne me dis pas d'arrêter Jillian. Tu sais que les homosexuels ne sont pas acceptés ici, tu te ridiculiser Jillian. » « Papa je t'aime arrête, tu ne penses pas ce que tu dis. » « Oui Jillian je pense ce que je dis, c'est la vérité. Les gays ne sont pas acceptés ici, ni même dans MA famille.» « Tu es sérieux... Tu penses vraiment ça. WOW! T'es fou, tu me dégoûtes. Nous sommes en 2005!! Nous avons le droit d'aimer n'importe qui. » « Au revoir Jillian, j'espère que tu auras tout ce que tu souhaites parce que je ne veux pas en faire partie. Tu reviendras me voir quand tu réaliseras la bêtise que tu viens de faire » Sans même la regarder, sans aucun reproche, il partit d'un pas lourd. Il ne pouvait pas entendre un pire scénario de la part de sa fille. Il se mit à pleurer en marchant vers le lycée, il ne pouvait s'empêcher de penser à sa femme, ce qu'elle allait dire. À ses deux filles, comment allait-il leur dire que Jillian n'allait plus venir aux soupers de famille? Il était en colère contre elle et lui de la façon dont il a agi.
hiver 2016
Sa maison, il ne la reconnaît plus. Elle n'est plus comme celle qu'il s'était achetée il y a quarante ans. Ses enfants étaient tous partis vivre leur vie d'adulte tandis qu'Alvin se retrouve dans une maison trop grande pour deux personnes. « Tu es perdu dans tes pensées » Il se retourne vers Renee, celle qu'il a toujours aimée. Elle était son premier amour et elle le restera toujours. Ils s'étaient mariés jeunes, avait eu un garçon tôt et avaient divorcé rapidement. Laissant passer les années, il s'était remarié avec une autre femme qu'il avait aimée des années, mais il été revenu à ces anciens amours. « Tu vas bien ? » Il était heureux avec Renee, mais il ne voyait plus si souvent ses filles. « Et si les enfants venaient manger ce soir. » « Bonne idée. » Ils se regardèrent amoureusement, cette femme, il l'aimait plus que tout. « Je vais appelle Jill » Elle affichait un regard de stupéfaction, jamais il n'avait dit ça au cours des dernières années. Alvin n'avait pas vu sa fille depuis dix ans [...] « Oui allô? » Silence. Alvin était bloqué, il ne savait pas quoi lui dire. Il avait peur qu'elle raccroche le téléphone dès que son père allait parler, qu'elle ne veuille pas lui parler. « Allô ? ... Allô ? » « Jillian ? » « Pa' ... Alvin? » « Oui, c'est moi. » « Quoi ? » « Euhhhh! Nous préparons un souper ce soir, si tu veux venir, tu es la bienvenue ... » « ...Okay » « Okay » « C'est tout ? » « Oui » « Ok, bye Alvin. » [...] Finalement, Jillian ne s'était pas présenté à la maison. Alvin était décu, mais ce n'était pas une surprise non plus. Ces trois autres enfants, Alexander, Aimee et Indie étaient venus manger. Alex était accompagné de sa fille de seize ans tandis que Aimee et Indie étaient arrivées séparément. L'homme était émotif, il ne parlait pas se laissant le plaisir d'écouter les membres de sa famille discuter ensemble. À chaque fois que ses enfants étaient réunis, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il n'avait pas réussi son rôle de père. Il ne méritait pas que Renee soit avec lui, ou même que ses enfants lui pardonnent pour ce qu'il avait dit à Jillian. Il avait beaucoup plus de regrets que ce que les gens pensaient.
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