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 dresses are made to be worn • ondine




Willa S. Miller
modératrice
Date d'inscription : 13/03/2016
Messages : 456


ft Ondine

C'était la première fois depuis plusieurs semaines que j'ai une journée de libre. Vraiment libre : pas cours, pas de travail. Et on n'est pas dimanche. Un miracle. Ca m'a d'ailleurs un peu perturbé ce matin, qu'on m'appelle et qu'on me dise que je n'avais pas cours. Ce n'était pas prévu dans mon agenda. Mon jour de repos n'arrivait pas avant quatre jours, qu'est-ce que bien faire de ma journée ? J'étais partagée entre l'envie de travailler sur ma dernière planche de croquis et ne rien faire de la journée, rester affalée sur mon canapé, Green sur le ventre, à binge-watch la dernière série de Netflix. Finalement, j'ai opté pour un rangement dans mes affaires de couture. Mon bureau ressemble plus à un atelier couture qu'à un actuel bureau. Le bureau se trouve entre mon salon et mon dressing. C'est assez pratique - rien n'a été aménagé sans but précis dans mon appartement, évidemment.

Des dizaines de patrons et de planches de croquis traîne ci et là sur mon bureau, des aiguilles et fils en tout genre dépassent des boîtes entreposées un peu partout sur la planche. Seuls deux des six mannequins que je possède ne portent pas de vêtements. L'un des habillés portait une robe de soirée que je venais de finir. Je me dirige vers mon dressing, dans la partie là plus à gauche de la pièce, où se trouvent les housses pur ranger les robes. J'en cherche une et je tombe sur une housse. La housse. Celle qui contenait la robe. J'enlève la robe de sa protection et m'assois à même le sol, la robe entre les bras. Je vais avoir vingt-cinq ans, je n'ai aucun désir d'enfiler cette robe lors d'un jour précis. Il faudrait déjà que j'ai un fiancé, et avant cela, un petit ami, non ? Cette robe ne me sert à rien, et je sais que si un jour, le moment d'en porter une, arrive, je ne voudrai pas porter celle-là. Même si j'ai mis corps et âme à coudre cette robe. Elle est ma plus grande fierté. Mais parce qu'elle est ma plus grande fierté, elle devrait être portée par quelqu'un d'autre. J'attrape mon téléphone coincé dans la poche arrière de mon jean et envoie un message à Ondine, lui demandant si elle peut passer. Elle me répond rapidement par le positif. Moins d'une heure plus tard, je l'entends cogner à la porte de mon appartement. Je me hâte de reposer la robe sur un cintre, et ferme la porte derrière moi. Je lui ouvre la porte et la laisse entrer, l'enlaçant rapidement pour lui dire bonjour. « Salut ma belle. Tu vas bien ? J'entends miauler derrière moi. J'attrape vite le chat et l'enferme dans ma chambre. Je reviens vers Ondine. « Tu veux boire quelque chose ? Je l'emmène vers le bar de la cuisine, au cas où elle voudrait boire quelque chose.
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Ondine L. Casanueva
★ she smelt like the sun
Date d'inscription : 25/10/2015
Messages : 2111



If you live to be a hundred, I want to live to be a hundred minus one day so I never have to live without you. — Radio, voiture, Alo. Voilà à quoi se résumait mes journées la plupart du temps. Souvent, il y avait de petits moments avec Marcus, le soir, quand Aloïs dormait. Mais ils n’était pas de longues durées ces moments : tenir le rythme de la radio faisait que je m’endormais souvent, contre son épaule, un léger filet de bave coulant délicatement le long de ma joue et brisant ainsi toute la féminité et la raffinerie que j’avais longtemps tenté d’entretenir. Cinq ans après notre première rencontre, une mariage, un divorce, un bébé et des fiançailles plus tard, la retenue n’était plus de mise. Pourtant je l’aimais toujours plus qu’au premier jour.
Être jeune maman avait de quoi me fatiguer, c’était pourquoi, quand Willa m’avait proposé de passer la voir, j’avais sauté sur l’occasion. Depuis notre arrivée à Washington, j’avais pris Aloïs comme excuse pour rester enfermer chez moi. J’avais peur de l’inconnu, du renouveau, du rejet. De me rendre compte que j’avais perdu une vie qui était bel et bien restée à New York, tandis que moi j’avais pris un vol vers une nouvelle vie. Willa, elle était familière, et c’était un bon point. Mais maintenant il fallait aller de l’avant. Il fallait que je comprenne que ma vie était ici maintenant, et que j’aurai beau me sentir new yorkaise, plus de temps mon fils passera dans la capitale, plus lui, aurait le sentiment d’être un washingtonien.
Arrivée chez Willa - ou Willy la baleine anorexique- je cogne à la porte. A ce moment, là je ressens une sorte de satisfaction d’avoir réussi à trouver mon chemin, sans le GPS.
« Salut ma belle. Tu vas bien ? »
« Tant que ton chat a disparu de la pièce j’irai bien. Et toi ? »
Cette peur infondée des chats me reprend. Comment expliquer à une de mes meilleures amies que sa boule de poils me font les jetons. Leurs griffes, leur air mesquin. Des frissons me prennent à l’évocation, même interne, de ces bêtes.
Willa m’emmène vers le bar de la cuisine, mais je ne peux m’empêcher de remarquer une robe de soirée sur un mannequin un peu plus loin.
« Tu veux boire quelque chose ? » me demande-t-elle.
Elle m’interrompt alors dans mes pensées toujours portées sur cette robe à peine aperçue et qui pourtant m’attire l’oeil comme ma bague de fiançailles attirent les jalousies des autres femmes.
« J’aurai bien dis un verre de vin, mais je roule. »
Je m’écarte du bar, comme si j’étais chez moi, pour finalement m’approcher du mannequin portant la robe en question.
« Sweetie, rappelle moi de passer commande chez toi si un jour je dois aller à un stupide banquet. Celle-ci est… Magnifique. »
Je commence à en faire le tour, intriguée, presque tenter de l’enlever du mannequin pour aller l’essayer. La matière, la couleur, la coupe, la forme. Tout est parfait et je ne peux pas dénier le talent de mon amie.
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Willa S. Miller
modératrice
Date d'inscription : 13/03/2016
Messages : 456


« Je vais bien oui. » Un rire m'échappe. Green doit être le chat le plus inoffensif de Washington, même une mouche n'a pas peur de lui. Mais Ondine non, elle ne peut le voir qu'en photo, et encore. Je l'aime mon chat, moi. Ondine me suit au bar, mais j'attrape tout de même une bouteille de vin rouge que j'ai emprunté à la cave de mon père le week-end dernier. Elle ne lui manquera pas, il préfère le whisky. Je la débouche et sers un verre, pas rempli non plus, à Ondine. « Oh, crois-moi, tu ne vas pas conduire avant longtemps. On ne s'est pas vues depuis longtemps, ce n'est pas pour que tu restes une petite heure. » Je me sers un verre, un peu plus rempli parce que moi, je ne conduis pas - quelle perspicacité ! et souris en voyant Ondine s'extasier devant ma dernière robe. Je la rejoins dans mon bureau et m'appuie contre le battant de la porte. « Tu peux toujours l'essayer si tu veux. » Je pose mon verre de vin sur le bureau, et me dirige vers la robe, commençant à l'enlever du mannequin. Je m'arrête en plein milieu de mon geste et regarde Ondine, une grimace sur le visage. « Enfin, j'espère que t'as mis une culotte cette fois parce qu'elle est légèrement transparente. » La robe, dans les tons corail, est vraiment transparente au niveau du tronc, et des hanches. Effet voulu, afin d'élancer les jambes. Je sais que Ondine comprendra mon pun, elle-même sait de quoi je parle. Ondine est une vieille amie, nous nous connaissons depuis tant d'années. Je la considère sincèrement comme ma soeur, et ma mère l'apprécie énormément. Bon, elle, elle apprécie tout le monde. Mon père. Voilà, mon père l'apprécie, alors qu'il a toujours eu du mal à apprécier mes amies du lycée, ici, à Washington. Je sais qu'avec Ondine, nous ne sommes pas obligé de nous parler, de nous voir tous les jours pour savoir que l'on peut compter l'une sur l'autre. Elle sait que je suis là quand elle a besoin de moi, même quand elle n'en a pas besoin, et je sais que la réciproque est valable. Ne lui dites pas mais je reste son amie pour lui voler son fils adorable.

J'enlève entièrement la robe en riant et lui tend l'objet de ses convoitises. Je lui indique qu'elle peut se changer dans le dressing, et pendant qu'elle va se changer, je m'assois à même le sol de mon bureau, verre en main, buvant en attendant qu'elle s'habille. « Comment va mon bout d'chou préféré d'ailleurs ? Ca fait longtemps que Green ne l'a pas vu. » Mon chat a quelque chose avec les bébés. Il les aime. Je  crois qu'il est comme moi. Il a trop d'amour à donner mais n'a personne à qui le donner. On se complète, en fait. « Ondine ? Tu t'es étouffée avec la robe ? » D'habitude, il suffit de dire le prénom de son fils pour qu'elle aille dans un monologue d'adoration. Là.. rien.
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Ondine L. Casanueva
★ she smelt like the sun
Date d'inscription : 25/10/2015
Messages : 2111



If you live to be a hundred, I want to live to be a hundred minus one day so I never have to live without you. — « Oh, crois-moi, tu ne vas pas conduire avant longtemps. On ne s'est pas vues depuis longtemps, ce n'est pas pour que tu restes une petite heure. »
Je rigole. A quand remonte notre dernière soirée ? Ou même nos moments les plus simples ? Des moments où Willy partageait avec Ondine ? Ça remontait à trop loin. Vraiment. Alors, même si DC était pour moi un grand plongeon dans l’inconnu, Miller était un terrain que je connaissais bien, et c’était rassurant. Tellement rassurant, que par moment, je me sentais mieux chez elle que dans ma propre maison, avec ma propre famille. Maison était un grand mot, on voulait en dégager le plus vite possible, mais c’était là qu’on vivait. Et chez Willa, tant que son chat n’était pas là, comme les souris je dansais.
« Au pire je dormirai sur ton canapé, Marcus pourra bien se débrouiller avec le bébé »
Pour une fois que je laissais mon bébé rien qu’une soirée. C’était assez étonnant à quel point la maternité m’avait transformée. J’étais devenue maman à vingt-deux ans, à un âge où la plupart des gens continuent leurs études ou se lancent dans la vie active, moi je m’occupais de développement dans un enfant. Certains avaient du mal à comprendre. Mais pas Willa. Elle était d’un soutien presque sans faille.
Lorsqu’elle me propose d’essayer la robe que j’observe presque en bavant, je tapote d’excitement avant de m’éloigner, tout en entendant le liquide couler dans mon verre, attendant patiemment que je m’en abreuve et qu’on passe une bonne soirée -à y réfléchir, vu le temps depuis lequel je n’ai pas bu, il me suffira d’un verre pour être pompette.
Willa parle alors de ma culotte.
« Oh s’il te plaît, c’est arrivé une seule fois pour la soirée de mes dix-huit ans alors hun »
Oui depuis je suis redevenue une fille sage, je suis une maman, s’il te plaît Willa.
Je passe alors la robe, ne prêtant que peu d’attention à ce que j’entends Willa me dire. Elle parle d’Aloïs, me demande comme il va. Aloïs irait toujours bien, enfin, de mon point de vue. C’était le plus beau, en même temps, il avait ce petit charme hispanique, sans pour autant qu’il soit trop prononcé. Mon fils était parfait.
« Oui oui, il va bien ton bout de chou, mais ton chat démoniaque ne s’en approchera pas » Je rajoute alors, tout en essayant d’enfiler la robe corail. Et là, c’est la révélation. Je reste figée, sans voix. La robe est magnifique. Et elle me va bien. Elle me va comme un gant. Comme si elle était faite pour moi. Je m’approche du miroir, histoire d’admirer encore plus la perfection de cette robe. Et quand je me retrouve devant le miroir, j’aperçois dans l’armoire pas loin une housse. Ma curiosité m’empêche de ne pas m’en approcher. Peut-être qu’une autre robe, encore plus parfaite que celle-ci, y est enfermée.
« Ondine ? Tu t'es étouffée avec la robe ? »
Et là je prends la housse. Et je ne vois, par le côté transparent de la housse, du tissu blanc avant que Willa ne m’interrompe.
« Tu fais des robes de mariée maintenant ? »
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Willa S. Miller
modératrice
Date d'inscription : 13/03/2016
Messages : 456


« Si tu savais comme tu manques à mon canapé ! Il crie ton prénom le week-end parfois. » C'est con à dire, mais à l'instar de mon canapé, Ondine me manque. Je me rends bien compte que je me suis renfermée toute seule, que personne ne m'a mise de côté. Au contraire, les gens ont passé des mois à tenter de me tenir la tête hors de l'eau. Rare sont les courageux qui ont tenu jusqu'à aujourd'hui. Avec Ondine, c'est différent. Elle a eu Alo, elle a eu ses problèmes avec Marcus, et là, elle a eu l'histoire de l'héritage. Je suis d'ailleurs heureuse que ce soit mon père et son cabinet qui prennent en charge le dossier. Je voulais qu'elle ait le meilleur conseil et suivi de Washington. Même si on ne se voyait pas tous les jours, ou aussi souvent que je l'aurais souhaité, on a toujours été présentes l'une pour l'autre. Depuis que nous sommes toutes petites. Ca ne changera pas. D'où la raison de sa venue.

Je bois une gorgée de mon verre et manque de m'étouffer en me souvenant de sa soirée pour ses dix-huit ans. J'en avais à l'époque déjà vingt - mon dieu, que je suis vieille. Alors qu'elle dansait, sa robe est remontée; Je suis soucieuse du détail, je regardais la tenue d'Ondine à ce moment là. Heureusement pour elle que je la matais à ce moment, j'ai couru me mettre devant elle et lui faire savoir qu'elle avait oublié son sous-vêtement.  Les amies servent à ça.

La robe. C'était pas prévu qu'elle la voit maintenant. Je devais amener la chose, petit à petit. Tant pis. Je pose mon verre par terre et me relève, pour me diriger vers le dressing. J'ouvre la porte, ne me souciant pas de savoir si elle est habillée ou pas, et me cale contre la chambranle. « Ca fait des années qu'elle prend la poussière dans mon dressing. Parce qu'on sait très bien toi et moi que celui qui me passera la bague au doigt n'est pas près de se présenter. » Parce que je fais passer le travail avant mes relations, parce que je suis une maniaque, parce que je suis invivable, parce que je suis trop féministe. La liste est longue, mais là n'est pas le sujet. « C'est principalement pour ça que je t'ai demandé de venir, en fait. » J'attrape la housse et enlève délicatement la robe et la place sur le mannequin où se trouvait la robe que porte Ondine. J'ai certes mis du temps, mais la robe reste simple.Les épaules et le décolleté sont dentelé. Le reste de la robe est en satin et en soie mélangé. Je voulais du léger parce que si je comptais me marier, cela aurait été en été. Les manches s'arrêtent juste au dessus du coude, en dentelle également. Des perles sont brodés sur l'encolure du décolleté, discrètement, afin de mettre en valeur la poitrine. « Personne ne sait que j'ai cette robe. Pas même ma mère. Elle m'aurait trouvé un fiancé dans la seconde qui suit. Non, cette robe, je veux voir quelqu'un qui m'est cher la porter. »
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Ondine L. Casanueva
★ she smelt like the sun
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Messages : 2111



If you live to be a hundred, I want to live to be a hundred minus one day so I never have to live without you. — C’était ce qui était magique entre Willa et moi : des années et des années d’amitiés, des kilomètres nous séparant et pourtant, nous étions toujours aussi proches. Bien sûr, les premières années séparées l’une de l’autre furent les plus dures, mais nous avons su les surmonter. Elle avait été là depuis le début. Elle connaissait ma vie par coeur comme je connaissais la sienne. J’étais certaine que, même si elle n’avait pas tout vécu avec moi et qu’elle n’avait eu vent de toutes mes histoires par téléphone, elle était sûrement plus capable que moi de retracer mon histoire en détail. Elle aurait eu un A en Histoire de Ondine. Et vu qu’elle suivait l’évolution de mon bout de chou depuis presque le début, elle avait des chances d’obtenir un A+ en Histoire d’Aloïs. Elle était tellement adorable avec mon fils… J’adorais les voir ensemble. Mais ce soir, ça serait Maman et Tata sans bébé. Boire du vin, bitcher et parler fesses. Maman avait besoin de voir autre chose que des couches pleines.
Passer la surprise de la somptueuse robe que je me suis surprise à demander à essayer, je tombe sur une autre robe, cette fois ci plus cachée, recouverte d’une housse en plastique. Mais on ne peut pas tromper l’oeil expert d’Ondine, affuté pour reconnaître qu’il s’agit bel et bien d’une création de mon amie. La robe est blanche, d’un blanc immaculée et je connais très peu de robes blanches qui ne sont pas des robes de mariée. En plus de cela, la pièce mélange satin et dentelle.
« Ca fait des années qu'elle prend la poussière dans mon dressing. Parce qu'on sait très bien toi et moi que celui qui me passera la bague au doigt n'est pas près de se présenter. »
Je la regarde, choquée. Elle n’avait que vingt trois ans, et seul deux mois nous séparer l’une de l’autre. Certes, j’avais une bague de fiançailles à l’annulaire mais j’étais une des rares à cet âge à avoir cette chance.
« Tu as le temps chérie. Et au pire, je t’épouserai toi. Enfin bref, ce n’est pas parce que monsieur Miller ne s’est pas pointé à ta porte pour l’instant que tu dois laisser pourrir ta robe dans un placard. Elle est… somptueuse qui plus est. »
Je sors alors la robe de sa housse afin de pouvoir la regarder plus en détail. Cette robe serait parfaite, pour elle, mais pour moi aussi.
« C'est principalement pour ça que je t'ai demandé de venir, en fait. »
Willa se charge pour moi de sortir la robe et de la placer sur le mannequin que j’ai libéré. Toujours en robe de soirée, je m’adosse contre l’armoire. Ses gestes sont précis, comme si ce n’était pas réellement la première fois qu’elle plaçait la robe sur le mannequin.
Elle m’a faite venir pour parler d’une robe de mariée ? je ne suis plus vraiment sûre de comprendre. C’est elle la blonde dans l’histoire pourtant, pas moi.
« Personne ne sait que j'ai cette robe. Pas même ma mère. Elle m'aurait trouvé un fiancé dans la seconde qui suit. Non, cette robe, je veux voir quelqu'un qui m'est cher la porter. »
Je fais les gros yeux et une vague de chaleur me prend. En plus de ça je sens les larmes monter à mes yeux.
« Attends »
Pas sûre de comprendre, encore une fois, je prends une grande inspiration.
« Tu me demandes de porter la robe que TU t’es confectionné pour TOI pour mon mariage pas encore décidé ? »
Je prends une grande inspiration à nouveau.
« Je sais pas quoi te dire je… Je suis touchée. Grave touchée. Sur le cul. »
Et je me jète dans ses bras, incapable de pouvoir dire autre chose.
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 dresses are made to be worn • ondine








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